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Oeuvres de Napoleon Bonaparte, TOME III Vous ferez venir chez vous les négocians toscans et impériaux qui ont plus de vingt mille aunes de drap de toute les couleurs à Alexandrie ou à Rosette.

Publié le 12/04/2014

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Oeuvres de Napoleon Bonaparte, TOME III Vous ferez venir chez vous les négocians toscans et impériaux qui ont plus de vingt mille aunes de drap de toute les couleurs à Alexandrie ou à Rosette. Vous leur ferez connaître que la guerre a été déclarée par la république française à l'empereur et au grand-duc de Toscane, que les lois constantes de tous les pays vous autorisent à confisquer leurs bâtimens marchands et mettre le scellé sur leurs magasins; que cependant je veux bien leur accorder une faveur particulière, et ne point les comprendre dans cette mesure générale; mais que j'ai besoin de vingt-quatre mille aunes de drap pour habiller mon armée; qu'il est nécessaire qu'ils fassent de suite la déclaration du drap qu'ils ont; qu'ils en consignent vingt-quatre mille aunes, soit à Alexandrie, soit à Rosette. Ils seront consignés au commissaire des guerres, qui les fera partir en toute diligence au Caire; le procès-verbal en sera fait, et les draps estimés et payés selon l'estimation, sans que le maximum de l'aune passe 18 fr. Un de ces négocians, chargé de pouvoirs des autres, se rendra au Caire pour conférer avec l'ordonnateur en chef, et s'arranger pour le mode de paiement. Si, au lieu de se prêter à cette mesure de bonne grâce, ces messieurs faisaient les récalcitrans, vous ferez mettre le scellé sur leurs effets, papiers et maisons; vous les ferez mettre dans une maison de sûreté; vous ferez abattre les armes de l'empereur et celles de Toscane, et vous en donnerez avis à l'ordonnateur de la marine, pour qu'il confisque tous les bâtimens appartenant aux Impériaux, Toscans et Napolitains: je préfère la première mesure à la deuxième. BONAPARTE. Au Caire, le 30 thermidor an 7 (17 août 1799). À l'ordonnateur en chef. Il sera fait une assimilation pour les officiers turcs qui auraient un grade supérieur à celui de capitaine. Comme ils ont tous de l'argent, il leur sera donné tous les jours le pain et la viande, et une certaine quantité de riz tous les quinze jours. Je vous prie d'envoyer six ardeps de riz au pacha. BONAPARTE. Au Caire, le 30 thermidor an 7 (17 août 1799). Au général Zayonschek. Vous n'êtes soumis en rien, citoyen général, au général Desaix pour l'administration de la province. Vous regarderez comme nuls tous les ordres qu'il vous donnerait à ce sujet: vous avez eu tort de lui laisser prendre de l'argent; vous verrez, par l'ordre du jour, que mon intention est de n'accorder aucune indemnité sur le miri. Faites-le percevoir avec la plus grande rigueur. BONAPARTE. Au Caire, le 30 thermidor an 7 (17 août 1799). Au citoyen Poussielgue. Je pars demain matin avant le jour, citoyen administrateur: je vous recommande de pousser vivement ce qui concerne la rentrée des fermages et des autres impositions; de m'envoyer à Menouf toutes les notes que vous pourrez avoir et qui me feront connaître les villages qui sont peu chargés dans le Garbieh et le Menoufieh; enfin, de vivre en bonne intelligence avec les scheicks, de maintenir la paix dans le Caire. Je recommande au général Dugua de frapper ferme au premier événement, qu'il fasse couper six têtes par jour; mais riez toujours. Au Caire, le 30 thermidor an 7 (17 août 1799). À l'ordonnateur en chef. 93 Oeuvres de Napoleon Bonaparte, TOME III Faites dans ce qui vous concerne tout ce que vous jugerez à propos, en prenant toujours la voie qui approche le moins de la nouveauté. Croyez à l'estime que je vous ai vouée, et au désir que j'ai de vous en donner des preuves. Ecrivez-moi le plus souvent que vous pourrez. BONAPARTE. Au Caire, le 30 thermidor an 7 (17 août 1799). Au divan du Caire. Au nom, etc. Je pars demain pour me rendre à Menouf, d'où je ferai différentes tournées dans le Delta, afin de voir par moi-même les injustices qui pourraient être commises, et prendre connaissance et des hommes et du pays. Je vous recommande de maintenir la confiance parmi le peuple. Dites-lui souvent que j'aime les musulmans, et que mon intention est de faire leur bonheur. Faites-leur connaître que j'ai pour conduire les hommes les plus grands moyens, la persuasion et la force; qu'avec l'une, je cherche à faire des amis, qu'avec l'autre je détruis mes ennemis. Je désire que vous me donniez le plus souvent possible de vos nouvelles, et que vous m'informiez de la situation des choses. BONAPARTE. Au Caire, le 30 thermidor an 7 (17 août 1799). Au général Kléber. Je renvoie, citoyen général, l'effendi pris à Aboukir à Constantinople, avec une longue lettre pour le grand-visir: c'est une ouverture de négociation que je fais. Faites-le partir sur une djerme pour Chypre, traitez-le bien; mais qu'il ait peu de communication. Faites la plus grande ostension de forces que vous pourrez. BONAPARTE. Au Caire, le 30 thermidor an 7 (17 août 1799). Au général Dugua. Je vous envoie, citoyen général, une lettre cachetée pour le grand visir, avec une pour le général Kléber. Vous vous adresserez à Sulfukiar pour faire venir demain chez vous, l'effendi fait prisonnier à Aboukir. Vous le ferez partir pour Damiette, et vous lui remettrez la lettre pour le grand-visir. Vous lui donnerez un officier de votre état-major pour le conduire, et que personne n'ait de communication avec lui; traitez-le cependant avec égards. Au Caire, le 30 thermidor an 7 (17 août 1799). 94
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« Faites dans ce qui vous concerne tout ce que vous jugerez à propos, en prenant toujours la voie qui approche le moins de la nouveauté. Croyez à l'estime que je vous ai vouée, et au désir que j'ai de vous en donner des preuves. Ecrivez-moi le plus souvent que vous pourrez. BONAPARTE. Au Caire, le 30 thermidor an 7 (17 août 1799). Au divan du Caire. Au nom, etc. Je pars demain pour me rendre à Menouf, d'où je ferai différentes tournées dans le Delta, afin de voir par moi-même les injustices qui pourraient être commises, et prendre connaissance et des hommes et du pays. Je vous recommande de maintenir la confiance parmi le peuple.

Dites-lui souvent que j'aime les musulmans, et que mon intention est de faire leur bonheur.

Faites-leur connaître que j'ai pour conduire les hommes les plus grands moyens, la persuasion et la force; qu'avec l'une, je cherche à faire des amis, qu'avec l'autre je détruis mes ennemis. Je désire que vous me donniez le plus souvent possible de vos nouvelles, et que vous m'informiez de la situation des choses. BONAPARTE. Au Caire, le 30 thermidor an 7 (17 août 1799). Au général Kléber. Je renvoie, citoyen général, l'effendi pris à Aboukir à Constantinople, avec une longue lettre pour le grand-visir: c'est une ouverture de négociation que je fais.

Faites-le partir sur une djerme pour Chypre, traitez-le bien; mais qu'il ait peu de communication.

Faites la plus grande ostension de forces que vous pourrez. BONAPARTE. Au Caire, le 30 thermidor an 7 (17 août 1799). Au général Dugua. Je vous envoie, citoyen général, une lettre cachetée pour le grand visir, avec une pour le général Kléber. Vous vous adresserez à Sulfukiar pour faire venir demain chez vous, l'effendi fait prisonnier à Aboukir.

Vous le ferez partir pour Damiette, et vous lui remettrez la lettre pour le grand-visir.

Vous lui donnerez un officier de votre état-major pour le conduire, et que personne n'ait de communication avec lui; traitez-le cependant avec égards.

Oeuvres de Napoleon Bonaparte, TOME III Au Caire, le 30 thermidor an 7 (17 août 1799).

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