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Elisabeth Schwarzkopf (cantatrice)

Publié le 17/01/2022

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La soprano allemande, Elisabeth Schwarzkopf, a fait valoir ses immenses qualités dramatiques et vocales autant dans les lieder de Schubert que dans les opéras de Mozart et de Richard Strauss.

« i Au cours d'une pause lors d'un de A ses nombreux enregistrements , Elisabeth Schwarzkopf plaisante avec d'autres artistes ; en partant de la gauche , Hanni Steffek , Giuseppe Taddei et Christa Ludwig (à sa gauche) .

Strauss Ariane à Naxos: un rôle qu'incarnera Eli­ sabeth Schwarzkopf et auquel elle doit égale­ ment une partie de sa célébrité.

En 1942 , elle donna son premier récital de chant à Berlin.

La pureté de sa voix frappa le public.

Elle participa également au grand projet d'enregistrement de lieder de Michael Rauchei­ sen, le mari de Maria Ivogun.

La même année, le chef d'orchestre Karl Bôhm l'invita à chanter Zer­ binette à l'Opéra de Vienne , où elle se produisit pendant les cinq années suivantes.

C'est en 1944 qu'elle fit ses débuts en tant que soprano colora­ ture.

Elle décida alors de limiter son répertoire à Mozart et à Strauss, tout en abordant avec succès les opéras de Verdi et de Puccini.

Le succès international Quand l'Opéra de Vienne fut invité en 1947 à se produire sur la scène de Covent Garden (Lon­ dres), Schwarzkopf fit une très forte impression.

Prêtant sa beauté et sa voix au personnage de Suzan na dans /es Noces de Figaro , elle conquit lit­ téralement l'auditoire; aussi l'invita-t-on, l'année suivante, à rejoindre la troupe permanente.

De 1948 à 1951 , elle élargit son répertoire, chantant de nouveaux rôles, tous en anglais.

En une saison, de 1948 à 1949, elle fut de nouveau Suzanna, chanta Pamina (la Flûte enchantée, Mozart), puis on la vit sous les traits de Marzelline (Fidelio, