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« Où se cache ce misérable Lothon ?

Publié le 15/12/2013

Extrait du document

« Où se cache ce misérable Lothon ? » dit Merry. Ils avaient fouillé toutes les pièces sans trouver d'autres créatures vivantes que des rats et des souris. « Allons-nous nous tourner vers les autres pour fouiller les baraques ? » « C'est pire que le Mordor ! dit Sam. Bien pis, en un sens. Ça vous touche au vif, parce que c'est chez nous et u'on s'en souvient tel que c'était avant que tout art été ruiné. » « Oui, c'est le Mordor, dit Frodon. Exactement une de ses oeuvres. Saroumane l'accomplissait, même quand l pensait travailler pour lui-même. Et ç'a été la même chose pour ceux que Saroumane a abusés, comme Lothon. » Merry jeta alentour un regard consterné de dégoût. « Sortons ! dit-il. Si j'avais su tout le mal qu'il avait ausé, j'aurais enfoncé ma blague dans la gorge de Saroumane. » « Sans aucun doute, sans aucun doute ! Mais vous ne l'avez pas fait, et je suis ainsi en état de vous accueillir la maison. » Debout dans la porte se tenait Saroumane en personne, l'air bien, nourri et tout content, ses yeux brillaient e malice et d'amusement. Une lumière soudaine éclaira Frodon : « Sharcoux ! » s'écria-t-il. Saroumane rit. « Ainsi vous avez entendu mon nom ? Tous mes gens m'appelaient ainsi en Isengard, je ense. Une marque d'affection [2] . Mais vous ne vous attendiez manifestement pas à me trouver ici. » « Certes non, dit Frodon. Mais j'aurais pu le deviner. Un petit mauvais coup à votre mesquine façon : Gandalf m'avait prévenu que vous en étiez encore capable. » « Tout à fait capable, dit Saroumane, et c'est plus qu'un petit coup : Vous m'avez fait rire, vous autres petits seigneurs hobbits, chevauchant avec tous ces grands, si bien en sécurité et satisfaits de votre petit, personne. Vous pensiez vous être fort bien tirés de tout et pouvoir rentrer tout tranquillement jouir d'une aimable paix au pays. La maison de Saroumane pouvait bien être en ruine, il pouvait être dehors, mais personne ne pouvait toucher à la vôtre. Oh non ! Gand s'occuperait de vos affaires. » Saroumane rit derechef. « Pas lui ! Quand ses outils ont rempli leur, tâche, il les laisse tomber. Mais vous allez vous pendre à ses trousses, musardant et bavardant, et chevauchant ainsi deux fois plus loin qu'il n'était nécessaire. « Eh bien, me suis-je dit, s'ils sont aussi benêts, je vais les devancer et leur donner une leçon. À mauvais tour, mauvais tour et demi. » La leçon aurait été plus dure si seulement vous m'aviez laissé un peu plus de temps et un peu plus d'Hommes. Mais j'en ai déjà fait assez pour que vous ayez peine à le réparer ou le défaire du restant de votre vie. Et il sera agréable de penser à cela et de le mettre en parallèle avec les torts que j'ai subis. » « Eh bien, si c'est en cela que vous trouvez votre plaisir, je vous plains, dit Frodon. Ce ne sera qu'un plaisir du souvenir, je crains : Partez immédiatement pour ne jamais revenir. » Les hobbits du village avaient vu Saroumane sortir de l'une des baraques, et ils étaient montés mmédiatement en foule à la porte des, Cul de Sac. En entendant l'ordre de Frodon, ils murmurèrent avec olère : « Ne le laissez pas partir ! Tuez-le ! C'est un scélérat et un meurtrier. Tuez-le ! » Saroumane jeta un regard circulaire sur leurs visages hostiles, et il sourit. « Tuez-le ! dit-il, se moquant. Tuez le, si vous vous croyez en nombre suffisant, mes braves hobbits ! » Il se redressa de toute sa hauteur et leur jeta un regard