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COROT

Publié le 03/09/2013

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corot

 

1796-1875

Il faut copier la nature toujours et apprendre à la bien voir.

INGRES

COROT, dit-on, a vendu sa première toile en 1852 à un amateur qui s'était égaré dans son atelier pour demander le prix d'une petite étude. Corot fut si surpris, paraît-il, qu'on l'aurait entendu dire, comme le client partait avec son tableau: « Ma foi, tant pis pour lui «. Treize ans plus tard, le « petit Haméricain « de Corot, M. Lucas, de Baltimore, achetait deux toiles pour la somme totale de six cents francs. Durant ce court espace de temps, Corot avait atteint au pinacle de son succès auprès du public. Il enferme soigneusement ses premières esquisses de Rome et de France, il cache aussi toutes ses figures, car il se voit surtout paysagiste. Le goût du public, en France comme dans le reste du monde, va à ces compositions de rêve que Corot exécute sans doute pour s'entraîner, entre les voyages qu'il faisait à la campagne pour peindre en plein air. Ces sujets à succès — saules au bord d'un lac, crépuscule du matin ou du soir sur des coins du pays qu'il avait connus et aimés — ces visions poétiques, enveloppées avec art dans les vapeurs mystérieuses du demi-jour, symbolisent l'art de Corot pour beaucoup de gens, mais ne donnent pas la vraie mesure de son génie, et n'auraient pas suffi à établir sa réputation de premier des modernes.

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