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Arts et Culture: LE CORBUSIER

Publié le 26/01/2019

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l'unité est conforme aux principes architecturaux de Le Corbusier Elle est formée d'une ossature de béton armé posée sur de puissants pilotis qui cachent toutes les tuyauteries. Chaque appartement, composé d'éléments standardisés, est isolé de la structure de béton par un revêtement intermédiaire dé plomb, qui constitue une isolation efficace contre le bruit.
 
Du point de vue de l'espace habitable, l'unité traduit le souci de Le Corbusier de satisfaire les idéaux individualistes et collectifs. Chaque appartement ressemble à une villa, mais est intégré dans une collectivité verticale.
 
Sur le plan esthétique enfin, l'unité de Marseille atteste les vertus du béton. Le Corbusier, qui a rêvé toute sa vie de construire un bâtiment en acier, a dû se limiter au béton armé, étant donné la conjoncture économique de la France de l'après-guerre. Alors que certains critiques stigmatisaient son utilisation des matériaux bon marché, d'autres vantaient les riches effets qu'il savait tirer du béton, le hissant au rang d'un matériau noble et naturel comme la pierre.
 
L'apogée d'une carrière
 
L'exemple le plus représentatif des réalisations de sa maturité est la chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp, en Haute-Saône (1950-1955), qui marque l'apogée de sa carrière.
 
A cette occasion, Le Corbusier s'est servi des ruines de la chapelle primitive pour concevoir un édifice complexe, une sorte de sculpture qui, avec ses murs concaves et convexes, son toit en voile courbe évoque un navire chevauchant le paysage: c'est l'impression qu'elle produit lorsqu'on la contemple avec un peu de recul et en pèrspective. À l'intérieur, son plan de base suit les dénivellations du terrain: c'est ainsi qu'il faut descendre quelques marches pour gagner l'autel.
 
Le toit est la caractéristique la plus remarquable de Notre-Dame-du-Haut. Il est formé de deux «ailes» de béton armé soutenues par deux arcs-boutants également en béton qui servent aussi à porter les murs massifs en pierres de la région. L'intérieur est éclairé par des ouvertures creusées dans ces murs et par un «jour» laissé entre le toit et les murs extérieurs. Du côté extérieur, les murs forment également une chapelle, où la messe peut être dite en plein air. L'accès à la chapelle se fait par une route qui gravit la butte et se prolonge pour faire le tour de l'édifice, en une sorte de chemin de procession. Au fur et à mesure que l'on progresse sur ce chemin de ronde, la chapelle se présente sous des perspectives différentes, où se décomposent et s'alignent sur l'horizon de manière imprévue les différents éléments du bâti. Ce lieu de réflexion, de paix et de sérénité, propice aux pèlerinages, n'a pas peu contribué à la renommée de Le Corbusier en France et reste l'un de ses plus beaux fleurons.
 
Toujours plus loin
 
En 1951, Le Corbusier a enfin l'occasion de concevoir une ville, Chandigarh, la capitale du nouvel Etat du Pendjab et pièce maîtresse de l'Inde nouvelle de Nehru. Les plans sont achevés
 
La grande fluidité des lignes et .. un étonnant sentiment d'espace et de lumière sont très nettement sensibles dans la révolutionnaire villa Savoye à Poissy.
 
Les frontières habituelles entre volume intérieur et espace extérieur sont abolies.
 
en 1952 et, vers le milieu de l'année suivante, la mise en chantier de quelques-uns des bâtiments officiels commence. Le Corbusier concentre toutes son énergie sur les monuments du Capitole, la zone qui surplombe la ville et qui est dirigée vers les contreforts de l'Himalaya. Le Palais du gouverneur occupe la situation la plus élevée; le Parlement fait face à la Haute Cour; sur l'un de ses côtés se dresse le secrétariat d'État.
 
Une construction harmonieuse
 
Ces constructions de béton étaient bien adaptées au climat chaud et humide de l'Inde grâce à l'utilisation d'écrans solaires géants et de larges toits en ombrelle dessinant des coquilles ou des croissants. À l'entrée de l'édifice du Parlement (1953-1960), Le Corbusier a conçu un portail
 
Stéphane Couturier/Arcaid
émaillé sur lequel est illustrée la course du soleil, avec les solstices, les équinoxes et la longueur des jours et des nuits tout au long de l'année. Entre les bâtiments, Le Corbusier avait envisagé de placer des symboles et des signes affirmant son idée d'une harmonie totale entre les lois de la nature, les institutions humaines et la technologie. Pour ce qui était de l'Inde, il nourrissait l'espoir qu'elle saurait éviter le chaos de ce qu'il appelait le «premier âge de la machine» des années 1920 et trouver un juste équilibre entre l'urbain et le rural, le sacré et le séculaire, l'ancien et le moderne.
 
Malgré les compromis qu'il a parfois dû faire, Le Corbusier laisse derrière lui un important patrimoine architectural qui est bien plus qu'un riche ensemble de bâtiments: c'est une vision du futur, un passé remis en perspective, un vocabulaire élargi des formes architecturales.


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« Le Corbusier En 1908, Le Corbusier se rend à Pa ris.

Mais au lieu de fréquenter l'É cole des beaux -arts pour y recevoir une formation traditionnelle, il entr e dans l'atelier de l'architecte et entr epreneur de travaux publics Auguste Perret, un pionnier en matièr e d'util isation du béton armé dans la construction d'immeubles d'habitation.

C'est sous l'influence d'Auguste Perret que le goût de Le Corbusier évolue très vite vers un fonc­ tionnalisme -qui va bientôt se révé ler particuliè­ rement rigoureux -au détriment du style déco­ ra tif d'in spiration «Art nouveau », dont il s'était nourri jusqu'alors.

Cette évolution va se confirmer en 1910 lorsque l'architecte se plonge dans l'étude des arts décoratifs en Allemagne.

i La villa de A la famille Savoye, à Poissy, est conçue par Le Corbusier comme un continuum fonctionnel (1929-1931).

Parvenu à la villa, le chauffeur s'en gage sous les pilotis, circule autour du rez-{le -chaussée, dépos e les visiteurs sans aucune manœuvre devant la porte d'entrée, puis range son véhicule au garage ou poursuit sa route.

En 1953, .....

Le Corbusier réalise la chapelle Notre-Dame-{lu-Ha ut à Ronchamp (Haute-Sa ône).

Le Corbusier est vivement impressionné par la visite qu'il rend à l'arch itecte Pet er Behrens (1 868-1 940), re sponsable du premier projet d'ar­ chitectur e industrielle d'envergure du xx• siècle, et auquel son intérêt pour l'architecture et le design industriel avait valu de dessiner toute une gamme de produit s pour la société AEG.

Mais, de même qu'il avait puisé aux sources de l'Art nouveau et l'avait ensuite rejeté pour son manque de rigueur , Le Corbusier adopte une atti­ tude assez symétrique à l'égard des conceptions défendues par Peter Behrens : après s'être impré­ gné du fonctionnalisme allemand, il le récuse finalement assez vite pour son manque de «poé­ sie ».

Le Corbusier affirmait que le fonctionnal is-me n'engendrait pas nécess airement la beauté et que l'art et l'utilitair e étaient sans rapport l'un avec l'autre.

L'effet Dom-ino Lor sque la Premièr e Guerre mondiale interrompt sa carrière, Le Corbusier regagne la Suisse et com­ mence à con cevoir une série de projets qui contiennent en germe sa théorie architecturale.

Il s'agit des maisons Dom-i no dans les années 1914 -1915 , des maisons standardisées préfabri­ quées, grâce auxquelles Le Corbusier espérait pal­ lier les ravages de la guerre, tout en proposant à leurs occupants un logement fonctionnel et «Sur mesure », adapté à leur s besoins.

Une fois la guerre finie, Le Corbusier retourne à Paris.

En 1920, il fonde, avec le poète Paul Dermée et le peintr e Amédée Ozenfant, la revue ava nt-gardiste L'esprit nouveau.

C'est dans cette revu e qu'il publie une série d'articles traitant de la plani fication urbaine.

Certains de ces articles paraissent dès 1923 en un volume sous le titr e Ve rs une architecture.

Le Corbusier avait espéré participer à l'effort de reconstruction de la Fra nce et à la planific ation des villes nouvelles.

Or son activité se limite, à sa grande confusion, à la construction de maisons particuli ères et non pas d'immeubles.

Les maisons de Le Corbusier En 1922, Le Corbusier ouvre son atelier d'archit ec­ ture dans la rue de Sèvres avec son cousin Pierre Jeanner et, avec lequel il trava ille en étroite colla­ boration jusqu'en 1945.

Dans les années 1920, il s'affirme comme un architecte à part entière -et non comme un simple directeur tech nique -, le créateur -concepteur de villas cubistes de cou- ., leur blanche, comme la maison La Roche ·� (1923-1925), la villa Stein de Garches (1927) et � la villa Savoye, à Po issy (1929 -193 1).

� Dans l'architectur e de ces villas, Le Corbùsier � conjugue ses différentes sources d'inspiration � pour faire la démonstration visuelle de sa «théorie. »

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