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Angkor - architecture.

Publié le 14/05/2013

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Angkor - architecture. 1 PRÉSENTATION Angkor, ancienne capitale du royaume khmer du Cambodge, entre la fin du IXe et le milieu du XVe siècle. Aujourd'hui site archéologique monumental, la cité d'Angkor (en khmer « la ville royale «, du sanskrit nagara) est inscrite au Patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1992. Ses vestiges, une cinquantaine de monuments, forment l'un des plus grands ensembles architecturaux au monde. 2 Au ANGKOR, CAPITALE DU ROYAUME KHMER VIe siècle, un petit État khmer, le royaume de Zhenla, se libère de la domination du Funan et s'épanouit sur la péninsule indochinoise. Cet État khmer tombe sous le joug du royaume malais de Srivijaya au siècle suivant. Puis au IXe siècle, profitant des raids javanais qui affaiblissent toute la région, Jayavarman II entreprend de rassembler les terres démantelées de l'ancien royaume de Zhenla ; il installe le centre du pouvoir à Hariharalaya (aujourd'hui Roulos), au nord du Tonlé Sap (le plus grand lac de la péninsule), et restaure à son profit le culte du Devaraja (le Dieu-Roi du shivaïsme). Ce règne marque la naissance du grand royaume khmer. L'un de ses successeurs, Yasovarman -- hindouiste de tradition shivaïte (régnant de 889 à 900 au moins) --, choisit d'installer sa capitale à une dizaine de kilomètres au sud-est de celle de son illustre prédécesseur, près de l'actuelle ville de Siem Reap. Cette cité primitive d'Angkor, qu'il nomme Yasodharapura, est construite autour de la colline (phnom) Bakheng. À sa suite, chacun des souverains khmers, en tant que Dieu-Roi, va édifier son propre temple et étendre le système d'irrigation de la ville...
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« 3. 4 Angkor Thom, ville-temple de Jayavarman VII Angkor Thom, ville du roi bouddhiste Jayavarman VII, reste fidèle au plan du temple hindou classique.

Cet ensemble est formé d’une muraille carrée de plus de 3 km de côté entourée de douves de 90 m de large.

L’enceinte englobe cinq tours et un temple-montagne bouddhique, appelé le Bayon.

Au sommet de ce dernier figurent de colossaux visages au sourire bienveillant et méditatif (le célèbre « sourire d’Angkor »), orientés vers les quatre points cardinaux.

Enfin, le sanctuaire abrite une statue de Bouddha méditant sur le serpent (naga) Muchilinda. 4 LA REDÉCOUVERTE DU SITE Le régime colonial français établi dans les années 1860 fait étudier le site, délaissé depuis le XVe siècle ; à partir de 1898, l’École française d’Extrême-Orient (EFEO) procède à des fouilles et à des restaurations de divers temples d’Angkor.

Cependant, le site est abandonné par les archéologues lors de la guerre civile cambodgienne qui sévit dans les années 1970 (coup d’État militaire de Lon Nol, puis contrôle du pays par les Khmers rouges de Pol Pot).

Les divers pillages et l’instabilité politique du Cambodge durant cette période accélèrent la détérioration des monuments. L’inscription d’Angkor au Patrimoine mondial de l’Unesco en 1992 — mais plus encore son inscription sur la liste du patrimoine en péril — permet de lancer un programme de sauvegarde du site, en partenariat avec les autorités cambodgiennes.

Après douze ans de travaux, l’avancement de la restauration a permis de retirer le site de la liste du patrimoine en péril ; il n’en demeure pas moins que l’immense ville des rois khmers est, aujourd’hui encore, dans sa majorité enfouie sous la jungle. L’ensemble de la région appartient au parc archéologique d’Angkor, créé en 1925. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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