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neige magique, tiède et sèche, tombait du plafond.

Publié le 12/04/2014

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neige magique, tiède et sèche, tombait du plafond. Dumbledore chanta quelques cantiques repris par les élèves et par Hagrid dont la voix devenait de plus en plus tonitruante à mesure que baissait le niveau de son pichet de vin. Harry et Ron avaient à peine fini leur troisième morceau de gâteau qu'Hermione les entraîna hors de la salle pour mener à bien leur projet. --Nous devons maintenant nous procurer un petit bout des trois personnes dont nous allons prendre l'apparence, dit-elle du ton le plus naturel, comme si elle s'apprêtait à les envoyer au supermarché acheter un paquet de lessive. Vous deux, vous vous transformerez en Crabbe et Goyle. Il faudra prélever quelque chose sur eux et s'assurer qu'ils ne débarqueront pas pendant que nous interrogerons Malefoy. J'ai déjà tout organisé, poursuivit-elle sans prêter attention à leur mine stupéfaite. Elle sortit alors de son sac deux gros gâteaux au chocolat. --J'y ai ajouté un somnifère. Arrangez-vous pour que Crabbe et Goyle trouvent les gâteaux sur leur chemin. Goinfres comme ils sont, ils vont sûrement les dévorer. Quand ils seront endormis, vous n'aurez plus qu'à leur arracher quelques cheveux. Ensuite vous les enfermerez dans un placard pour qu'ils ne puissent pas sortir à leur réveil. Harry et Ron échangèrent un regard incrédule. --Hermione, je ne crois pas que... --Tout ça pourrait tourner très mal... Mais Hermione leur lança un regard glacé qui leur rappela celui qu'avait parfois le professeur McGonagall. --La potion n'aura aucun effet sans les cheveux de Crabbe et de Goyle, dit-elle d'un ton sévère. Vous voulez interroger Malefoy, oui ou non ? --D'accord, d'accord, dit Harry. Mais toi, à qui tu vas arracher les cheveux ? --J'ai déjà ce qu'il faut, répondit Hermione en leur montrant un petit flacon qui contenait un unique cheveu. Vous vous souvenez de ma bagarre avec Millicent Bulstrode au club de duel ? Elle a laissé ça sur ma robe pendant qu'elle essayait de m'étrangler ! Et comme elle est repartie chez elle pour Noël, il me suffira de dire aux Serpentard que j'ai décidé de revenir. Hermione retourna alors s'occuper du Polynectar. --Jamais entendu parler d'un plan où tant de choses risquent de tourner mal, dit Ron d'un air sombre en la regardant s'éloigner. Pourtant, à la grande surprise de Ron et de Harry, la première partie de l'opération se passa aussi facilement qu'Hermione l'avait prévu. Harry avait déposé les gâteaux au chocolat sur la rampe, au bas de l'escalier, et tous deux avaient attendu, cachés derrière une armure du hall d'entrée, que Crabbe et Goyle sortent de la Grande Salle, à la fin du réveillon. --Ce qu'ils sont bêtes ! murmura Ron d'un air ravi lorsque Crabbe montra les gâteaux à Goyle. Avec un sourire niais, les deux Serpentard s'emparèrent aussitôt des gâteaux et n'en firent qu'une bouchée. Un instant plus tard, sans même se rendre compte de ce qui leur arrivait, ils tombèrent à la renverse, profondément endormis. Le plus difficile fut de les traîner à travers le hall, jusqu'à un placard où Harry et Ron les enfermèrent soigneusement, au milieu des seaux et des serpillières. Harry arracha deux cheveux sur le front de Goyle et Ron en fit autant avec Crabbe. Ils prirent également leurs chaussures : celles qu'ils avaient aux pieds seraient trop petites lorsqu'ils auraient la taille des deux Serpentard. Ils se précipitèrent ensuite vers les toilettes de Mimi Geignarde. Le chaudron dégageait une épaisse fumée noire et des bulles explosaient avec bruit à la surface de la potion. --Alors, vous avez réussi ? demanda Hermione en ouvrant la porte de la cabine où elle s'était enfermée. Harry lui montra les cheveux de Goyle. --Très bien. Je suis allée prendre des robes plus grandes à la lingerie, dit Hermione en montrant un sac. Vous en aurez besoin quand vous aurez pris l'apparence de Crabbe et de Goyle. Tout trois jetèrent ensuite un coup d'oeil au chaudron. La potion ressemblait à présent à une sorte de vase épaisse qui bouillonnait paresseusement. --Je suis certaine d'avoir tout fait comme il fallait, dit Hermione en relisant une dernière fois la recette du Polynectar. Tout se passe comme le dit le livre... Une fois que nous aurons bu la potion, nous disposerons d'exactement une heure avant de reprendre notre forme normale. --Et maintenant ? murmura Ron. --On verse la potion dans trois verres et on ajoute les cheveux. A l'aide d'une louche, Hermione versa généreusement le Polynectar dans les trois verres qu'elle avait préparés. Puis, la main tremblante, elle laissa tomber dans l'un des verres le cheveu de Millicent Bulstrode. Le liquide se mit à siffler comme une bouilloire et se couvrit d'écume. Un instant plus tard, il avait pris une couleur jaunâtre passablement répugnante. --Beurk ! De l'extrait de Millicent Bulstrode, dit Ron en regardant la mixture d'un air dégoûté. Ça doit avoir un goût épouvantable. --Ajoutez donc vos cheveux, qu'on voie ce que ça va faire, dit Hermione. Harry et Ron prirent chacun un verre et y laissèrent tomber les cheveux de Crabbe et de Goyle. A nouveau, le liquide se mit à siffler et à écumer. Le verre de Goyle prit alors une couleur kaki, celui de Crabbe une teinte brunâtre semblable à de la boue. --Attendez, dit Harry. On ferait mieux de ne pas boire ça ici. Quand on aura la taille de Crabbe, de Goyle et de Millicent Bulstrode, on ne tiendra plus à trois dans cette cabine. --Ça, c'est vrai, approuva Ron en ouvrant la porte. On n'a qu'à prendre chacun une cabine