menaçant de ses yeux noirs. « Mais ne vous imaginez pas qu'en perdant mes biens, j'aie perdu tout mon pouvoir ! Quiconque me frappera sera maudit. Et si mon sang souille la Comté, elle dépérira et ne s'en remettra jamais. » Les hobbits reculèrent. Mais Frodon dit : « Ne le croyez pas ! Il a perdu tout pouvoir, sauf sa voix qui peut ncore vous intimider et vous abuser, si vous le laissez faire. Mais je ne veux pas qu'il soit tué. Il ne sert à rien de, répondre à la vengeance par la vengeance : cela ne guérira rien. Partez, Saroumane, par le chemin le plus court ! » « Serpent ! Serpent ! » cria Saroumane, et Langue de Serpent sortit d'une cabane voisine, presque à la manière d'un chien. « En route de nouveau, Serpent ! dit Saroumane. Ces belles gens et petits seigneurs nous remettent sur le pavé. Viens ! » Saroumane se détourna pour partir, et Langue de Serpent le suivit d'un pas traînant. Mais au moment où Saroumane passait tout près de Frodon, un poignard étincela dans sa main, et il en porta un coup rapide. La lame dévia sur la cotte de mailles cachée et se cassa net. Une douzaine de hobbits, Sam en tête, bondirent en avant en poussant un cri et jetèrent le scélérat à terre. Sam tira son épée. « Non, Sam ! dit Frodon. Ne le tue pas, même maintenant. Et de toute façon, je ne veux pas qu'il soit mis à mort dans ce mauvais état d'âme. Il fut grand, d'une noble espèce sur laquelle on ne devrait pas oser lever la main. Il est tombé, et sa guérison nous dépasse, mais je voudrais encore l'épargner dans l'espoir qu'il puisse la trouver. » Saroumane se remit sur pied et fixa les yeux sur Frodon. Il y avait dans son regard en même temps de l'étonnement, du respect et de la haine. « Vous avez grandi, Semi-homme, dit-il. Oui, vous avez beaucoup grandi. Vous êtes sage, et cruel. Vous avez retiré toute douceur à la vengeance, et maintenant, il me faut partir d'ici l'amertume au coeur en reconnaissance de votre miséricorde. Je la hais et vous aussi ! Eh bien, je m'en vais et je ne vous inquiéterai plus. Ne comptez pas toutefois que je vous souhaite santé et longue vie. Vous n'aurez ni l'une ni l'autre. Mais ce n'est pas de mon fait. Je vous le prédis, simplement. » Il s'éloigna, et les hobbits ouvrirent un chemin pour son passage, mais on put voir blanchir les articulations de leurs mains, crispées sur leurs armes. Après un instant d'hésitation, Langue de Serpent suivit son maître. « Langue de Serpent ! appela Frodon. Vous n'êtes pas obligé de le suivre. Je ne sache pas que vous m'ayez fait aucun mal. Vous pouvez avoir ici repos et nourriture pendant quelque temps, jusqu'à ce que à vous ayez repris des forces et soyez en état de suivre votre propre chemin. » Langue de Serpent s'arrêta et se retourna vers lui, à demi prêt à rester. Saroumane fit demi-tour. « Aucun mal ? fit-il avec un petit rire sec. Oh non ! Même quand il se glisse au-dehors la nuit, ce n'est que pour contempler les étoiles. Mais n'ai-je pas entendu quelqu'un demander où se cachait le pauvre Lothon ? Tu le sais, n'est-ce pas, Serpent ? Veux-tu le leur dire ? » Langue de Serpent se tassa sur lui-même et dit d'un ton geignard : « Non, non ! » « Eh bien, je vais le faire, dit Saroumane. Serpent a tué votre Chef, ce pauvre petit type, votre gentil petit patron. N'est-ce pas, Serpent ? Il l'a poignardé dans son sommeil, je pense. Il l'a enterré, j'espère, bien que Serpent ait eu grand-faim ces derniers temps. Non, Serpent n'est pas vraiment gentil. Vous feriez mieux de me le laisser. » Un regard de haine sauvage parut dans les yeux