Xe Salon international de l'agriculture

« Volailles En France, on évalue actuellement à 61> mil­ lions environ le nombre de poules pondeuses.

Cet effectif se répartit en un très grand nombre d'élevages de dimensions et de techni­ cité très variables.

On peut distinguer trois types d'élevages : l'élevage artisanal, représentant 23 millions de poules pondeuses, l'élevage semi­ industrialisé, qui en représente 20 millions, et l'élevage industriel, qui en représente 22 mil­ lions.

- En deux ans, le marché de la pintade a plus que doublé, son tonnage passant de 11> 1>72 ton­ nes en 1969 à 35 000 tonnes en 1971, et cet essor s'est poursuivi en 1972 avec une augmen­ tation de production de l'ordre de 20 à 25 o/o.

Œufs Avec une consommation moyenne de 215 œufs par an, les Français arrivent loin derrière les Israéliens : 420 œufs, les Américains : 318 œufs, les Anglais : 270 œufs, et les Allemands : 256 œufs.

Et cela au moment où la production française : 10,5 milliards d'œufs soit 4 '% du total mondial, devrait progresser de 20 o/o au cours du seul premier semestre 1973.

Légumes secs La France ne couvre q_'un peu plus de la moitié de ses besoins en légumes secs.

Les importations s'effectuent surtout à partir des Etats-Unis (haricots) et du Maroc (pois et len­ tilles), ainsi que d'Ethiopie, d'Espagne, du Liban et d'Algérie.

Les pays d'Amérique du Sud et les pays de l'Est européen ont peu fourni ces der­ nières années.

La consommation par tête est de l'ordre de 3 kg par an et l'utilisation en conserverie aug­ mente sensiblement mais reste faible.

Pour la majorité des exploitants, il s'agit d'une cul­ ture accessoire.

VIne En 1972, la récolte des vins aura été, comme on pouvait s'y attendre, moins importante qu'en 1971, soit à peu près 59 millions d'hectolitres contre plus de 61 millions d'hectolitres en 1971 (chiffres publiés par le ministère de l'Economie et des Finances).

Cette régression de la produc­ tion traduit une sensible diminution de la ré­ colte des vins de consommation courante dans les départements du Languedoc-Roussillon, qui passe de 53 à 48,5 millions d'hectolitres.

La ré­ colte des vins d'appellation contrôlée est, par contre, en augmentation de quelque 20 '%, pas­ sant de 8 à 10 millions d'hectolitres.

Le gaz naturel soviétique acheté par la France à l'U.R.S.S.

transitera par l'Italie et l'Allemagne Un accord a été conclu le 19 février dernier entre la France, l'Allemagne, l'Autriche, l'Italie et l'U.R.S.S.

pour l'itinéraire d'acheminement des deux milliards et demi de mètres cubes de gaz naturel que la France achètera annuellement à l'U.R.S.S.

à partir de 1976.

Cet itinéraire de transit, compliqué du fait que du gaz naturel soviétique doit être également fourni à l'Autri­ che et à l'Italie et que du gaz naturel liquéfié en provenance de l'Algérie doit aussi accéder au terminal en projet de Montfalcone, en Italie, sera le suivant : Baumgarten (près de Bratislava, en Tchécoslo­ vaquie), Gemona (près de Montfalcone), Kie­ fersfelden (à la frontière austro-allemande), puis branchement sur le réseau de gazoducs allemands, via Munich et Karlsruhe.

Lancement officiel du programme de construction de l'avion Mirage F 1 international Dans le courant du mois de mars, la revue « Aviation Magazine » annonçait que les so­ ciétés françaises Dassault-Bréguet et S.N.E.C.

M.A.

avaient signé un accord pour équiper l'avion de chasse Mirage F 1 avec un réacteur M 53 et indiquait : « un tel appareil, dont le développement est depuis longtemps souhaité par Dassault-Bréguet et la S.N.E.C.M.A., ne fut-ce que pour accélé­ rer la mise au point en vol du moteur prévu pour l'avion de combat futur de l'armée de l'air, n'avait pu jusqu'à présent voir le jour faute de crédits.

L'accord intervenu entre les industriels, en avance par rapport au feu vert gouvernemental, porte dans un premier stade sur deux avions et cinq moteurs.

Quelques jours après c Aviation-Magazine », le gouvernement français annonçait officielle­ ment sa décision de lancer.

l'avion de combat Mirage F-1 international équipé du moteur M 53 de la S.N.E.C.M.A.

Un communiqué du ministère de la Défense nationale signalait : « ce programme doit permettre d'améliorer les qualités de la cellule du Mirage F 1, en y adap­ tant le moteur M 53 qui offre une poussée su­ périeure avec une consommation spécifique ré­ duite :..

Le réacteur M 53 de 8,7 tonnes de poussée, prévu d'autre part pour équiper l'A.C.F., futur avion biréacteur de combat de l'armée de l'air française, doit permettre au F 1 international, à aile en flèche, d'atteindre la vitesse de 2 650 km/h.. »