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Poincaré, Raymond

Publié le 23/02/2013

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1   PRÉSENTATION

Poincaré, Raymond (1860-1934), homme d'État français, qui a occupé à trois reprises les fonctions de président du Conseil et a été président de la République française de 1913 à 1920.

2   UN RÉPUBLICAIN NATIONALISTE

Né à Bar-le-Duc (Meuse), Raymond Poincaré fait ses études à l'université de Paris, devient avocat et est élu à la Chambre des députés en 1887, où il représente le département de la Meuse. Dreyfusard, il se montre alors fermement attaché à la République, lorsque le régime traverse plusieurs crises graves, et prend la tête des « républicains de gauche « qui, malgré leur nom, se situent au centre. Sa carrière politique, qui l'avait imposé depuis longtemps comme l'un des leaders de la droite modérée, prend un nouveau tournant avec la crise d'Agadir : la France, en dépit de l'opposition allemande, cherche depuis longtemps à étendre son influence sur le Maroc ; et l'Allemagne, pour obliger la France à lui offrir des compensations territoriales, tente en 1911 de prendre pied à Agadir. Président du Conseil de janvier 1912 à janvier 1913, il dénoue la crise en cédant à l'Allemagne des territoires français en Afrique en échange du renoncement allemand au Maroc, mais affiche sa fermeté, se déclarant prêt à la guerre si celle-ci apparaissait inévitable. Dans cette éventualité, il travaille au rapprochement avec la Grande-Bretagne et la Russie et au réarmement français. Élu président de la République en 1913, il est l'un des artisans de l'« Union sacrée « regroupant tous les partis politiques au sein d'un gouvernement d'union nationale après le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Les difficultés politiques et militaires qui marquent l'année 1917 l'incitent, en dépit de l'antagonisme qui les avaient opposés dans le passé, à appeler Georges Clemenceau au poste de président du Conseil. Les deux hommes ont en commun le refus de toute paix négociée avec l'Allemagne.

3   DE LA FERMETÉ FACE À L’ALLEMAGNE…

Élu au Sénat au terme de son mandat présidentiel (1920), Poincaré est de nouveau nommé président du Conseil en janvier 1922. Confronté à une grave crise financière marquée par un affaiblissement considérable du franc, consécutif à l'accroissement du déficit budgétaire, de la masse monétaire et de l'endettement public, Poincaré tente, afin de rétablir la situation des finances publiques, d'obtenir le paiement des réparations dues par l'Allemagne en vertu des dispositions du traité de Versailles. Lorsque l'Allemagne interrompt le versement des réparations, il prend la décision, malgré l'opposition des Anglo-Saxons, de faire occuper la Ruhr (voir Ruhr, occupation de la). Cette opération se solde par un échec, en raison de la résistance passive opposée par les Allemands et Poincaré doit accepter le plan Dawes, qui prévoit le rééchelonnement des paiements allemands.

4   …AU FRANC POINCARÉ

Raymond Poincaré démissionne à la veille de la victoire de la gauche aux élections législatives de 1924.

Revenu au pouvoir de 1926 à 1929, Poincaré parvient en 1928 à stabiliser le franc au cinquième de sa valeur avant-guerre (le franc Poincaré) et à rétablir la confiance des marchés financiers, affaiblie par la politique du Cartel des gauches. La maladie l'éloigne définitivement du pouvoir à partir de 1929.

Grande figure de la vie politique française, et plus encore de la IIIe République, Poincaré est l'incarnation de cette bourgeoisie de centre-droit, laïque et républicaine, modérée et profondément nationaliste qui, à l'exception de l'Union sacrée (1914-1917) et du Cartel des gauches (1924-1925), a gouverné la France sans discontinuer de 1912 à 1929. Il reste dans l'histoire comme l'homme qui a su rassembler les Français face à l'Allemagne entre 1912 et 1919 et comme celui qui a su trouver une solution à la crise financière que connaissait la France depuis la fin de la Première Guerre mondiale.

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« la concernant ou concer­ nant les enfants.

La concer ­ nant elle pourra faire valoir le fait qu'elle exerce depuis un certain temps une acti­ vité artistique ou commer­ ciale sous le nom de son conjoint ou même qu'elle porte ce nom depuis plusieurs années.

Concernant les enfants, elle pourra relever l'inconvénient que constitue le fait d'avoir une mère por­ tant un nom différent du leur: L'autorisation dof1née par le juge peut être définitive, mais aussi provisoire .

Il peut ainsi prévoir que le droit de por- ~cle264duCode'cjvil: ter le nom de l'ex-mari durera tant que la femme aura un enfant du couple sous sa garde.

En outre, le mari peut toujours saisir le tribunal pour demander que la femme soit privée de ses droits sur le nom si celle-ci en fait mau­ vais usage.

• Le cas du remariage: Le droit acquis par la femme de porter le nom de son mari tombe automatique­ ment en cas de remariage.

La femme acquiert dans ce cas le droit d'user du patronyme de son nouveau mari ; il serait injuste qu'elle LA LOI ET VOUS A,rticle 3oQ : .

· puisse en plus user de celui de son ancien conjoint • Droit de la femme en cas de séparation de corps : En cas de sépara­ tion de corps, la femme conserve le droit d'user du nom patronymique de son conjoint.

Dans ce cas, en effet, le mariage n'est pas dissous.

Ses principaux effets subsistent.

Le mari peut demander à ce que sa femme soit pri­ vée de ce droit .

A lui, dans ce cas, de se prévaloir d'un intérêt particulier à voir sa femme privée de son droit « A la suite du divorce, chacun des époux reprend J'usage de son nom .

Toutefois , dans les cas prévus aux arti­ cles 237 et 238 (divorce pour rupture de la vie commune), la femme a le droit de conser­ ver l'usage du nom du mari lorsque le divorce a été demandé par celui-ci.

Dans les autres cas, la femme pourra conser­ ver l'usage du nom du mari soit avec l'accord de celui-ci, soit avec 1' autorisation du juge, si elle justifie qu'un intérêt particulier s'y attache pour elle ou pour les enfant s.

>>. »

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