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daguerréotype - photographes et photographie.

Publié le 18/05/2013

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daguerréotype - photographes et photographie. 1 PRÉSENTATION daguerréotype, technique de production d'images mise au point par Jacques Daguerre. En reproduisant, de manière mécanique et chimique, l'image qui se forme dans la chambre obscure de l'appareil, le daguerréotype marque la naissance de la photographie. 2 UNE INVENTION RÉVOLUTIONNAIRE Jacques Daguerre Représentation de Jacques Daguerre selon le procédé qu'il a lui-même inventé : le daguerréotype. Corbis Au début du XIXe siècle, le physicien français Nicéphore Niépce est le premier à obtenir des images stables en exposant à la lumière en chambre noire divers supports (métal, verre, papier) enduits de bitume de Judée, matière photosensible. Les résultats sont probants (une image apparaît) mais le procédé est complexe et lent. En 1826, Nicéphore Niépce rencontre Jacques Daguerre, avec lequel il s'associe en 1829. En 1837, quatre ans après la mort de son collaborateur, Jacques Daguerre met définitivement au point le daguerréotype. Le procédé produit, après de longues minutes de pose, un positif direct sur une plaque de cuivre recouverte d'une couche d'argent. L'inventeur améliore son procédé qui devient commercialisable. Persuadé qu'existe là une création d'envergure pour le monde entier, le physicien François Arago présente le 19 août 1839 cette invention à l'Institut, devant les Académies des sciences et des beaux-arts réunies ; dans un discours célèbre, il convainc ses pairs de faire acheter la découverte par l'État français. Le brevet du daguerréotype entre dans le domaine public. En échange, Jacques Daguerre touche de l'État une pension viagère annuelle de 6 000 francs -- celle d'Isidore Niépce, successeur de son père dans l'association de 1829, s'élève à 4 000 francs. 3 LE PROCÉDÉ ORIGINEL DE DAGUERRE Le procédé du daguerréotype mis au point par Jacques Daguerre permet d'obtenir une image sur une plaque de cuivre argentée. 3.1

« 3. 3 Traitement final de la plaque Après la prise, le traitement de la plaque nécessite encore des soins rigoureux.

La plaque impressionnée est disposée dans une boîte contenant une cuve de mercure chauffé.

Dans les zones exposées (où se trouve l’« image latente »), les vapeurs de mercure se combinent avec l’argent (amalgame) et forment un dépôt blanchâtre qui correspond aux parties claires de l’image.

Sur les parties non insolées, il n’y a pas constitution d’amalgame.

Afin de fixer l’image, la plaque est ensuite trempée dans une solution d’hyposulfite de sodium peu concentrée (ou, plus simplement, dans une solution salée au sel de cuisine).

L’iodure d’argent n’ayant subi aucune transformation est alors dissous — formant ainsi les ombres de l’image. 3. 4 Résultat et limites du daguerréotype Daguerre, Intérieur d’un cabinet de curiosités Tout d’abord peintre parisien et mondain, Jacques Daguerre débute en 1829 ses recherches chimiques, en s’inspirant des travaux de Nicéphore Niépce.

Son procédé, dont le principe est acquisen 1837 et déposé en 1839, est nommé le « daguerréotype ».

Parmi la quinzaine d’exemplaires pouvant lui être attribués avec certitude, l’Intérieur d’un cabinet de curiosités a une valeurhistorique.

Le choix de la nature morte s’explique par le temps de pose, nécessairement long (environ 15 minutes, par bon éclairage).

Au dos du tirage, on peut lire : « Épreuve ayant servi àconstater la découverte du daguerréotype, offerte à Cailleux par son très dévoué serviteur — Daguerre.

»Jacques Daguerre, Intérieur d’un cabinet de curiosités, 1837.

Daguerréotype (plaque decuivre argentée).

Collection de la Société française de photographie, Paris.Louis Jacques Daguerre/Stringer/Getty Images Le daguerréotype fournit une étonnante précision dans la restitution des détails et une grande diversité de niveaux de gris.

Mais des caractéristiques désavantageuses sont inhérentes au procédé : l’image est inversée, l’exemplaire est unique et la contemplation difficile.

En effet, suivant l’incidence de la lumière et l’angle d’inclinaison, l’observateur peut voir l’image comme un positif ou comme un négatif, voire un mélange des deux. Les longues minutes de pose excluent l’enregistrement des sujets mobiles.

C’est la raison pour laquelle les premiers daguerréotypes sont plutôt des natures mortes ( Intérieur d’un cabinet de curiosités, Jacques Daguerre, 1837) et des vues urbaines (Vue du boulevard du Temple, à Paris, Jacques Daguerre, 1839).

Ainsi, la Vue du boulevard du Temple, à Paris n’enregistre pas les piétons ou les fiacres ; seuls subsistent un cireur de chaussures et son client immobile pendant l’opération.

Le portrait nécessite quant à lui que la tête du modèle soit maintenue à l’aide d’un appui ; cependant le sujet, qui ne peut s’empêcher de ciller des yeux, présente à l’image un regard morne.

La correspondance de Jacques Daguerre mentionne néanmoins des tentatives de portraits « assez bien réussis » dès 1835 ( M.

Huet, 1837, le plus ancien portrait photographique conservé).

Dernière particularité du daguerréotype, la plaque fragile doit se conserver sous verre. 4 LES AMÉLIORATIONS ULTÉRIEURES. »

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