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Peut-on être à la fois, celui qui sait la vérité, et celui qui la cache ?

Publié le 05/01/2014

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Par définition, "mentir", est affirmer quelque chose que l'on sait être faux. On cherche à dissimuler le vrai et à cacher la vérité à autrui en vue d'une fin, d'un but,. Or dans le cadre du mensonge « a soi » l'homme serait alors son seul interlocuteur. C'est donc tout naturellement que l'on se pose les questions suivante : peut-on être à la fois, celui qui sait la vérité, et celui qui la cache? ? Pour répondre à cette question, nous montrerons, tout d'abord que le mensonge à soi-même nécessite donc une non connaissance de soi. Ensuite, par la fonction, l'inconscient, et à travers la mauvaise foi, nous montrerons que, nous avons la possibilité de se mentir à soi-même, de multiples manières. Enfin, nous analyserons les limites, du mensonge à soi, avec l'illustration de maladie mentale. Tout d'abord, l'individu, est tout à fait capable, de mentir à autrui, dans la mesure où, autrui ne connait pas la vérité ; On peut donc dissimuler cette vérité, sous ce que l'on appelle communément « un mensonge. Si autrui arrive à croire à un mensonge que nous produisons pourquoi n'arriverions pas nous même à croire à notre propre mensonge puisqu'il parait convaincant ? Rappelons que le sujet récepteur du mensonge ne connait pas tout de nous.  Il est donc envisageable dans un premier temps que nous, individu, puissions nous mentir aussi bien à nous même. Effectivement nous pouvons penser que chaque personne n'ait...

« peut­être de mauvaise foi car par elle passons sous le couvert la responsabilit é d’un   comportement odieux. Mais, si je veux faire preuve de mauvais­foi, il faut que je manie le   mensonge en toute  âme et conscience afin de le rendre convaincant pour moi­m ême   ; la   conscience n'y croira alors pas, le mensonge  à soi, par la mauvaise foi, est tout bonnement   impossible. C’est ainsi que nous d ébouchons sur le fait que  la conscience est directement li é à nos   actes. De cette mani ère, aucune de mes pens ées ne peut  m' échapper. C'est de cette fa çon que   Descartes,  à travers ses  m éditation m étaphysique , montre que notre conscience est directement   en relation avec nos pens ées   ; d’o ù sa c élèbre citation "je pense, donc je suis   ». Par l à, il entend   dire que l' être qui pense, existe et  poss ède forcement une conscience. Ainsi, la nature de cette   conscience, propre  à chaque individu, est que je suis int égralement responsable de mes pens ées   induisant  mes choix et ce que je fais de cette derni ère.  Si je pense, c'est que je poss ède une   conscience. Si on en suit ce raisonnement, la totalit é de mes pens ées, de ce que je fais  ne peut   se produire, sans que j'en ai pleinement conscience. Ce pourquoi si je souhaite cacher une v érit é   ou la transformer ma conscience ne saurait  échapper  à la v érit é, à ce que mon  être sait, au fond   de lui. Dans ce cas, vouloir se mentir  à soi­m ême, serait alors vouloir masquer ce que je sais, ce   que la conscience ne serait pas en mesure de faire puisque par d éfinition la conscience est   :   l’intuition plus ou moins clair qu’un sujet poss ède de ses  états ou de ses actes . Donc si, on peut affirmer que nous sommes en mesure de mentir  à un tiers, quand l'occasion se   pr ésente n éfaste  à notre encontre, nous ne pouvons toujours pas dire qu’il est possible de nous   mentir  à nous­m êmes. En effet, le mensonge est intentionnel   : il r ésulte de ce que l’on appelle   l’intentionnalit é de la conscience, c’est­ à­dire Le fait que la conscience soit toujours vis ée de   quelque chose (un but). Ici, pour cacher une v érit é qui nous mettrai dans une situation   inconfortable ou bien tout simplement pour se prot éger ou encore pour se valoriser au yeux des   autres comme l’eut d émonter Pierre Bourdieu avec ce qu’il appelle les Tard­venus   : Qui ne   poss èdent aucuns codes  à l’origine et qui vont essayer de s’en affecter pour se valoriser   socialement. Cette exemple nous montre bien que l'homme peut donc toujours porter un   masque, il ne couvrira en aucun cas sa conscience, qui elle connaitra toujours la v érit é. Ce pourquoi hormis des maladies ayant atteinte sur le psychisme telle que des n évroses o ù là   l’individu n’aurait pas pleinement conscience de ses actes, de ses pens ées. Effectivement   à   l’inverse d’un homme psychologiquement  équilibr é qui lui fabriquerait le monde et aurait   conscience du monde et de la r éalit é qui l’entoure , le d éséquilibr é lui, ne voit pas la r éalit é,   s’enferme hors d’elle. Le n évros é n’aura jamais l’impression d’ être d éficient au niveau de sa   conscience puisqu’il adaptera inconsciemment la r éalit é en fonction de ses n évroses.  Pour conclure, comme nous avons vu que notre conscience n’est pas s éparable de nous m ême,   qu’il n’y est pas de dualit é. En effet, se cacher une v érit é, dont on sait pertinemment, le vrai, est   inconcevable. Cependant, l'homme tend parfois  à montrer le caract ère pleinement inconscient   de ses actes, sans craindre, les cons équences trop importantes, qui lui sont attribu és suite  à une   erreur commise. On peut donc dire que se mentir  à soi­m ême, est impossible puisque le  . »

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