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Pionnier 11 deuxième sonde spatiale lancée par les Américains vers la planète Jupiter

Publié le 16/12/2011

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jupiter

 

Les Américains, qui ont déjà lancé le 3 mars 1972 une sonde électronique « Pionnier 10 « vers Jupiter, sonde qui devrait passer au cours de la première semaine de décembre 1973 à 140 000 kilomètres au-dessus de l'énorme planète, ont réalisé le 6 avril 1973, soit treize mois après, le lancement parfaitement réussi à l'aide d'une fusée « Atlas-Centaure « d'une deuxième sonde : « Pionnier 11 «, de même poids que la précédente : 257 kg et emportant une douzaine d'instruments scientifiques.

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« On possède peu de renseignements techniques sur la capsule soviétique Saliout 2.

Beaucoup plus petite que le Skylab américain, elle pèse 25 tonnes (contre 80 tonnes pour Skylab), re­ présentant un volume utile de cent mètres cubes et une vingtaine de mètres de longueur après arrimage du Soyouz.

Saliout comprend succes­ sivement : un boyau étroit d'environ 2 mètres de long, un local de 3 rn de diamètre contenant une partie des équipements scientifiques, un.

autre boyau puis une superficie de travail de 4 mètres de diamètre répartie en trois salles et une plate-forme avec fauteuils où devaient prendre place les trois cosmonautes.

Trois pe­ tites salles font suite, dont deux enferment des appareils pour études médico-biologiques et la troisième l'équipement principal de bord.

Expérience américaine Skylab Skylab, laboratoire spatial constituant le troi­ sième étage d'une fusée géante Saturne V, a été lancé par cette dernière le 14 mai, sans cos­ monautes à bord, ceux-ci devant la rejoindre par la suite, lancés à bord d'une capsule Apollo qui viendra s'arrimer à elle.

La mise en orbite s'est effectuée à 435 km au-dessus de la Terre, mais si les quatre panneaux de cellules solai­ res situés à l'extrémité du télescope se sont correctement déployés, les deux grands pan­ neaux solaires, d'une superficie de 8,50 rn sur 9 rn placés de chaque côté de la structure se sont incomplètement déployés, ce qui allait priver Skylab d'une partie de son énergie électri­ que et risquait de fortement compromettre la réussite de la mission.

La N.A.S.A.

a alors décidé de réorganiser le programme de vol et de retarder, de ce fait d'une dizaine de jours, l'envol des trois cos­ monautes, ceux-ci devant avoir pour mission d'essayer de débloquer avant tout les panneaux solaires.

Le 25 mai, la capsule « Apollo », emportant avec elle dans l'espace les cosmonautes Charles CoNRAD, commandant de bord, qui a précédem­ ment participé, en décembre 1969, au second voyage sur la Lune, Paul WEITZ et Joseph KERWIN, médecin, était lancée par la fusée Saturne lB, moins puissante que Saturne V et, après trois corrections d'orbite, s'est parfaite­ ment arrimée à Skylab.

C'est la date du 27 mai qui a constitué le « grand jour » durant lequel les cosmonautes ont commencé à sauver l'expérience Skylab.

Ils sont arrivés à déployer un parasol de sept mètres sur huit qui, en protégeant la paroi de Skylab privée de son revêtement thermique, a fait tomber la température de 50 à 27 degrés environ, ce qui a rendu vivable l'intérieur de la station spatiale.

Mais la défaillance, le 1er juin, de deux bat­ teries de 250 watts réduisait encore les sources d'énergie électrique rendues déjà très faibles par l'absence de fonctionnement de deux pan­ neaux solaires, dont l'un des deux avait été arraché et l'autre bloqué.

C'est alors que fut tentée, le 7 juin, l'opération de la dernière chance pour la poursuite de la mission Skylab : le déblocage et le déploiement partiel du pan­ neau solaire resté replié, dont l'apport en énergie électrique compenserait alors la panne des deux batteries.

Il fallut que les cosmonautes, le corps flottant dans l'espace à 435 km d'altitude, avec des « cordons ombilicaux » les reliant au Skylab, assemblent le long de la paroi extérieure de l'engin les cinq éléments d'une main cou­ rante en aluminium permettant à Charles Con­ rad d'aller sectionner la petite pièce d'alumi­ nium qui empêchait, en le coinçant, le déploie­ ment du panneau solaire.

Celui-ci fut décoincé en partie et ces opérations « acrobatiques » qui durèrent près de quatre heures, permirent la poursuite normale de la mission.

La chaleur du soleil assura ensuite le déblocage complet du panneau solaire, ce qui fournit une produc­ tion d'environ 2 000 watts d'électricité.

C'est le 18 juin que les cosmonautes de la station Skylab dépassaient le record de durée dans l'espace détenu jusqu'ici avec 23 jours 18 heures et 22 minutes par l'équipage soviétique formé de G.

Dobrovolski, V.

Patsaiev et V.

Volkov qui périrent tragiquement le 29 juin 1971, à bord de Soyouz 11 lors de la rentrée dans l'atmosphère.

Les trois cosmonautes américains ont pour­ suivi toutes leurs expériences scientifiques d'as­ tronomie solaire, d'études sur les ressources terrestres et de tests médicaux, avec quatre sorties dans l'espace, puis ont amerri le 22 juin à 14,50 h dans l'Océan Pacifique, laissant dans l'espace une station spatiale fonctionnant avec 90 % de ses possibilités pour la prochaine expérience d'arrimage par un nouvel équipage de cosmonautes américains.

Après avoir passé 28 jours dans l'espace, les trois passagers du Skylab ont subi quelques malaises : étourdissements et nausées dus à leur réadaptation à la pesanteur terrestre.

Mais ces malaises ont été de courte durée et absolu­ ment sans gravité.

Le Skylab, dans son ensemble : navette de transport Apollo et laboratoire orbital, repré­ sente une longueur de 36 rn, une largeur de 7 rn, un volume utile de 407 m2 et un poids total de 80 tonnes.

Il comporte : la capsule Apollo (navette triplace), le télescope solaire, formé de quatre panneaux de cellules solaires en forme d'ailes de moulin à vent, d'une sur­ face totale de 111 m2, le sas de cinq mètres de long et 4 m3 de volume habitable, qui sert de communication entre la navette et le labo­ ratoire orbital et dispose d'une porte par la­ quelle les cosmonautes peuvent sortir ·dans le vide, et le laboratoire lui-même (Orbital Work­ shop), comportant l'atelier des expériences puis la « villa », comme l'ont appelée les journa­ listes, c'est-à-dire le lieu d'hébergement des cosmonautes, avec chambre individuelle pour chacun d'eux, qui couchait en hamac, salle de douche, toilettes, salle à manger, petite cuisine et, enfin, le grand réservoir servant à entrepo­ ser les déchets.. »

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