Devoir de Philosophie

Samson Scène V.

Publié le 12/04/2014

Extrait du document

Samson Scène V. DALILA. Il s'éloigne, il me fuit, il emporte mon âme ; Partout il est vainqueur : Le feu que j'allumais m'enflamme ; J'ai voulu l'enchaîner, il enchaîne mon coeur. O mère des Plaisirs, le coeur de ta prêtresse Doit être plein de toi, doit toujours s'enflammer ! O Vénus ! ma seule déesse, La tendresse est ma loi, mon devoir est d'aimer. Echo, voix errante, Légère habitante De ce beau séjour, Echo, monument de l'amour, Parle de ma faiblesse au héros qui m'enchante. Favoris du printemps, de l'amour et des airs, Oiseaux dont j'entends les concerts, Chers confidents de ma tendresse extrême, Doux ramage des oiseaux, Voix fidèle des échos, Répétez à jamais : Je l'aime, je l'aime. FIN DU TROISIEME ACTE. ACTE QUATRIEME Scène I. LE GRAND-PRETRE, DALILA. LE GRAND-PRETRE. Oui, le roi vous accorde à ce héros terrible ; Mais vous entendez à quel prix : Découvrez le secret de sa force invincible, Qui commande au monde surpris ; Un tendre hymen, un sort paisible, Dépendront du secret que vous aurez appris. DALILA. Que peut-il me cacher ? il m'aime : L'indifférent seul est discret ; Samson me parlera, j'en juge par moi-même : L'amour n'a point de secret. Scène II. DALILA. Secourez-moi, tendres Amours, Amenez la paix sur la terre ; Scène V. 17 Samson Cessez, trompettes et tambours, D'annoncer la funeste guerre ; Brillez, jour glorieux, le plus beau de mes jours. Hymen, Amour, que ton flambeau l'éclaire ; Qu'à jamais je puisse plaire, Puisque je sens que j'aimerai toujours ! Secondez-moi, tendres Amours, Amenez la paix sur la terre. Scène III. SAMSON, DALILA. SAMSON. J'ai sauvé les Hébreux par l'effort de mon bras, Et vous sauvez par vos appas Votre peuple et votre roi même : C'est pour vous mériter que j'accorde la paix. Le roi m'offre son diadème, Et je ne veux que vous pour prix de mes bienfaits. DALILA. Tout vous craint en ces lieux ; on s'empresse à vous plaire. Vous régnez sur vos ennemis ; Mais de tous les sujets que vous venez de faire, Mon coeur vous est le plus soumis. SAMSON ET DALILA, ensemble. N'écoutons plus le bruit des armes ; Myrtes amoureux, croissez près des lauriers ; L'amour est le prix des guerriers, Et la gloire en a plus de charmes. SAMSON. L'hymen doit nous unir par des noeuds éternels. Que tardez-vous encore ? Venez, qu'un pur amour vous amène aux autels Du dieu des combats que j'adore. DALILA. Ah ! formons ces doux noeuds au temple de Vénus. SAMSON. Non, son culte est impie, et ma loi le condamne ; Non, je ne puis entrer dans ce temple profane. DALILA. Si vous m'aimez, il ne l'est plus. Arrêtez, regardez cette aimable demeure. C'est le temple de l'univers ; Tous les mortels, à tout âge, à toute heure, Scène III. 18

« Cessez, trompettes et tambours, D'annoncer la funeste guerre ; Brillez, jour glorieux, le plus beau de mes jours.

Hymen, Amour, que ton flambeau l'éclaire ; Qu'à jamais je puisse plaire, Puisque je sens que j'aimerai toujours ! Secondez-moi, tendres Amours, Amenez la paix sur la terre. Scène III.

SAMSON, DALILA. SAMSON. J'ai sauvé les Hébreux par l'effort de mon bras, Et vous sauvez par vos appas Votre peuple et votre roi même : C'est pour vous mériter que j'accorde la paix.

Le roi m'offre son diadème, Et je ne veux que vous pour prix de mes bienfaits. DALILA. Tout vous craint en ces lieux ; on s'empresse à vous plaire.

Vous régnez sur vos ennemis ; Mais de tous les sujets que vous venez de faire, Mon coeur vous est le plus soumis. SAMSON ET DALILA, ensemble. N'écoutons plus le bruit des armes ; Myrtes amoureux, croissez près des lauriers ; L'amour est le prix des guerriers, Et la gloire en a plus de charmes. SAMSON. L'hymen doit nous unir par des noeuds éternels.

Que tardez-vous encore ? Venez, qu'un pur amour vous amène aux autels Du dieu des combats que j'adore. DALILA. Ah ! formons ces doux noeuds au temple de Vénus. SAMSON. Non, son culte est impie, et ma loi le condamne ; Non, je ne puis entrer dans ce temple profane. DALILA. Si vous m'aimez, il ne l'est plus.

Arrêtez, regardez cette aimable demeure.

C'est le temple de l'univers ; Tous les mortels, à tout âge, à toute heure, Samson Scène III.

18. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles