Atelier du peintre, l' [Gustave Courbet] - étude du tableau.

« 3. 2 Les objets du dégoût Sur sa gauche sont symboliquement évoquées les choses qu’il réprouve : les états révolus de son art à travers un mannequin et un crâne, symboles de l’académisme et, posés sur le sol, les attributs démodés du romantisme (un poignard, une guitare et un sombrero).

On peut par ailleurs reconnaître parmi les personnages différents représentants de la société, un faucheur, un terrassier, un fossoyeur, un marchand d’étoffes, un vigneron, une fille publique, un arlequin, un braconnier assis au premier plan, dont la moustache effilée permet d’identifier Napoléon III.

Véritable pamphlet, cette partie du tableau pourrait également receler des portraits d’hommes politiques, des personnages publics contemporains, et personnifier des États comme la Chine et l’Italie. 3. 3 Les défenseurs du réalisme Sur la droite sont figurés les proches du peintre et les amateurs du monde de l’art qui le soutiennent dans sa démarche, parmi lesquels on peut reconnaître Charles Baudelaire, absorbé par son livre, le critique d’art et auteur du recueil d’articles Réalisme Champfleury, assis sur un tabouret, Pierre Proudhon, philosophe socialiste, représenté au fond du tableau à côté d’Alfred Bruyas, collectionneur et mécène de Courbet — il lui permet notamment d’organiser son exposition personnelle en 1855. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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