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Architecte: Frank Lloyd Wright

Publié le 17/01/2022

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1867

Frank Lloyd Wright naît le 8 juin à Richland Center, Wisconsin.

1885

Il travaille pour l'architecte local, Allan D. Connover et suit des cours d'architecture à l'université du Wisconsin.

1887

Il part pour Chicago où il travaille dans le cabinet des architectes Adler et Sullivan.

1889

Il dessine les plans de sa maison et de son cabinet à Oak Park dans l'Illinois.

1893

Il quitte Adler et Sullivan pour s'installer à son compte.

1901

Construction de Davenport House.

1902

Construction de Fricke House et Willits House.

1904

Construction de la Martin House, des plus extravagantes Prairie Houses (dont la Dana House à Springfield, dans l'Illinois) et du Larkin Building, à Buffalo.

1905

Il visite le Japon.

1909

Il abandonne sa famille pour vivre avec Mlle Cheney, fait un voyage en Europe et, à son retour, commence à construire Taliesin, et la George C. Steward House, première commande de l'État de Californie.

1914

Taliesin est incendié.

1917

Il quitte Chicago pour Los Angeles et commence à utiliser le béton pour la construction de maisons résidentielles: Barnsdall (Hollyhock) House.

1921

Construction de la Miniatura (Alice Millard House).

1923

Construction d'Ennis House.

1932

Création d'une bourse de la fondation Wright à Taliesin.

1936

Kauffmann House (maison de la cascade) à Bear Run, en Pennsylvanie, et du Johnson Wax Company Administration Building à Racine, dans le Wisconsin.

1937

Construction de la première Usonian House et de la dernière Prairie House, la Johnson

House à Racine, dans le Wisconsin.

1940

Début des travaux du Florida Southern College.

1956

Construction de la tour Priee, à Bartlesville dans l'Oklahoma.

1959

Construction du Salomon R. Guggenheim Museum de New York.

Wright meurt à Taliesin West, le 9 avril.

« La seconde expérience qui marqua profon­ dément le jeune Wright fut les vacances d'été qu'il passa dans la ferme de son oncle à Spring: il y fit l 'apprentissage de l 'effort physique en même temps qu'il découvrit et apprit à respecter la terre, la nature et les ressources qu 'elles offraient.

Chose étonnante, Wright ne fait pas de longues études d'architecture.

Dès 1885, il tra­ vaille comme stagiaire dans le cabinet d'Allen O.

Connover , architecte et constructeur local du Wisconsin et doyen du département de génie civil à l'université.

Pendant les deux années qu'il passe chez Connover, Wright est autorisé à suivre des cours d'architecture à l'université.

Sa forma ­ tion se résume donc à moins de deux années d'études sur les quatre qui constituent le cursus complet.

En 1887, il part en effet pour Chicago.

Là, il est engagé dans le cabinet de l'architecte Joseph Lyman Silsbee , spécialisé dans les projets de maisons d'habitation dans le shingle style , un style typique de la côte est, simple mais élégant , dérivé en partie des travaux de Richard Norman Shaw et de ses contemporains britanniques.

Des éléments polygonaux Quelques mois plus tard, toujours en 1887, Wright entre au cabinet Adler et Sullivan.

Mais il n'oubliera jamais Silsbee et les leçons apprises auprès de lui.

Que ce soit dans ses premiers tra­ vaux des années 1890 ou dans ceux des années 1940, on retrouve dans les p lans de ses construc­ tions les éléments polygonaux chers à Silsbee .

Lorsque Wright rejoint Adler et Sullivan , leur cabi­ net est à l'aube d' un avenir brillant puisqu'il vient de recevoir commande pour la construction de l'Auditorium de Chicago.

Il s'agit d'un édifice complexe, à la fois par le plan et par la maîtrise technique qu'il nécessite.

Il doit en effet abriter une salle de plus de 4000 places- sans recours excessif à des piliers de soutènement -ainsi qu'un hôtel et un immeuble de bureaux.

Le tout doit tenir sur un terrain de surface restreinte, car le mètre carré coûte cher.

Le cabinet Adler et Sullivan obtient par la suite maintes autres commandes , dont le Wain­ wright Building et le Transportation Building pour la foire internationale de Chicago en 1893.

Wright a visité cette foire à plusieurs reprises et a été très impressionné, semble-t-il , par la reconstitution du temple maya d'Uxmal , un très bel exemple d'ar­ chitecture précolombienne, ainsi que par une rép lique réduite de moitié d'un temple en bois datant de la période Fujiwara , le Ho-o-clen japo­ nais.

Malgré d'incontestables affinités entre quelques-unes des réalisations de Wright et l'ar­ chitecture japonaise , l'Américain s'est toujours défendu d'une quelconque influence de l'art et du design orientaux sur ses travaux.

i La Raleigh House a à Mount Vernon , en Virginie .

Achevée en 1939 , celle-ci comporte tous les éléments d'une maison wrightienne typique: finitions fluides et toit cantilever.

Sa disposition est commune à maintes constructions résidentielles signées par l'architecte .

Le Marine County .....

Civic Center en Californie fut l'une des plus importantes commandes que reçut Wright.

Sa réalisation ,fut l'objet de tous ses soins.

Les principes auxquels obéit le plan de l'ensemble est directement issu de sa quête de formes et de structures non trad itionnelles.

En 1893 , Wright quitte le cabinet Adler et Sul­ livan pour s' installer à son propre compte.

Mais il n 'a pas attendu cette date pour se lancer sur le marché et répondre seul à un certain nombre de commandes.

Il s 'agit d' un ensemble de neuf constructions qu'il appelait ses " maisons clandes­ tines ••, notamment celles de George Blossom et de Thomas et Walter Gade.

Même si ces travaux n 'étaient pas vraiment en infraction avec le contrat qui le liait à ses employeurs, Wright s'était bien gardé de leur en parler .

Désormais indépendant, Wright réalise un an plus tard la Winslow House, un édifice monu­ mental qui synthétise les idéaux du classic isme sans pourtant avoir recours aux formes chères à ce style.

Mais l'architecte n'a pas encore le senti­ ment d 'avoir atteint son objectif.

Au cours de la décennie suivante , il poursuit sa quête d'expres­ sions architecturales en rapport plus intime avec les paysages et les matériaux offerts par les sites et l'environnement où il bâtit.

Des espaces qui se chevauchent et s'imbriquent Il s 'agit pour Wright une période riche en expé­ riences .

Celle-ci culmine en 1900 avec ce que l'on a appelé la Prairie House.

Longue et basse, pourvue de pignons qui se transforment en porches et en portes cochères , ces édifices sont en forme de L, de T ou de croix.

Par ailleurs , en ce qui concerne l'aménagement de l'espace inté­ rieur , la notion traditionnelle de la grande boîte architecturale contenant une série de boîtes plus petites est évitée par l'absence de cloisons de séparation fixes.

Wright leur substitue des écrans à hauteur d'homme , des piliers en maçonnerie et des meub les incorporés pour créer une série d'es­ paces qui s'imbriquent et suggèrent leur fonction.

La grande boîte s'ouvre vers le haut grâce à l'utilisation de ce que Wright appelait des écrans de lumière: une longue rampe de baies ininter­ rompues où rien ne s'oppose au passage de la lumière.

En dehors des bâtiments eux-mêmes , Wright conçoit souvent les meubles et le décor , y. »

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