BELLY Léon-Adolphe-Auguste : Pèlerins allant à La Mecque
Publié le 17/01/2022
Extrait du document

Dans la peinture académique française de la seconde moitié du xrxe siècle, l'orientalisme occupe une place importante...

«
BELL Y
Léon-Adolphe- Auguste
Pèlerins allant
à La Mecque
Né à Saint-Omer , 182 7
Mort
à Paris , 1877
Dans la peinture académique française de la
seconde moitié du xrx e siècle , l' orientalisme occupe une place importante.
En effet , le public
bourgeois, lassé des "grands genres " histo riques , manifest ait une dilection particulière
pour cet Orient plus ou moins imaginaire dont
les artistes en vogue (Gérôme , Deutsch , Gleyre ,
etc
.) lui fournissaient une image propre à illus
trer
ses fantasmes les plus secrets ; érotisme ,
violence sadique, mais aussi nostalgie
des civi
lisations pré-industrielles.
Formé en marge de l'enseignement officiel et
influencé par les peintres de l'école de Barbi
zon , Léon Belly échappe dans une certaine me
sure
à l 'académisme.
C'est le 11 novembre 1855,
alors
qu ' il descendait le Nil avec les peintres
Gérôme , Berchère , Imer "et le sculpteur
Bartholdi , que Belly assista à l'arrivée d 'une caravane de pèlerins revenant de La Mecque ,
vision
qui , quelques années plus tard, lui inspi
rera cette toile
monumentale .
Au Salon de 1861 ,
les Pèlerins allant à La Mecque valurent à Léon
Belly
une médaille de première classe .
Entre la
réalité
observée et l'œuvre peinte s 'est interposé
le filtre d' une mise en scène qui, pour ne pas
manquer d'allure, n' en demeure pas moins, elle,
rigoureusement académique.
1861 Huile sur toile, 161 x 242 cm Paris , Musée d'Orsay.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Aubriot, Hugues Auriol, Vincent Babeuf, Gracchus Barbès, Armand Bérégovoy, Pierre Bidault, Georges Blanqui, Louis Auguste Blum, Léon Boulanger,
- Aubriot, Hugues Auriol, Vincent Babeuf, Gracchus Barbès, Armand Bérégovoy, Pierre Bidault, Georges Blanqui, Louis Auguste Blum, Léon Boulanger,
- Bourgeois, Léon, Victor, Auguste
- Gargantua etude linéaires les pèlerins manger en salade
- Critique du Film Léon