rouges de Langue de Serpent. « C'est vous qui m'avez dit de le faire, vous m'y avez obligé », siffla-t-il. Saroumane rit. « Tu fais ce que Sharcoux dit toujours, n'est-ce pas, Langue de Serpent ? Eh bien, maintenant, il te dit : suis-moi ! » Il décocha un coup de pied dans la figure de Langue de Serpent, à plat ventre, après quoi, il se retourna et s'en fut. Mais là-dessus, il y eut un bruit sec : Langue de Serpent se dressa soudain, tirant un poignard caché, et, avec un grognement de chien en colère, il bondit sur le dos de Saroumane, lui tira la tête en arrière, lui trancha la gorge et s'enfuit en hurlant dans le chemin. Avant que Frodon ne pût se ressaisir ou dire un mot, trois arcs de hobbits vibrèrent, et Langue de Serpent tomba mort. À l'effroi des assistants, une brume grise s'amassa autour du corps de Saroumane, elle s'éleva lentement à une grande hauteur comme la fumée d'un feu et, sous la forme d'un corps enveloppé d'un linceul, s'estompa pardessus la Colline. Elle flotta un moment, tournée vers l'Ouest, mais de là vint un vent froid, elle s'infléchit et, sur un soupir se résorba en néant. Frodon abaissa sur le cadavre un regard de pitié et d'horreur, car sous ses yeux il sembla que de longues années de mort y étaient soudain révélées : il se ratatina, et le visage desséché ne fut plus que des lambeaux de peau sur un crâne hideux. Soulevant le pan du manteau sale étalé à côté, Frodon l'en recouvrit et se détourna. « Et voilà la fin de cela, dit Sam. Une vilaine fin, et je souhaiterais ne pas avoir dû y assister, mais c'est un bon débarras. » « Et la fin finale de la Guerre, j'espère », dit Merry. » « Je l'espère aussi », dit Frodon, en soupirant. Le tout dernier coup. Mais penser que cela devait se passer ici, à la porte même de Cul de Sac ! Parmi tous mes espoirs et toutes mes craintes, je ne me serais jamais attendu à cela en tout cas. » « Je n'appellerai cela la fin que lorsqu'on aura remis en ordre tout ce gâchis, dit Sam d'un air sombre. Et il y faudra beaucoup de temps et de peine. »     CHAPITRE NEUF LES HAVRES GRIS Le nettoyage nécessita assurément beaucoup de peine, mais il prit moins de temps que Sam ne l'avait craint. Le lendemain de la bataille, Frodon se rendit à Grand'Cave et libéra les détenus des Trous-prisons. L'un des premiers qu'ils trouvèrent fut le pauvre Fredegar Bolger, qui n'était plus du tout Gros Bolger. Il avait été pris quand les bandits, avaient fait sortir de leurs cachettes dans les Trous des Grisards près des collines de Scary, en les enfumant, une bande de rebelles qu'il menait. « Tu aurais mieux fait de venir avec nous, après tout, pauvre vieux Fredegar ! » dit Pippin, tandis qu'on ortait le malheureux, trop faible pour marcher. Il ouvrit un oeil et essaya vaillamment de sourire. « Quel est ce jeune géant à la voix forte ? murmura-t-il. as le petit Pippin ! Quel est ton tour de tête, maintenant ? » Et puis, il y avait Lobélia. La pauvre créature avait un aspect très âge et très maigre quand on la tira d'une troite et sombre cellule. Elle tint à sortir en clopinant sur ses propres pieds, et quand elle apparut, appuyée sur e bras de Frodon, mais étreignant toujours son parapluie, il y eut tant d'applaudissements et d'acclamations u'elle en fut tout a émue et s'en alla en larmes. De toute sa vie, elle n'avait jamais été bien vue. Mais, accablée ar la nouvelle du meurtre de Lothon, elle ne, voulut pas retourner à Cul de Sac. Elle le rendit à Frodon et alla ejoindre sa propre famille, les Sanglebuc de Roccreux. À sa mort au printemps suivant