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Dietrich Fischer-Dieskau (baryton)

Publié le 17/01/2022

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Baryton allemand, célèbre après la Seconde Guerre mondiale pour ses interprétations de lieder, Dietrich Fischer-Dieskau est devenu une référence universelle dans le domaine de l'art lyrique.

« Entre 1954 et 1956, Fischer-Dieskau interprète les plus grands opéras de Richard Wagner au Fes­ tival de Bayreuth.

En 1955, il participe à une pre­ mière à New York, sur la scène du prestigieux Metropolitan Opera .

Après 1957, il chante réguliè­ rement au Festival de Salzbourg.

Un répertoire très vaste Si Fischer-Dieskau brille dans le répertoire all e­ mand, son excellente prononciation de l'italien lui permet également de remporter de grands succès avec les opéras italiens, particulièrement ceux de Verdi.

C'est ainsi que le public lond o­ nien de Covent Garden eut le privilège de l'en­ tendre dans le rôle-titre de Falstaff en 1967 et dans de nombreux opéras de Verdi , dont Rigo­ letto, Renato dans Un bal masqué, Germont dans la Traviata, lago dans Othe/la et Rodrigo dans Don Carlos.

Il joua aussi le rôle de Scarpia dans la Tosca de Puccini.

Ses interprétations dans Salo­ mé de Strauss, Doktor Faust de Busoni, Guillaume Tell de Rossini, Wozzeck d'Alban Berg, Eugène Onéguine de Tchaïkovski et Don Giovanni de Mozart constituent encore aujourd'hui autant de modèles pour tous les barytons du monde.

Fischer-Dieskau apporte également un sou­ tien conséquent à la musique contempora ine en participant par exemp le à la création d'opé­ ras du xx' siècle.

Des interprétations magistrales Le nom de Fischer-Dieskau reste néanmoins asso­ cié principalement aux lieder.

Sa voix lyrique de baryton , bien qu'elle ne soit sans doute pas aussi puissante que cell e d' autres chanteurs, était par­ faite pour ces mélodies , avec son timbre riche, harmonieux et soup le ainsi que par l'étendue de son registre, surtout dans les aigus.

En musicien consommé, Fischer-Dieskau savait jouer des cou­ leurs, des nuances et des inflexions subtiles de sa voix pour exprimer et provoquer l'émotion.

! Fischer-Dieskau sous tes traits de A Falstaff dans l'opéra éponyme de Verdi.

Le baryton affectionnait ce rôle , qu'il tint à plusieurs reprises au cours de sa carrière.

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Fischer-Dieskau est te "nouveau riche " dans le Chevalier à la Rose de Richard Strauss.

Merveilleux interprète d 'œuvres dramatiques , Fischer-Dieskau excellait aussi dans des rôles plus comiques.

Ses collaborations avec Gerald Moore dans les années 1960 et 1970 et avec le grand pianiste et interprète de Schubert , Alfred Brendel, dans les années 1980, ont donné lieu à de nombreux enregistrements, tous remarquables par leur profondeur, leur intelligence et leur justesse d'expression.

Le pianiste Gerald Moore lui-même, pourtant accompagnateur célèbre et accompli, a témoigné des "révélations» étonnantes du chant de Fischer-Dieskau.

Les Lieder de Schubert ont été enregistrés de nombreuses fois par le célèbre ténor entre les années 1950 et les années 1980: on trouve par exemp le six versions du Voyage d'hiver.

Sa passion pour Schubert l'a conduit à s'attaquer au cycle comp let des lieder (il y en a plus de 600) qu'il a enregistrés avec Gera ld Moore entre 1971 et 1973.

Produite par Deutsche Grammo­ phone, cette vaste entreprise comprend le Chant des cygnes, le Voyage d'hiver et la Belle Meunière qui comptent sans doute parmi ses meilleurs enregistrements.

Les cycles de mélodies Fischer-Dieskau a chanté et enregistré à peu près tout ce que l e répertoire allemand compte de mélodies.

Parmi les plus extraordinaires de ses interprétations , le cycle des lieder de Schumann figure en bonne place aux côtés de ceux de Brahms, enregistrés avec la soprano Elizabeth Schwarzkopf.

Son interprétation du Ruckert-Lieder de Mahler, accompagné au piano par Leonard Bernstein , est considérée comme un sommet de l'art lyrique.

L.:immense talent du baryton a é té récompensé par sept International Gramophon e Record Awards.

En 1973 , il se tourne vers la direction d' or­ chestre et enregistre quelques opéras et sympho­ nies.

En 1978 , le compositeur allemand Arib ert Reimann (né en 1936), qui a accompagné le s plus grands interprètes de lieder , écrit pour lui un opéra, le Roi Lear ; tiré de l'œuvr e du mêm e nom du dramaturge anglais William Shakespeare .

En 1980, Fischer-Dieskau se consacre à nouveau au chant.

Entre 1978 et 1980 , les universités d'Ox­ ford , de Yale et de Paris lui décernent le titr e de docteur honoraire.

Invité à l'Académie des arts de Berlin, il y anime plusieurs master classes .. »

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