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Fischer-Dieskau, Dietrich - musique.

Publié le 17/05/2013

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Fischer-Dieskau, Dietrich - musique. 1 PRÉSENTATION Fischer-Dieskau, Dietrich (1925- ), baryton et chef d'orchestre allemand. 2 LES DÉBUTS D'UNE LONGUE CARRIÈRE DANS UNE ALLEMAGNE EN RUINE Né à Berlin, dans un milieu propice à la littérature et aux arts, Dietrich Fischer-Dieskau commence l'étude du chant à seize ans avec Georg A. Walter et poursuit sa formation à l'Académie de Berlin, avec Hermann Weissenborn. Mobilisé en 1943, prisonnier en Italie de 1945 à juin 1947, il chante et organise concerts et spectacles au camp. Via Fribourg-en-Brisgau où il chante au pied levé Un requiem allemand de Brahms, il regagne Berlin où il débute en 1948 à la radio (RIAS) avec le Voyage d'Hiver de Schubert, puis au Städtische Oper (futur Deutsche Oper) en Posa (Don Carlos de Verdi). Immédiatement demandé par les plus grands chefs, dont Wilhelm Furtwängler, il entame dès 1950 une carrière internationale. Pendant plus de quatre décennies, il donne concerts et récitals dans le monde entier, mais limite sa carrière d'opéra à quelques scènes : Berlin (Deutsche Oper), Munich, ainsi que Vienne et les festivals de Bayreuth et Salzbourg -- Londres, en 1965 et 1967, est une exception. 3 UN IMMENSE RÉPERTOIRE Dans Mozart, il incarne Don Giovanni (Don Giovanni), le comte Almaviva des Noces de Figaro, plus tard Alfonso de Così fan tutte ; dans Richard Strauss Iokanaan de Salomé, Barak de la Femme sans ombre, et Mandryka d'Arabella. Fidèle au Verdi de ses premiers pas sur scène, il chante Germont de la Traviata, Macbeth, et aussi, dès 1960, Falstaff. Il ajoute au Wolfram (Tannhäuser) de ses débuts wagnériens (Bayreuth, 1954) Amfortas de Parsifal et même, en 1976-1979, Hans Sachs des Maîtres chanteurs de Nuremberg. À certains de ces rôles, généralement attribués à des voix plus robustes, il apporte une qualité de phrasé, de nuances et une précision rythmique exceptionnelles. Il sert les compositeurs modernes comme Berg ( Wozzeck, Lulu), Hindemith ou Busoni, crée le rôle de Gregor Mittenhofer dans Élégie pour de jeunes amants de Hans Werner Henze (1961) et les rôles-titres de Lear d'Aribert Reimann (1978) et Saint François d'Assise (1985) d'Olivier Messiaen. Très tôt rompu à l'oratorio et au concert, il y explore un vaste répertoire, de Bach, et même Schütz, à Mendelssohn ou Brahms, et aux créations, dont celle, fameuse, du War Requiem de Benjamin Britten à Coventry en 1962 (la partie de baryton solo ayant été spécialement écrite pour lui). C'est dans le domaine de la mélodie -- et essentiellement du lied -- que Dietrich Fischer-Dieskau représente un cas vraiment unique, tant par son sens de la poésie et son immense palette de couleurs et de dynamiques que par l'extension de son répertoire (et de sa discographie). En dehors des grands romantiques (de Schubert à Wolf) constamment revisités, il s'intéresse aux anciens (C. P. E. Bach, Carl Friedrich Zelter...), à la seconde École de Vienne, et aux contemporains, qui lui confient de nombreuses créations. Parmi eux, Gottfried von Einem (notamment le cycle Rosa mystica, 1973), Witold Lutos? awski (les Espaces du sommeil, 1978), Samuel Barber (Three Songs, opus 45, 1974) et Aribert Reimann (notamment Trois Poèmes de Michel-Ange, 1986). 4 UN PROLONGEMENT : LA DIRECTION D'ORCHESTRE Après avoir mis un terme à sa carrière de chanteur en février 1993, il a renoué avec l'activité de chef d'orchestre, abordée en 1973, notamment pour accompagner son épouse, la soprano Julia Varady. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

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