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Beatniks Teddy-boys Flower Power New Age Travellers

Publié le 30/03/2019

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1957

 

Beatniks

 

L'Amérique assiste à la naissance de la \"Beat Generation\". Ses idoles sont l'écrivain Jack Kerouac et le poète Allen Ginsberg. L'oeuvre maîtresse de Kerouac, \"Sur la route\", paraît en 1957 et dépeint une fuite sans but à travers les États-Unis, loin du monde bourgeois. Du jour au lendemain, cet ouvrage devient un livre culte. Un an auparavant, Ginsberg réglait ses comptes avec la société de consommation dans son recueil de poèmes, \"Howl and other poems\". Les beatniks sont attirés par les drogues et par le bouddhisme.

 

1958

 

Teddy-boys

 

Les Teddy-boys que l'on voit apparaître dans quasiment toutes les villes britanniques, tirent leur nom du style Edouard VII. Ils sont reconnaissables par leur chevelure peignée en arrière, à leurs semelles de crêpe et leurs longs manteaux au col de fourrure. Leur tenue extravagante est considérée par beaucoup comme de la provocation; les batailles dans les bals sont à l'ordre du jour.

 

1967

 

Flower Power

 

À la \"Beat Generation\" succèdent les hippies qui répandent leur devise - Flower Power - parmi les gens. Les enfants-fleurs prêchent inlassablement la religion de l'amour comme remède universel à tous les maux de la terre. Le sexe, la marijuana, le LSD et la musique pop sont les repères de leur vie. Le festival de Woodstock est un événement international.

 

1990

 

New Age Travellers

 

Des groupes de New Age Travellers débarquent en Grande-Bretagne. Leurs références sont la \"Beat Generation\" et les mouvements hippies. Ils se détachent volontairement de la société et de ses principes rigides et étriqués. Les New Age Travellers vivent dans des caravanes et des bus aménagés et se rencontrent lors de grands festivals de musique. Le haut lieu de ce mouvement est Glastonbury.

« L'écologie : du flower power à la prise de conscience "Sous les pavés la plage".

Ce slogan inscrit en lettres blanches sur les murs du Collège de France en mai 1968n'incitait pas seulement au rêve.

Il inaugurait la grande utopie du retour à la nature, il signalait la prise deconscience d'un environnement nécessairement pur puisque naturel.

Et tandis que qu'Yves Montand chantait ABicyclette, les communautés prenaient la route des Cévennes et de la haute Provence pour y réinventer lerousseauisme. Si les Français n'ont jamais vraiment cru à la bonté de la nature, les Américains eux, ont toujours su, du fait de leurhistoire originelle, qu'il fallait la dominer, mais aussi la protéger, et ainsi obtenir le meilleur d'elle-même qui nous rendmeilleur nous-mêmes.

C'est au XIXe, la théorie d'un des livres fondateurs du mouvement hippy Walden le journald'une retraite dans la forêt de l'est américain de Henri Thoreau.

L'auteur raconte sa vie quotidienne pendant deuxans passés en ermite au bord de l'étang de Walden, dans le Massachusetts "Je suis allé vivre dans les bois parceque je voulais ne vivre que les faits essentiels de la vie, je voulais apprendre ce que la nature avait à m'enseigner…Je voulais vivre intensément et en tirer l'essence.".

Entre autres influences, ce livre très simple amènera les gens du"flower power" à l'écologie. Mais jusque dans les années soixante, personne en Europe ou en Amérique ne s'est vraiment soucié des dégâts quel'homme pouvait infliger à la planète, imaginant qu'elle était inépuisable, que toute plante renaissait, que touteespèce survivait. Puis au tournant du siècle, de tous côté, ont retentit des cris d'alarme.

Une femme d'abord, une biologisteaméricaine, Rachel Carson, publie en 1962 un ouvrage qui fait scandale, soulève une violente polémique : LePrintemps silencieux.

