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Publié le 13/09/2015

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10 fiches outils pour analyser un texte littéraire et organiser ses révisions.

Fiche 1 : Identifier et situer un texte.

1. Analyse du paratexte : titre(s), date de

parution, auteur…Quels sont les horizons

d'attente ? Quelles sont vos connaissances

littéraires et historiques sur cette époque ?

2. Type de discours dominant : narratif,

descriptif, argumentatif, informatif, injonctif.

Différentes formes de discours sont-elles

associées ? Quelle est la forme de discours

dominante ?

3. Genre du texte : poésie, roman, théâtre, texte

d'idées… est-il possible de déterminer le genre ?

quels sont les indices ?

Bilan : Quels outils vais-je utiliser en fonction de

ces premiers repérages ?

Quelles connaissances sont susceptibles de m'aider

pour analyser le texte ?

Fiche 2 : Analyser la situation d'énonciation.

1. Il faut toujours se demander qui parle ? à qui ?

dans quelles circonstances ? (moment, lieu )

Cependant en fonction du genre et du type de

texte, le vocabulaire utilisé n'est pas le même pour

identifier "ceux qui parlent" dans un texte.

2. On ne peut parler d'auteur que lorsque celui-ci

assume son identité, qu'il est le "garant" de son

texte (par ex. dans une autobiographie) ou lorsque

on cherche à caractériser le style ou l'univers

d'un écrivain (ex : "la syntaxe de Céline")

3. Dans un texte d'idées celui qui donne son

opinion peut-être appelé "auteur",

"argumentateur", "locuteur", ou encore

"émetteur", même si ces notions ne sont pas

équivalentes.

4. Dans un récit (roman, nouvelle, conte…) celui

qui parle est appelé narrateur.

5. Au théâtre, ce sont les personnages qui

échangent des propos ET SURTOUT PAS les

acteurs.

6. En poésie pour désigner celui qui parle on peut

tout simplement utiliser "le poète" et dans certains

cas le nom du poète.

7. Dans tous les cas il faut repérer les indices qui

permettent d'identifier l'émetteur du message et

les indices qui permettent de qualifier son attitude

par rapport à son message. (modalisateurs par

exemple)

8. On peut aussi s'interroger sur la place et la présence

du destinataire (récepteur).

9. Il faut bien faire attention aux paroles rapportées :

celui qui s'exprime présente des propos qui ne sont pas

les siens à l'aide du style direct, du style indirect, du

style indirect libre ou du discours narrativisé. Faire

notamment attention à l'emploi du pronom indéfini

"on".

Fiche 3 : Analyser le lexique

1. Quels sont les mots qui se répètent dans le texte ?

2. Quels sont les champs lexicaux dominants ? (pour

identifier un champ lexical relever les occurrences de

mots appartenant au même domaine) Astuce : il faut toujours

donner un nom à un champ lexical mais parfois on hésite entre

plusieurs noms… cette hésitation peut constituer une première piste

d'interprétation, une hypothèse de lecture à vérifier par la suite.

3. Pour chaque champ lexical se demander :

- quelle est son importance dans le texte ?

- quelle est sa place dans le texte ? se situe-t-il à un

endroit "stratégique" (début, milieu, fin) ou se répand-il

sur tout le texte ?

- quelles sont les éventuelles évolutions au sein du

champ lexical (exemple : les mots sont-ils de plus en

plus concrets/abstraits ?)

4. observer les éventuelles relations entre les champs

lexicaux : opposition ou complémentarité ?

Existe-t-il des effets de croisement ? (un mot appartient

à 2 champs lexicaux)

5. Analyser la connotation des mots :

-se demander si les mots ont une valeur méliorative (+)

ou péjorative (-)

6. Identifier le registre de langue (niveau de langue)

induit par l'emploi de certains mots (indispensable dans

les passages dialoguées pour caractériser les

personnages) :

-vulgaire, familier, courant, soutenu.

-utilisation d'un voc. argotique ou d'un jargon.

Bilan : à ce stade de l'étude des hypothèses de sens

peuvent déjà être clairement formulées. Les fiches

suivantes servent à démontrer comment les procédés

d'expression utilisés se mettent au service du

sens du texte.

Fiche 4 : Les figures de rhétorique.

(figures de style).

1. figures fondées sur l'analogie (les mots

suggèrent un relation de ressemblance ou d'identité

entre les éléments) : comparaison, métaphore,

personnification, allégorie, etc.

2. figures fondées sur la contiguïté (les réalités

évoquées sont si proches que les mots qui les

désignent peuvent se substituer les uns aux

autres) : métonymie, synecdoque.

3. figures fondées sur l'insistance : hyperbole,

gradation, anaphore, etc.

4. figures fondées sur l'atténuation :

euphémisme, litote (attention ! figure qui atténue

mais pour…insister)

5. figures fondées sur l'opposition :

antithèse, oxymore, antiphrase, etc.

