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Platon

Publié le 14/08/2012

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  • Penser: " Un discours que l’âme se tient tout au long à elle-même sur les objets qu’elle examine " Théétète, 189 e (traduction Auguste Diès 1926).
  • Socrate parlant de la maïeutique: " Mon art de maïeutique a même attributions générales que le leur [les accoucheuses]. La différence est qu’il délivre les hommes et non les femmes et que c’est les âmes qu’il surveille en leur travail, non point les corps. Mais le plus grand privilège de l’art que, moi, je pratique est qu’il sait faire l’épreuve et discerner, en toute rigueur, si c’est apparence vaine et mensongère qu’enfante la réflexion du jeune homme, ou si c’est fruit de vie et de vérité. " Théétète, 150c (traduction Auguste Diès 1926).
  • " La vraie cause, la voici: accoucher les autres est contrainte que le dieu m’impose; procréer est puissance dont il m’a écarté. " Théétète, 150c (traduction Auguste Diès 1926).
  • " Il est tout à fait d’un philosophe, ce sentiment: s’étonner. La philosophie n’a point d’autre origine, et celui qui a fait d’Iris la fille de Thaumas a l’air de s’entendre assez bien en généalogie. " Théétète, 155d (traduction Auguste Diès 1926).
  • " Cela montre quel effort s’impose : d’ici-bas vers là-haut s’évader au plus vite. L’évasion, c’est de s’assimiler à Dieu dans la mesure du possible : or on s’assimile en devenant juste et saint dans la clarté de l’esprit. "Théétète, 176b (traduction Auguste Diès 1926).
  • " Mais l’âme ne raisonne jamais mieux que quand rien ne la trouble, ni l’ouïe, ni la vue, ni la douleur, ni quelque plaisir, mais qu’au contraire elle s’isole le plus complètement en elle-même, en envoyant promener le corps et qu’elle rompt, autant qu’elle peut, tout commerce et tout contact avec lui pour essayer de saisir le réel. " Phédon, 65c (traduction Emile Chambry 1965).
  • " Tant que nous serons en vie, le meilleur moyen, semble-t-il, d’approcher de la connaissance, c’est de n’avoir, autant que possible, aucun commerce ni communion avec le corps, sauf en cas d’absolue nécessité, de ne point nous laisser contaminer de sa nature, et de rester purs de ses souillures, jusqu’à ce que Dieu mous en délivre. " Phédon, 67a (traduction Emile Chambry 1965).
  • " Donc, les maux ne cesseront pas pour les humains avant que la race des purs des authentiques philosophes n’arrive au pouvoir ou que les chefs des cités, par une grâce divine, ne se mettent à philosopher véritablement. " Lettre VII.
  • " C’est qu’il nous faudra nécessairement pour nous défendre, mettre en question la thèse de notre père Parménide et, de force, établir que le non-être est sous un certain rapport, et que l’être, à son tour, en quelque façon n’est pas. " Sophiste, 241d (traduction Auguste Diès 1985).
  • " Ainsi il est clair que le mouvement est réellement non-être, encore qu’il soit être en ce qu’il participe à l’être. " Sophiste, 256d (traduction Auguste Diès 1985).
  • " Il m’est impossible de trahir la cause de la justice, car je crains que ce ne soit une impiété, lorsqu’on l’attaque en ma présence, de perdre courage et de ne pas me porter à son secours, tant que j’aurais un souffle de vie et la force de parler. " République, livre II 368c (traduction Emile Chambry 1982).
  • " A moins repris je, que les philosophes ne deviennent rois dans les Etats, ou que ceux qu’on appelle à présent rois et souverains ne deviennent de vrais et sérieux philosophes, et qu’on ne voie réunies dans le même sujet la puissance politique et la philosophie, à moins que d’autre part une loi rigoureuse n’écarte des affaires la foule de ceux que leurs talents portent vers l’une ou l’autre exclusivement, il n’y aura pas, mon cher Glaucon, de relâche aux maux qui désolent les Etats, ni même, je crois, à ceux du genre humain ; jamais, avant cela, la constitution que nous venons de tracer en idée ne naîtra, dans la mesure où elle est réalisable, et ne verra la lumière du jour. " République, livre V 473d-e (traduction Emile Chambry 1982).
  • " La méthode dialectique est la seule qui, rejetant successivement les hypothèses, s’élève jusqu’au principe même pour assurer solidement ses conclusions, la seule dont il est vrai de dire qu’elle tire peu à peu l’œil de l’âme du grossier bourbier où il est enfoui et l’élève en haut en prenant à son service et utilisant pour cette conversion les arts que nous avons énumérés. " République, livre VII 533d (traduction Emile Chambry 1982).
