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Poincaré Raymond, 1860-1934, né à Bar-le-Duc (Meuse), cousin d'Henri Poincaré, homme d'État français.

Publié le 23/11/2013

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Poincaré Raymond, 1860-1934, né à Bar-le-Duc (Meuse), cousin d'Henri Poincaré, homme d'État français. Ministre dès 1893, il fut président du Conseil et ministre des Affaires étrangères de janvier 1912 à janvier 1913. C'est alors qu'il fut élu président de la République par l'ensemble de la droite. Avant la Première Guerre mondiale, il travailla énergiquement à renforcer la défense de la France et, en particulier, ses alliances avec la Grande-Bretagne et la Russie. Pendant la guerre, il anima lui-même l'union sacrée, puis, quand surgit la crise de 1917, il fut obligé de nommer son vieil adversaire Clemenceau à la présidence du Conseil. Après le traité de Versailles, renchérissant sur le nationalisme du « Tigre », il exigea que l'Allemagne s'acquittât des réparations qu'elle devait payer. Déçu par l'échec de sa politique, il renonça à solliciter un second mandat et, redevenu sénateur de la Meuse en 1920, se fit l'avocat d'une application intégrale des traités. Poincaré redevint président du Conseil et ministre des Affaires étrangères (15 janvier 1922-8 juin 1924). Il fit occuper la Ruhr par les troupes françaises en 1923. La victoire du Cartel des gauches provoqua sa démission, mais il revint à la présidence du Conseil, en 1926, pour constituer un gouvernement d'union nationale, dans lequel il prit le portefeuille des Finances. Disposant de la confiance des milieux d'affaires, Poincaré entreprit une politique de redressement financier qui aboutit à la création d'une nouvelle monnaie fondée sur l'or, le « franc Poincaré ». Malade, il démissionna le 27 juillet 1929 et consacra sa retraite à achever la rédaction de ses mémoires, dont la publication avait commencé en 1926 ( Au service de la France ). Il avait été élu à l'Académie française en 1909.

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