Remarque : une figure ne style ne doit jamais être

relevée pour elle même : elle n'est pas un simple

ornement de la pensée mais se met au service

d'un sens qu'elle renforce.

Fiche 5 : La syntaxe.

1. Des observations simples pour commencer :

-les phrases sont-elles courtes ou longues ?

-quels sont les signes de ponctuation utilisés?

-comment passe-t-on d'une phrase à une autre ?

2. les types de phrase : (aidez-vous de la

ponctuation)

-y a-t-il des phrases affirmatives, interrogatives,

exclamatives, injonctives ? A quel endroit ? pour

évoquer quelle réalité ou quel sentiment ?

3. la construction des phrases.

-phrases verbales ou nominales ?

-phrases simples ou complexes ?

-juxtaposition ? coordination ? subordination ?

4. L'enchaînement des phrases.

-Les connecteurs logiques, chronologiques,

spatiaux apparaissent-ils ?

-Quel rôle jouent les signes de ponctuation ?

5. Les effets de construction.

Certaines constructions de phrase sont significatives. Il

faut notamment repérer les écarts par rapport à la

"norme" grammaticale: inversions, ruptures dans la

construction, ellipses de mots. Voir aussi le cas de la

période

« d'expression utilisés se mettent au service du sens du texte. Fiche 4 : Les figures de rhétorique. (figures de style). 1.

figures fondées sur l'analogie (les mots suggèrent un relation de ressemblance ou d'identité entre les éléments) : comparaison, métaphore, personnification, allégorie, etc. 2.

figures fondées sur la contiguïté (les réalités évoquées sont si proches que les mots qui les désignent peuvent se substituer les uns aux autres) : métonymie, synecdoque. 3.

figures fondées sur l'insistance : hyperbole, gradation, anaphore, etc. 4.

figures fondées sur l'atténuation : euphémisme, litote (attention ! figure qui atténue mais pour…insister) 5.

figures fondées sur l'opposition : antithèse, oxymore, antiphrase, etc. Remarque : une figure ne style ne doit jamais être relevée pour elle même : elle n'est pas un simple ornement de la pensée mais se met au service d'un sens qu'elle renforce. Fiche 5 : La syntaxe. 1.

Des observations simples pour commencer : -les phrases sont-elles courtes ou longues ? -quels sont les signes de ponctuation utilisés? -comment passe-t-on d'une phrase à une autre ? 2.

les types de phrase : (aidez-vous de la ponctuation) -y a-t-il des phrases affirmatives, interrogatives, exclamatives, injonctives ? A quel endroit ? pour évoquer quelle réalité ou quel sentiment ? 3.

la construction des phrases. -phrases verbales ou nominales ? -phrases simples ou complexes ? -juxtaposition ? coordination ? subordination ? 4.

L'enchaînement des phrases. -Les connecteurs logiques, chronologiques, spatiaux apparaissent-ils ? -Quel rôle jouent les signes de ponctuation ? 5.

Les effets de construction. Certaines constructions de phrase sont significatives.

Il faut notamment repérer les écarts par rapport à la "norme" grammaticale: inversions, ruptures dans la construction, ellipses de mots.

Voir aussi le cas de la période Fiche 6 : Les verbes. 1.

les modes verbaux : -l'indicatif : les actions sont envisagées comme réelles -le conditionnel : les actions sont envisagée comme incertaines ou soumises à une condition. attention ! dans une phrase au style indirect le conditionnel équivaut à un futur dans le passé -le subjonctif : ce mode permet d'exprimer ce qui est possible, envisagé.

Très fréquent dans les subordonnées. -l'impératif : exprime l'ordre, la défense, l'interdiction, le conseil. -infinitif : forme impersonnelle du verbe, il permet parfois de généraliser -le participe : autre mode impersonnel qui permet souvent de donner des précisions sur les circonstances. 2.

Les temps verbaux. -le présent : -d' énonciation -de narration -de vérité générale -le futur : action à venir présentée comme certaine ; peut aussi avoir une valeur injonctive - le passé simple : dans un récit temps des actions de premier plan et des actions qui se succèdent les unes aux autres. -l'imparfait : dans un récit temps des actions de second plan et de la description.

Peut exprimer la répétition ou l'habitude. -les temps composés : exprime l'antériorité par rapport à une autre action conjuguée à un temps simple). Remarque : pour une lecture analytique on peut se poser des questions de ce type : -les temps renvoient-ils à des actions réalisées ou non réalisées ? à des faits concrets ou seulement envisagés? dans quelle mesure traduisent-ils les sentiments, les espoirs, les hésitations des personnages ou du locuteur? -les temps utilisés renforcent-ils la certitude du locuteur par rapport à son énoncé ? -les temps utilisés accélèrent-ils ou ralentissent-ils l'action ?. »

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