Pour la première fois, sont dévoilés les ravages des pesticides utilisés massivement dansl'agriculture.

Elle dénonce, en effet, la contamination de l'environnement global de l'humanité par des substancespotentiellement dangereuses.

Rachel Carson n'a pas le temps de mesurer l'extraordinaire impact de son livre, ellemeurt en 1964.

Quatre ans plus tard, Sakharov prend le relais.

En 1968, il publie en samizdat, Réflexions sur leprogrès, la coexistence pacifique et la liberté intellectuelle.

Il y évoque tous les dangers qui menacent l'humanité :la bombe, la pollution il dénonce les pesticides le totalitarisme, la bureaucratisation, une standardisation morale etmentale : "L'indépendance, et la valeur de la personne humaine, le sens même de la vie humaine sont en péril".

Etles Réflexions connaissent une carrière foudroyante.

Publiées dans la clandestinité, non seulement elles circulent enRussie, mais elles passent à l'Ouest : quarante éditions, dix-huit millions d'exemplaires. D'autres rejoignent le mouvement : René Dumont, un agronome spécialiste des pays du Tiers-Monde, qui a publié en1962 L'Afrique est mal partie, dénonçant l'épuisement des terres et le mauvais usage des ressources, lecommandant Cousteau, qui après le succès de son premier film Le Monde du Silence décide de s'intéresser à laprotection de la nature... Les mouvements hippy, comme ceux issus de Mai 1968, prônent un vrai souci de la nature, une prise de consciencede nos devoirs.

Le mot écologie s'installe et apparaît dans la presse.

Inventé un siècle auparavant précisément en1866 par le biologiste allemand Haeckel, l'écologie (du grec oikos, habitat, et logos discours), définit les corrélationsentre les êtres vivants et le milieu qui les entoure.

Le mot est vite employé à tort et à travers pour devenir unterme de ralliement, une profession de foi : on est écologiste comme on est croyant, parce qu'on a une conviction,celle qu'il faut à tout prix protéger notre planète.

Ce "à tout prix" étant contesté par les tenants du progrèstechnique. L'écologie cependant se voit offrir un porte-voix : René Dumont se présente aux élections présidentielles françaisesde 1969, il récidivera en 1975.

En Hollande, en 1972, un mini-scandale éclate lorsque aux élections du conseilmunicipal d'Amsterdam, deux jeunes militants chevelus sont élus.

Ils se nomment eux-mêmes les kabouters (leslutins), et prônent le vélo contre l'auto, l'agriculture biologique contre les pesticides, la lutte contre la spéculationimmobilière par la légitimation des squat, et la vente libre du haschich.

Le mouvement essaime dans toute laHollande et finalement, évolue très rapidement vers l'étiquette verte.

En Allemagne, les Grunen, les Verts se fontconnaître à la même époque.

Les Verts français les rejoindront progressivement. Des mouvements associatifs naissent aussi.

Souvent, il s'agit d'un groupement pour une action précise, qui ensuiteévoluera plus activement.

Le meilleur exemple reste Greenpeace.

Fondée en 1971 en Colombie britannique, à l'originepour s'opposer aux essais nucléaires américains sur l'île de Amchitka, cette association rencontre un tel succès quele collectif directeur décide de continuer.

Greenpeace lutte contre les essais nucléaires sur toute la planète en juillet1985 un de leur bateau est détruit, et un photographe tué par des agents secrets français en Nouvelle Zélandecontre les pollutions dans les mers et les océans par le pétrole et les rejets de déchets nucléaires.

Ses bureaux,dans le monde entier, fonctionnent bénévolement et tiennent à jour les cartes de la pollution mondiale, étantinformés par des agents bénévoles, parfois au plus haut niveau. Il faut dire que la naissance de cette tendance, qui devient un mouvement, trouve sa justification dans descatastrophes de plus en plus graves, de plus en plus menaçantes, correspondant en tous points à ce qu'avaient. »

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