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- Trouvé qui ?

Publié le 15/12/2013

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- Trouvé qui ? - Votre bonne pratique, et le pleurnichard aux cheveux noirs. - Impossible ! s'écria M. Pickwick avec la plus grande énergie. Où sont-ils, Sam ! où sont-ils ? - Chut ! chut ! » répéta le fidèle valet, et tout en aidant son maître à s'habiller, il lui détailla le plan de campagne qu'il avait dressé. « Mais quand cela se fera-t-il, Sam ? - Au bon moment, monsieur, au bon moment. » Le lecteur apprendra dans le subséquent chapitre, si cela fut fait au bon moment. Dans lequel M. Peter Magnus devient jaloux, et la dame d'un certain âge, craintive ; ce qui jette les pickwickiens dans les griffes de la justice. Chapitre 24 Quand M. Pickwick descendit dans la chambre où il avait passé la soirée précédente avec M. Peter Magnus, il le trouva en train de se promener dans un état nerveux d'agitation et d'attente, et remarqua que ce gentleman avait disposé, au plus grand avantage possible de sa personne, la majeure partie du contenu des deux sacs, du carton à chapeau, et du paquet papier gris. « Bonjour, monsieur, dit M. Magnus. Comment trouvez-vous ceci, monsieur ? - Tout à fait meurtrier, répondit M. Pickwick en examinant avec un sourire de bonne humeur le costume du prétendant. - Oui, je pense que cela fera l'affaire, monsieur Pickwick ; monsieur, j'ai envoyé ma carte. - Vraiment ! - Oui, et le garçon est venu me dire qu'elle me recevrait à onze heures. À onze heures, monsieur, et il ne s'en faut plus que d'un quart d'heure maintenant. - Ah ! c'est bientôt ! - Oui, c'est bientôt ! Trop tôt, peut-être, pour que ce soit agréable. Eh ! monsieur Pickwick, monsieur. - La confiance en soi-même est une grande chose dans ces cas-là. - Je le crois, monsieur. J'ai beaucoup de confiance en moi-même. Réellement, monsieur Pickwick, je ne vois pas pourquoi un homme sentirait la moindre crainte dans une circonstance semblable. Quoi de plus simple en somme, monsieur ? il n'y a rien là de déshonorant. C'est une affaire de convenances mutuelles, rien de plus. Mari d'un côté, femme de l'autre. C'est là mon opinion de la matière, monsieur Pickwick. - Et c'est une opinion très-philosophique. Mais le déjeuner nous attend, monsieur Magnus, allons. » Ils s'assirent pour déjeuner ; cependant malgré les vanteries de M. Magnus, il était évident qu'il se trouvait sous l'influence d'une grande agitation, dont les principaux symptômes étaient des essais lugubres de plaisanterie, la perte de l'appétit, une propension à renverser les tasses et la théière, et une inclination irrésistible à regarder la pendule, toutes les deux secondes. « Hi ! hi ! hi ! balbutia-t-il en affectant de la gaieté, mais en tremblant d'agitation ; il ne s'en faut plus que de deux minutes, monsieur Pickwick. Suis-je pâle, monsieur ? - Pas trop. » Il y eut un court silence. « Je vous demande pardon, monsieur Pickwick. Avez-vous jamais fait cette sorte de chose, dans votre temps ? - Vous voulez dire une demande en mariage ? - Oui. - Jamais ! répliqua M. Pickwick avec grande énergie, jamais ! - Alors vous n'avez pas d'idées sur la meilleure manière d'entrer en matière ? - Eh ! je puis avoir quelques idées à ce sujet ; mais comme je ne les ai jamais soumises à la pierre de touche de l'expérience, je serais fâché si vous vous en serviez pour régler votre conduite. M. Magnus jeta un autre coup d'oeil à la pendule : l'aiguille marquait cinq minutes après onze heures. Il se retourna vers M. Pickwick en lui disant : « Malgré cela, monsieur, je vous serai bien obligé de me donner un avis. - Eh bien ! monsieur, répondit le savant homme avec la solennité profonde qui rendait ses

« Chapitre 24 Dans lequel M.Peter Magnus devientjaloux,etladame d’un certain âge,craintive ;ce qui jette lespickwickiens dansles griffes delajustice.

Quand M. Pickwick descenditdanslachambre oùilavait passé lasoirée précédente avec M. Peter Magnus,ille trouva entrain desepromener dansunétat nerveux d’agitation et d’attente, etremarqua quecegentleman avaitdisposé, auplus grand avantage possibledesa personne, lamajeure partieducontenu desdeux sacs,ducarton àchapeau, etdu paquet papier gris. « Bonjour, monsieur,ditM. Magnus.

Commenttrouvez-vous ceci,monsieur ? – Tout àfait meurtrier, réponditM. Pickwick enexaminant avecunsourire debonne humeur le costume duprétendant. – Oui, jepense quecela fera l’affaire, monsieur Pickwick ; monsieur, j’aienvoyé macarte. – Vraiment ! – Oui, etlegarçon estvenu medire qu’elle merecevrait àonze heures.

Àonze heures, monsieur, etilne s’en fautplus qued’un quart d’heure maintenant. – Ah ! c’est bientôt ! – Oui, c’est bientôt ! Troptôt,peut-être, pourquecesoit agréable.

Eh !monsieur Pickwick, monsieur.

– La confiance ensoi-même estune grande chosedanscescas-là. – Je lecrois, monsieur.

J’aibeaucoup deconfiance enmoi-même.

Réellement, monsieur Pickwick, jene vois paspourquoi unhomme sentirait lamoindre craintedansunecirconstance semblable.

Quoideplus simple ensomme, monsieur ? iln’y arien làde déshonorant.

C’estune affaire deconvenances mutuelles,riendeplus.

Marid’uncôté, femme del’autre.

C’estlàmon opinion delamatière, monsieur Pickwick. – Et c’est uneopinion très-philosophique.

Maisledéjeuner nousattend, monsieur Magnus, allons. » Ils s’assirent pourdéjeuner ; cependant malgrélesvanteries deM. Magnus, ilétait évident qu’il se trouvait sousl’influence d’unegrande agitation, dontlesprincipaux symptômes étaientdes essais lugubres deplaisanterie, laperte del’appétit, unepropension àrenverser lestasses etla théière, etune inclination irrésistibleàregarder lapendule, touteslesdeux secondes. « Hi ! hi !hi !balbutia-t-il enaffectant delagaieté, maisentremblant d’agitation ; ilne s’en faut plus quededeux minutes, monsieur Pickwick.Suis-jepâle,monsieur ? – Pas trop. » Il yeut uncourt silence. « Je vous demande pardon,monsieur Pickwick.Avez-vous jamaisfaitcette sorte dechose, dans votre temps ? – Vous voulez direunedemande enmariage ? – Oui. – Jamais ! répliqua M. Pickwick avecgrande énergie, jamais ! – Alors vousn’avez pasd’idées surlameilleure manièred’entrerenmatière ? – Eh ! jepuis avoir quelques idéesàce sujet ; maiscomme jene les aijamais soumises àla pierre detouche del’expérience, jeserais fâchésivous vousenserviez pourrégler votre conduite.

M. Magnus jetaunautre coupd’œil àla pendule : l’aiguillemarquait cinqminutes aprèsonze heures.

Ilse retourna versM. Pickwick enluidisant : « Malgré cela,monsieur, jevous serai bien obligé deme donner unavis. – Eh bien ! monsieur, réponditlesavant homme aveclasolennité profonde quirendait ses. »

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