elle avait après tout plus de cent ans Frodon fut en même temps surpris et rès ému : elle lui avait légué tout ce qui restait de sa fortune et de celle de Lothon pour venir en aide aux hobbits rivés de foyer par les troubles. Ainsi se termina cette inimitié. Le Vieux Will Piedblanc était resté dans les Trous-prisons plus longtemps que quiconque, et, bien qu'il eût eut-être été moins maltraité que certains, il fallait beaucoup de suralimentation avant qu'il ne pût reprendre on rôle de Maire, aussi Frodon accepta-t-il d'agir comme son Délégué jusqu'à ce que M. Piedblanc retrouvât sa forme. Son seul acte ès qualités fut de ramener les Shiriffes à leurs fonctions propres et à leur nombre normal. La tâche de débusquer les derniers bandits fut laissée à Merry et Pippin, et ce fut bientôt fait. Les bandes du Sud, à la nouvelle de la Bataille de Lézeau, s'enfuirent du pays et offrirent peu de résistance au Thain. Avant la Fin de l'Année, les quelques survivants furent encerclés dans les bois, et ceux qui se rendirent furent reconduits aux frontières. Cependant, les travaux de restauration allèrent bon train, et Sam fut très occupé. Les hobbits peuvent travailler comme des abeilles quand l'humeur et la nécessité les prennent. Il y eut alors des milliers de mains volontaires de tous âges, de petites mains agiles des garçons et filles hobbits à celles usées et calleuses des anciens et des vieilles. Avant la fin de Décembre, il ne restait plus brique sur brique des nouvelles Maisons des Shiriffes ou de quoi que ce fût de ce qu'avaient édifié les « Hommes de Sharcoux », mais les matériaux servirent à réparer maints vieux trous et à les rendre plus confortables et plus secs. On découvrit de grandes réserves de marchandises, de nourriture et de bière que les bandits avaient cachées dans des baraquements, des granges et des trous abandonnés, et surtout dans les tunnels de Grand'Cave et dans les anciennes carrières de Scary, de sorte que l'on fit bien meilleure chère en cette fin d'année que personne ne l'avait espéré. Une des premières choses accomplies à Hobbitebourg, avant même la destruction du nouveau moulin, fut le déblaiement de la Colline et de Cul de Sac et la restauration du Chemin des Trous du Talus. Le devant de la nouvelle sablière fut entièrement aplani et transformé en un grand jardin abrité, tandis que de nouveaux trous étaient creusés, sur la face sud, dans la Colline, et revêtus de brique. Le Numéro Trois fut rendu à l'Ancien, qui dit souvent, sans se soucier de qui pouvait l'entendre : « À quelque chose malheur est bon, comme je l'ai toujours dit. Et Tout est bien qui finit Mieux ! » Il y eut quelque discussion sur le nom à donner au nouveau chemin. On pensa à Jardins de la Bataille ou à Meilleurs Smials. Mais au bout d'un moment, on l'appela tout simplement, à la manière raisonnable des obbits, le Chemin Neuf. Cela resta une plaisanterie tout à fait dans le goût de Lézeau de le désigner sous le nom de Cul de Sharcoux. La perte et le dommage principaux étaient les arbres, car, sur l'ordre de Sharcoux, ils avaient été férocement coupés dans toute la Comté, et Sam en fut plus affligé que de tout le reste. En premier lieu, il faudrait longtemps pour remédier à ce dommage, et seuls ses arrière-petits-enfants, pensait-il, verraient la Comté comme elle devait être. Puis, soudain, un jour car il avait été trop occupé durant des semaines pour accorder une pensée à ses aventures il se rappela le don de Galadriel. Il sortit la boîte et la montra aux autres Voyageurs (car c'est ainsi que

