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Un appel de la Société protectrice des animaux en faveur des animaux abandonnés

Publié le 06/12/2011

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Comme chaque année au moment des départs en vacances, il est prévisible que de nombreux animaux, en particulier chiens et chats, vont se retrouver seuls, abandonnés sur la route ou dans un bois. Quelques-uns trouveront rapidement un nouveau maître, mais plus nombreux seront ceux recueillis par la S.P.A. (Société protectrice des animaux). Or cette association, qui souffre particulièrement de l'étroitesse de son budget, ne peut pas toujours accueillir dans ses refuges tous les animaux abandonnés. Le nombre d'adoptions n'étant jamais aussi important que celui des abandons, de nombreux animaux doivent être sacrifiés.

« exposition intitulée « le Sahara avant le dé­ sert ».

Cette manifestation est organisée par le C.N.R.S., conjointement avec le Muséum.

De nombreux visiteurs seront certainement étonnés d'apprendre que le Sahara n'a pas toujours été un désert et que, il y a de cela quelques milliers d'années, le paysage était tout autre que celui de l'époque actuelle, et surtout que la faune et la flore aujourd'hui clairsemées étaient alors abondantes et totale­ ment différentes.

Cette phase humide qui est présentée au Muséum a eu une durée de 5 000 ans, durant la période de l'ère quaternaire à laquelle on a donné le nom de Néolithique.

Les lacs, nom­ breux à cette époque, occupaient de vastes superficies, et leur faune abondante compre­ nait beaucoup de poissons et de mollusques ainsi que des tortues.

Quant aux formations végétales, elles étaient représentées par des savanes herbacées et arbo­ rées.

On a pu se faire une idée de la faune peuplant ces biotopes grâce à différents fossi­ les qui ont pu être retrouvés ainsi qu'aux fres­ ques rupestres; on y rencontrait en particulier des éléphants, des lions, des léopards, des- ga­ zelles et des hippopotames.

Une condamnation exemplaire pour les chasseurs de flamants roses Quoiqu'un certain nombre d'espèces soient officiellement protégées, de nombreux chas­ seurs continuent à les détruire, parfois par ignorance, mais le plus souvent par intérêt.

Attirés par l'appât du gain, ces chasseurs peu consciencieux destinent parfois leur butin à leur consommation personnelle, le plus souvent à des restaurateurs ou bien encore à des em­ pailleurs d'animaux.

Pour ne parler que des oiseaux, le massacre des espèces protégées est grand .

Il est parfois l'œuvre de chasseurs isolés qui feignent d'igno­ rer la loi.

D'autres fois, il prend une allure plus officielle; il n'y a qu'à se rapporter aux controverses opposant depuis plusieurs années les chasseurs du sud-ouest de la France, grands destructeurs de tourterelles, et les défenseurs des oiseaux.

Les peines encourues par les contrevenants sont parfois si légères qu'ils peuvent continuer sans danger leur trafic.

Aussi les amis de la nature et particulièrement des oiseaux n'ont pu que se réjouir en apprenant la condamna­ tion infligée à deux chasseurs ayant tué onze flamants roses.

Ceux-ci font en effet partie des espèces protégées; leur chasse est interdite du­ rant toute l'année sur tous les départements français.

On a cependant très souvent à déplo­ rer des incidents de ce genre, et il n'est pas rare de retrouver aux abords des étangs médi.: terranéens des flamants blessés ou même morts sans que pour cela les coupables soient punis.

Or le 14 mars dernier, le tribunal d'instance de Montpellier a rendu un jugement qui enlève toute rentabilité financière au braconnage.

Il a en effet condamné les chasseurs à deux amen­ des de 700 F chacune, l'une pour chasse _ de nuit, l'autre pour avoir chassé une espèce pro , tégée.

Il les a en outre condamnés à verse1 3 000 F de dommages-intérêts à la Ligue pour la Protection des oiseaux.

Deux nouveaux parcs animaliers à Sigean (Aude) et Saint-Vrain (Essonne) Une nouvelle réserve d'animaux africains vient d'être ouverte au public.

Située dans l'Aude, au sud de Narbonne, elle s'étend en grande partie sur l'étang de Sigean et occupe une superficie d'une centaine d'hectares envi­ ron.

Assez semblable à la réserve de Thoiry (Yvelines), qui existe depuis 1966 et a éte créée par le même propriétaire, celle de Sigean offre aux visiteurs un parcours en voiture et un parcours à pied.

Le circuit en voiture permet en particulier de passer au milieu de lions, habituellement indifférents aux visiteurs .

On peut également traverser un parc à ours, toujours dangereux malgré la mine sympathique de ces animaux.

Le site est favorable à l'élevage des oiseaux aquatiques, représentés notamment ici par des flamants roses et des pélicans.

On y trouve également des zèbres, amateurs de grands espa­ ces, et qui contrairement à ce qui se passe dans beaucoup de zoos, disposent d'un terrain suf­ fisant pour s'ébattre sans contrainte.

Signalons également la présence de guépards, et surtout d'une ferme à alligators.

Celle-ci représente une nouveauté pour notre pays, alors qu'aux Etats-Unis, il en existe un certain nombre depuis quelques années.

Grâce à ces installa­ tions, on pratique l'élevage des jeunes alliga­ tors loin de leurs prédateurs, permettant ainsi la survie de l'espèce menacée de disparition à brève échéance.

Non loin de Paris, à Saint-Vrain dans l'Es­ sonne au sud-est d'Arpajon, par N.

449 et D 8, s'est ouvert le 12 juin une autre réserve qui comme comme celles de Thoiry et de Sigean permet de montrer aux visiteurs des animaux vivant en liberté.

Sont prévus des promenades botaniques à pied et un parcours en bateau sur la Juine.

Le parc de Saint-Vrain a été créé avec la participation de la Wild Animal Kingdom, qui, gérant un certain nombre de parcs zoologiques, leur fournit des animaux ayant toujours vécu en semi-liberté.

Le parcours en voiture, long de douze kilo­ mètres, permet notamment d'observer des anti­ lopes, des rhinocéros blancs, des lions, des tigres, des girafes, ainsi que des éléphants d'Afrique.

Les visiteurs pourront également emprunter un bateau pour un trajet de 5 km, qui leur permettra d'approcher des hippopota­ mes prenant leur bain ou des gibbons et des chimpanzés installés sur des îles.

Des promenades pédestres sont également pos­ sibles pour les amateurs de nature, et tout autour du plan d'eau on pourra approcher de nombreux animaux beaucoup plus familiers ou tout au moins pacifiques comme les otaries et les lamas.. »

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