  • " Tenons donc pour assuré que tous les poètes, à commencer par Homère, soit que leur fictions aient pour objet la vertu ou toute autre chose, ne sont que des imitateurs d’images et qu’ils n’atteignent pas la vérité ... "République livre X 601a (traduction Emile Chambry 1982).
  • " Les mêmes objets paraissent brisés ou droits, selon qu’on les regarde dans l’eau ou hors de l’eau, concaves ou convexes suivant une autre illusion visuelle produite par les couleurs, et il est évident que tout cela jette le trouble dans notre âme. " République livre X 602c-d (traduction Emile Chambry 1982).
  • " Une vie sans examen ne vaut pas la peine d’être vécue " Apologie de Socrate 38a (traduction Emile Chambry 1965).
  • " Athéniens, je vous sais gré et je vous aime, mais j’obéirai au dieu plutôt qu’à vous, et tant que j’aurai un souffle de vie, tant que j’en serai capable, ne comptez pas que je cesse de philosopher, de vous exhorter et de vous faire la leçon. " Apologie de Socrate 29d (traduction Emile Chambry 1965).
  • " C’est que mes efforts ne viseront pas à faire croire à la compagnie que ce que je dis est vrai – ce n’est là pour moi que l’accessoire – Mais à me le faire croire autant que possible à moi-même. " Phédon 91b (traduction Emile Chambry 1965).
  • " … Amis des Formes … Fils de la terre… " Le Sophiste 248a – 248c (traduction Diès 1985).
  • " Tout ce qui naît, naît nécessairement par l’action d’une cause, car il est impossible que quoi que ce soit puisse naître sans cause. " Timée – 28a (traduction Rivaud 1985).
  • " Or, il est absolument évident pour tous que l’ouvrier a contemplé le modèle éternel. Car le Monde est la plus belle choses qui sont nées et l’ouvrier est la plus parfaite des causes. " Timée – 29a (traduction Rivaud 1985).
  • " Car ce que l’Etre est au devenir, la vérité l’est à la croyance. " Timée – 29c (traduction Rivaud 1985).
  • " [Celui qui a formé le devenir et le Monde] était bon, et en ce qui est bon, nulle envie ne naît jamais à nul sujet. Exempt d’envie, il a voulu que toute choses naquissent le plus possible semblables à lui. Que tel soit le principe essentiel de Devenir et du Monde, on aura pleinement raison d’accepter cette opinion de la bouche d’hommes sages. " […] " Le Dieu a voulu que toute choses fussent bonnes : il a exclu, autant qu’il était en son pouvoir, tout imperfection, et ainsi, toute cette masse visible, il l’a prise, dépourvue de tout repos, changeant sans mesure et sans ordre et il l’a amenée du désordre à l’ordre, car il avait estimé que l’ordre vaut infiniment mieux que le désordre. " Timée – 29e – 30a (traduction Rivaud 1985).
  • " Cette âme nous élève au-dessus de la terre, en raison de son affinité avec le ciel, car nous sommes une plante non point terrestre, mais céleste. Et en effet c’est du côté du haut, du côté où eut lieu la naissance primitive de l’âme, que le Dieu a suspendu notre tête, qui est comme notre racine et, de la sorte, il a donné au corps tout entier la station droite. " Timée – 90a (traduction Rivaud 1985).
  • " Quelle est donc l’activité qui est chère au dieu et qui lui fait cortège ? Il n’y en a qu’une et elle tient en un vieux proverbe selon lequel le semblable sera cher au semblable si celui-ci est mesuré, tandis que les êtres démesurés ne sont chers ni les une ni les autres, ni à ceux qui ont le sens de la mesure. Or c’est dieu qui, pour nous, doit être au degré suprême la mesure de toutes choses, tellement plus que ne l’est l’homme qu’invoquent certains. Il est donc nécessaire, pour plaire à un tel être, de faire tout son possible pour devenir comme lui, en vertu de quoi celui d’entre nous qui est sage sera aimé du dieu, car il lui ressemble […] "Les Lois – Chapitre IV, 716 c (traduction Anissa Castel-Bouchouchi).
  • " Il n’y a rien qui soit ni un bien, ni un mal ; tandis qu’il existe deux choses, dont l’une est un bien, le savoir, et l’autre un mal, la sotte ignorance. " Euthydème – 281e (traduction Léon Robin).
  • " Peut-être en réalité sommes-nous morts. C’est ainsi qu'un jour, j’ai entendu dire à un savant homme que notre vie présente est une mort, que notre corps est un tombeau. " Gorgias – 493a (traduction A. Croiset).
  • " Etant donné donc ces deux maux, commettre l’injustice et la subir, nous disons que le plus grand est de la commettre, et que la subir en est un moindre. " Gorgias – 509c (traduction A. Croiset).
  • " En ce qui me concerne, je suis bien près de penser que personne, parmi les sages, ne pense qu’aucun homme se trompe de son plein gré, ou accomplisse rien de honteux et de mauvais de son plein gré ; car ils savent bien que tous ceux qui accomplissent des actions honteuses et mauvaises les accomplissent malgré eux. " Protagoras – 345 d-e.

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