Tendances techniques relevées au 48e Salon international de la machine agricole

« contenant des pastilles qui représentent 72 tonnes d'uranium enrichi.

Les crayons baignent dans l'eau chargée d'absorber la chaleur dégagée par la fis­ sion des noyaux d'uranium ; cette eau, qui va servir pour le transport de la chaleur, est maintenue sous pression à 155 kg par cm 2 pour ne pouvoir bouillir, ce qui a fait adopter pour ce type de chaudières le terme de « centrales à eau préssurisée ».

Les « échangeurs de chaleur » ont pour office de faire passer par des faisceaux de tubes d'une lon­ gueur totale de 72 km par échangeur la chaleur de l'eau radioactive des circuits primaires à l'eau des circuits secondaires.

La vapeur obtenue met en mouvement, en se détendant par refroidissement, les turbines haute et basse pression, réalisation du cycle de transformation de la chaleur en énergie qui va permettre d'actionner les alternateurs char­ gés de produire de l'électricité.

Il y a bien sûr, les protestations des écologistes ou, plus simplement des gens qui, sans pouvoir le démontrer scientifiquement, considèrent l'énergie nucléaire comme extraordinairement polluante et dangereuse.

Mais le programme de production française d'électricité nucléaire est bien arrêté depuis l'adoption au début de 1974 du grand plan d'installations nucléaires par le gouvernement Pier­ re Messmer, avec une réorganisation du plan éta­ blie par les services du ministère de l'Industrie et de la Recherche au cours du 3• trimestre 1975, l'étude de cette réorganisation le 23 juillet 1975 par un comité interministériel et l'accord obtenu à l'Ely­ sée le 6 août 1975 par un Conseil interministériel dirigé par le président de la République M.

Giscard d'Estaing, programme qui engage pour les années à venir douze nouvelles tranches de construction de centrales nucléaires.

Toujours réalisées par la société Framatome, vont ainsi suivre le~ mises en service puis le cou­ plage avec Electricité de France des centrales nucléaires suivantes : -Bugey, sur le Rhône, dans l'Isère, avec quatre réacteurs; -Dampierre, sur la Loire, dans le Loiret ; - Tricastin, dans la Drôme, etc, puis les autres centrales prévues.

En 1985, selon les projets du gouvernement français, 70 % de l'énergie électrique produite devrait être d'origine nucléaire.

La France à l'heure des montres électroniques à quartz La vente des montres électroniques à quartz, qu'elles soient du type à affichage permanent par « cristaux liquides » ou à affichage numérique, intermittent -l'heure se lisant grâce à une pression digitale sur un bouton -commencent à prendre de l'extension en France, après avoir connu en 1976 un essor important aux Etats-Unis et au Japon.

Aux Etats-Unis les ventes de 1976 ont porté sur 7 millions de montres et, au Japon, sur 5,5 millions.

Dans le monde, en 1975 quinze millions de mon­ tres à quartz avaient été vendues, soit déjà quatre fois plus qu'en 1974.

L'organisation industrielle de la fabrication des montres électroniques se prépare ainsi, actuelle­ ment, en France : - La société américaine « Texas instruments >> possède à Villeneuve-Loubet, entre Antibes et Nice, une usine de composants électroniques dans laquelle elle emploie 1 600 personnes.

Au début de 1977, elle est entrée en contact avec l'industrie hor­ logère française en vue de pouvoir intensifier à par­ tir de son usine la fabrication des éléments de mon­ tres électroniques à affichage numérique intermit­ tent qu'elle produit déjà en série, sans pouvoir encore satisfaire à la demande.

- Montrelec, qui groupe plusieurs sociétés françaises d'horlogerie et a reçu du ministère de l'Industrie une aide au développement qui sera répartie sur trois ans, entreprend la fabrication des montres à quartz, soit à affichage numérique, soit à affichage à aiguilles, et espère produire en 1977 une centaine de milliers de montres à cristaux liqui­ des.

La société allemande Eurosil et la société amé­ ricaine A.M.I.

lui assurent la livraison du circuit intégré.

- La société Jaz S.A., connue surtout pour ses réveils et qui occupe 1 500 personnes, est bien adaptée maintenant à la fabrication des montres électroniques à quartz, sa production dans ce domaine ayant augmenté en 1976 de 165% par rapport à l'année précédente.

Jaz est aujourd'hui le premier distributeur en France des montres électroniques.

La société, alliée à « Union Carbide » qui est le premier fabricant mondial de piles, vient de lancer sur le marché une montre bracelet électronique à cristaux liquides, et va sortir en automne 1977 un modèle de réveil à quartz qui doit être fabriqué en grande série à par­ tir de 1978.

Précisons que les réveils à quartz comportent deux fois moins de pièces détachées que les horlo­ ges à transistors, avec une précision de marche quelque cinquante fois supérieure.

- La société « Vedette », installée à Saverne, en Alsace, et qui emploie 680 personnes, est actuelle­ ment la première société française pour la fabrica­ tion des réveils à quartz.

Elle s'organise pour pro­ duire en grande série des calibres à quartz pour réveils.

- La société « W atermann », surtout connue pour ses stylos, doit aborder le marché de la montre électronique en commercialisant sous son nom la production de la société suisse « Modules électroniques» du groupe Nepro Watch, à la pointe du progrès de l'électronique horlogère, avec des montres particulièrement plates et élégantes.. »