« grandi. Vousêtessage, etcruel.

Vousavezretiré toutedouceur àla vengeance, etmaintenant, ilme faut partir d’ici l’amertume aucœur enreconnaissance devotre miséricorde.

Jelahais etvous aussi ! Ehbien, jem’en vais et jene vous inquiéterai plus.Necomptez pastoutefois quejevous souhaite santéetlongue vie.Vous n’aurez ni l’une nil’autre.

Maiscen’est pasdemon fait.Jevous leprédis, simplement. » Il s’éloigna, etles hobbits ouvrirent unchemin poursonpassage, maisonput voir blanchir lesarticulations de leurs mains, crispées surleurs armes.

Aprèsuninstant d’hésitation, LanguedeSerpent suivitsonmaître. « Langue deSerpent ! appelaFrodon.

Vousn’êtes pasobligé delesuivre.

Jene sache pasque vous m’ayez fait aucun mal.Vous pouvez avoiricirepos etnourriture pendantquelquetemps,jusqu’à ceque àvous ayez repris desforces etsoyez enétat desuivre votrepropre chemin. » Langue deSerpent s’arrêtaetse retourna verslui,àdemi prêtàrester.

Saroumane fitdemi-tour.

« Aucun mal ? fit-ilavec unpetit riresec.

Ohnon ! Même quand ilse glisse au-dehors lanuit, cen’est quepour contempler lesétoiles.

Maisn’ai-je pasentendu quelqu’un demander oùsecachait lepauvre Lothon ? Tulesais, n’est-ce pas,Serpent ? Veux-tuleleur dire ? » Langue deSerpent setassa surlui-même etdit d’un tongeignard : « Non, non ! » « Eh bien, jevais lefaire, ditSaroumane.

Serpentatué votre Chef, cepauvre petittype, votre gentil petit patron.

N’est-ce pas,Serpent ? Ill’a poignardé danssonsommeil, jepense.

Ill’a enterré, j’espère, bienque Serpent aiteugrand-faim cesderniers temps.Non,Serpent n’estpasvraiment gentil.Vousferiez mieux deme le laisser. » Unregard dehaine sauvage parutdanslesyeux rouges deLangue deSerpent.

« C’estvousquim’avez ditde le faire, vousm’yavez obligé », siffla-t-il. Saroumane rit.« Tu faisceque Sharcoux dittoujours, n’est-cepas,Langue deSerpent ? Ehbien, maintenant, ilte dit : suis-moi ! » Ildécocha uncoup depied dans lafigure deLangue deSerpent, àplat ventre, après quoi,ilse retourna ets’en fut.Mais là-dessus, ilyeut unbruit sec :Langue deSerpent sedressa soudain, tirant unpoignard caché,et,avec ungrognement dechien encolère, ilbondit surledos deSaroumane, luitira la tête enarrière, luitrancha lagorge ets’enfuit enhurlant danslechemin.

AvantqueFrodon nepût seressaisir ou dire unmot, troisarcsdehobbits vibrèrent, etLangue deSerpent tombamort. À l’effroi desassistants, unebrume grises’amassa autourducorps deSaroumane, elles’éleva lentement à une grande hauteur commelafumée d’unfeuet,sous laforme d’uncorps enveloppé d’unlinceul, s’estompa par- dessus laColline.

Elleflotta unmoment, tournéeversl’Ouest, maisdelàvint unvent froid, elles’infléchit et,sur un soupir serésorba ennéant. Frodon abaissasurlecadavre unregard depitié etd’horreur, carsous sesyeux ilsembla quedelongues années demort yétaient soudain révélées : ilse ratatina, etlevisage desséché nefut plus quedeslambeaux de peau suruncrâne hideux.

Soulevant lepan dumanteau saleétalé àcôté, Frodon l’enrecouvrit etse détourna. « Et voilà lafin decela, ditSam.

Unevilaine fin,etjesouhaiterais nepas avoir dûyassister, maisc’estun bon débarras. » « Et lafin finale delaGuerre, j’espère », ditMerry. » « Je l’espère aussi »,ditFrodon, ensoupirant.

Letout dernier coup.Maispenser quecela devait sepasser ici, àla porte même deCul deSac ! Parmi tousmesespoirs ettoutes mescraintes, jene me serais jamais attendu à cela entout cas. » « Je n’appellerai celalafin que lorsqu’on auraremis enordre toutcegâchis, ditSam d’un airsombre.

Etily faudra beaucoup detemps etde peine. »  . »

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