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Conservatoire d'art dramatique

Publié le 26/12/2011

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1 Le Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris est le seul établissement d'enseignement supérieur de l'art dramatique en France. Il a ajouté officiellement à son nom l'épithète "supérieur" en 1968. Les élèves viennent y achever leur formation professionnelle de comédiens en même temps qu'ils y acquièrent une formation générale, en principe de niveau universitaire. La plupart des grands noms du théâtre français ont été élèves ou professeurs du Conservatoire. Mais des exceptions considérables étaient souvent invoquées pour critiquer sévèrement l'enseignement qu'on y donnait.

« Conservatoire d'art dramatique 99 4 Les études durent trois ans.

En 1975-1976, les cours comprennent huit cl88888 autonomes (il y avait aupara­ vant six classes individuelles, une classe d'ensemble dirigée par Jean Meyer, et deux ateliers dirigés par Pierre Valde assisté de Pierre Debauche, lui-même professeur depuis 1975).

Les élèves réalisent la mise en seine d'œuvres classiques et modernes présentées en public.

Ils suivent aussi des cours spécialisés (diction, littérature, histoire de l'art, expression corporelle, danse, musique, sonorisation, radiodiffusion, télévision, cinéma).

5 Depuis la rentrée de 1974, le Conservatoire, aveç Jacques Rosner, s'est brusquement modernisé.

80 p.

100 des élèves ont choisi l'enseignement moderne, souvent dispensé par des comédiens d'avant-garde, qui ont rem­ placé d'anciens comédiens, pour la plupart sociétaires de la Comédie-Française : Antoine VItez, nommé par Pierre-Almé Touchard en 1969, Jean-Paul Rou88111on et Marcel Bluwal, nommés par Jacques Rosner à son entrée en 'fonctions, Pierre Debauche, ancien directeur du Théâtre des Amandiers è Nanterre.

VItez, Bluwal et Debauche se partagent le plus grand nombre d'élèves.

A la place des concours publics de sortie, sont insti­ tuées, depuis juin 1975, les Rencontres du Conservatoire pour que le public juge des résultats.

6 Les professeurs tenants de la tradftlon (Lise Delamare, Robert Manuel, Jean-Laurent Cochet) reprochent aux professeurs progressistes de céder à la mode et au désordre.

• Phèdre • jouée par un travesti a créé un scandale dénoncé comme une provocation par Jean­ Jacques Gautier.

A quoi Jacques Rosner a répondu : • La nouvelle génération ressent le théâtre comme un art collectif.

• .,..

Voir aussi : Comédie-Française, VItez.. »

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