Brown James
Publié le 07/04/2019
Extrait du document
Brown James
Chanteur américain de soul music
* 3.5.1928, Augusta, Georgie
Les disques du chanteur le plus expressif de la soul music et du funk triomphent dans les années 60 et au début des années 70, où il est le premier musicien noir en tête des hit-parades américains. Fort de sa popularité, il apporte son soutien moral et financier à des organisations de solidarité afro-américaines. Son plus grand succès, \"Sex Machine\" (1970), est aussi légendaire que son apparition dans le film \"Blues Brothers\" (1980).
«
Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Brown, James.
1 PRÉSENTATION
Brown, James (1933-2006), auteur, compositeur et interprète de rhythm and blues, soul et funk américain.
James Brown est une figure majeure de l’histoire de la musique populaire.
Membre particulièrement fier et zélé d’une communauté afro-américaine malmenée puis remise à l’honneur au cours de la seconde moitié du XXe siècle, il a exercé, au fil d’une
discographie pléthorique, une influence décisive sur l’avènement du disco puis du rap.
2 LE « DYNAMITEUR » DU RHYTHM AND BLUES
Né à Augusta (État de Géorgie) dans une famille d’ouvriers agricoles, James Brown travaille dès son plus jeune âge pour assurer sa survie.
Tour à tour rabatteur de prostituées, cireur de chaussures et laveur de voitures, ce jeune homme passionné
par le base-ball et par la boxe (qu’il pratique assidûment) tente de faire carrière dans le sport.
Mais après avoir gagné un concours de chant (il a également appris à jouer de la batterie, de l’orgue et du piano), il se tourne résolument vers une carrière
de chanteur, interrompue par un premier séjour en prison.
Une fois libéré, il fonde son propre groupe, James Brown & The Famous Flames, et signe un contrat avec le label King Records.
Il obtient son premier succès en 1956 avec « Please, Please, Please » ; en s’émancipant de sa formation gospel, James
Brown se rapproche de Little Richard, et le chant cède la place aux ahanements, aux grognements et aux cris.
Cette première partie de carrière placée sous le signe du rhythm and blues atteint son apogée avec Live at The Apollo (1963, enregistré en
1962).
Véritable « bête de scène », James Brown gagne à cette époque le surnom de « Mr.
Dynamite » à la faveur d’une énergie et d’une agilité de danseur hors du commun.
3 LE « PARRAIN DE LA SOUL »
À partir du milieu des années 1960 et notamment de la chanson « Out of Sight », James Brown s’éloigne définitivement des canons du rhythm and blues et s’autoproclame le « parrain de la soul ».
Il entreprend une plongée vers les racines de la
musique afro-américaine au fil de laquelle la dimension rythmique devient prépondérante : « Sex Machine » (1970), qui annonce le funk, est fondée sur la répétition hypnotique d’un riff, indéfiniment joué sur un seul accord.
Symbolisant l’homme afro-américain dans sa plénitude et sa fierté, James Brown s’impose sans rien devoir aux règles « blanches » du show-business.
Il est naturellement perçu comme un porte-parole de sa communauté et comme le fer de lance de
la lutte antiségrégationniste (« I’m Black – Say It Loud – Say It Proud », soit « Je suis noir, dites-le haut et fort », devient en 1968 l’hymne des Blacks Panthers).
Il enregistre à cette époque de nombreux classiques tels que « I Got You (I Feel
Good) », la ballade « It’s A Man’s Man’s Man’s World » et « Papa’s Got A Brand New Bag ».
4 DE L’APOGÉE DU FUNK À LA CÉLÉBRATION D’UNE LÉGENDE
James Brown connaît une décennie 1970 triomphale grâce aux chansons « Hot Pants », « Funky President », « Talking Loud and Saying Nothing », « I Got Ants in My Pants » et grâce à une excellente formation funky, The JB’s, notamment composée
du saxophoniste ténor Maceo Parker et du bassiste William « Bootsy » Collins (futur musicien de George Clinton).
Cependant, l’arrivée du disco, dont il est pourtant l’un des instigateurs, interrompt brusquement la carrière de James Brown, qui se
retrouve sans contrat.
Au début des années 1980, il participe au film les Blues Brothers (The Blues Brothers, 1980) de John Landis et fréquente la section rythmique formée par Sly Dunbar et Robbie Shakespeare, sans parvenir à enregistrer.
C’est finalement grâce au rap
que James Brown revient sur le devant de la scène : il enregistre en effet « Unity [The Third Coming] » (1985) avec le groupe Afrika Bambaataa ; son répertoire fait par ailleurs l’objet de nombreux emprunts et citations (de courts échantillonnages
numériques intégrés à des chansons) de la part des formations de rap.
La chanson « Living in America » qui accompagne le film Rocky IV (1985) de Sylvester Stallone lui offre en outre un succès populaire inespéré.
Profitant de cette ferveur qui le
propulse « parrain » de toutes les musiques électroniques alors en plein essor et fondées sur la soul et le disco, il publie son autobiographie, James Brown, The Godfather of Soul (1986).
Parallèlement, il encourage publiquement la rivalité entre Prince
et Michael Jackson, qu’il considère comme ses successeurs.
En 1988, James Brown est condamné à six ans de prison pour violence et délit de fuite lors d’une course-poursuite avec la police ; ces écarts de conduite contribuent à la construction d’un personnage haut en couleurs, imprévisible et indomptable.
Mis
en liberté conditionnelle en 1991, il reprend sa carrière en enregistrant Love Over-Due la même année.
Il collabore ensuite avec le groupe de rap Soul II Soul pour enregistrer l’album Universal James (1992).
Au cours des années 1990 et 2000, il se produit régulièrement sur scène, où la grandiloquence — voire la mégalomanie — de la mise en scène concourt à célébrer le « mythe » James Brown, savamment entretenu par l’artiste lui-même.
I’m
Back (1998) et The Merry Christmas Album (1999) sont ses deux derniers albums enregistrés en studio.
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