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CRESPI Giuseppe Maria : Femme à la puce

Publié le 17/01/2022

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Dès la fin du seicento, Crespi s'est détaché du classicisme en faveur à Bologne et s'est tourné vers un naturalisme très manifeste dans certains détails des fresques mythologiques du palais Pepoli Campogrande....

« CRES PI Giuseppe Maria Femme à la puce Né à Bologne, 1665 Mort à Bologne, 1747 Dès la fin du seicento, Crespi s'est détaché du classicisme en faveur à Bologne et s'est tourné vers un naturalisme très manifeste dans certains détails des fresques mythologiques du palais Pepoli Campogrande.

Tout en poursuivant l'exécution de grands tableaux historiques ou religieux, notamment pour le prince Eugène de Savoie et pour le prince Ferdinand de Toscane, Crespi a approfondi son goût du réel en étu­ dianrJa peinture de genre hollandaise.

C'est en 1709, dans la villa de Ferdinand de Toscane, qu'il peignit notamment sa fameuse Foire de Poggio a Caiano, qui marque indéniablement un tournant dans la carrière de l'artiste.

L'obsession de la réalité devient en effet domi­ nante, comme en témoigne ce tableau dont on connaît plusieurs exemplaires et qui appartient à la série des Scènes de la vie d'une cantatrice, série qui influencera bon nombre d'artistes ita­ liens, en particulier Piazzetta et Longhi.

Mais le naturalisme, chez Crespi, ne se borne jamais au trompe-l'œil anecdotique et demeure subor­ donné à une vision psychologique et picturale plus large.

Dans les dernières années de sa vie, il fera d'ailleurs montre d'une grande pénétra­ tion en exécutant des portraits impressionnants de profondeur.

Non daté Huile sur toile, 54 x 40,5 cm Paris, Musée du Louvre. »

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