« Avec un sourire niais, les deux Serpentard s'emparèrent aussitôt des gâteaux et n'en firent qu'une bouchée.

Un instant plus tard, sans même se rendre compte de ce qui leur arrivait, ils tombèrent à la renverse, profondément endormis.

Le plus difficile fut de les traîner à travers le hall, jusqu'à un placard où Harry et Ron les enfermèrent soigneusement, au milieu des seaux et des serpillières.

Harry arracha deux cheveux sur le front de Goyle et Ron en fit autant avec Crabbe.

Ils prirent é\ galement leurs chaussures : celles qu'ils avaient aux pieds seraient trop petites lorsqu'ils auraient la taille des deux Serpentard.

Ils se précipitèrent ensuite vers les toilettes de Mimi Geignarde.

Le chaudron dégageait une épaisse fumée noire et des bulles explosaient avec bruit à la surface de la potion.

—Alors, vous avez réussi ? demanda Hermione en ouvrant la porte de la cabine où elle s'était enfermée.

Harry lui montra les cheveux de Goyle.

—Très bien.

Je suis allée prendre des robes plus grandes à l\ a lingerie, dit Hermione en montrant un sac.

Vous en aurez besoin quand vous aurez pris l'apparence de Crabbe et de Goyle.

Tout trois jetèrent ensuite un coup d'œil au chaudron.

La potion ressemblait à présent à une sorte de vase épaisse qui bouillonnait paresseusement.

—Je suis certaine d'avoir tout fait comme il fallait, dit Hermione en relisant une dernière fois la recette du Polynectar.

Tout se passe comme le dit le livre...

Une fois que nous aurons bu la potion, nous disposerons d'exactement une heure avant de reprendre notre forme normale.

—Et maintenant ? murmura Ron.

—On verse la potion dans trois verres et on ajoute les cheveux.

A l'aide d'une louche, Hermione versa généreusement le Polynectar dans les trois verres qu'elle avait préparés.

Puis, la main tremblante, elle laissa tomber dans l'un des verres le cheveu de Millicent Bulstrode.

Le liquide se mit à siffler comme une bouilloire et se couvrit d'écume.

Un instant plus tard, il avait pris une couleur jaunâtre passablement répugnante.

—Beurk ! De l'extrait de Millicent Bulstrode, dit Ron en regardant la mixture d'un air dégoûté.

Ça doit avoir un goût épouvantable.

—Ajoutez donc vos cheveux, qu'on voie ce que ça va faire, dit Hermione.

Harry et Ron prirent chacun un verre et y laissèrent tomber les cheveux de Crabbe et de Goyle.

A nouveau, le liquide se mit à siffler et à écumer.

Le verre de Goyle prit alors une couleur kaki, celui de Crabbe une teinte brunâtre semblable à de la boue.

—Attendez, dit Harry.

On ferait mieux de ne pas boire ça ici.

Quand on aura la taille de Crabbe, de Goyle et de Millicent Bulstrode, on ne tiendra plus à trois dans c\ ette cabine.

—Ça, c'est vrai, approuva Ron en ouvrant la porte.

On n'a qu'à prendre chacun une cabine. »

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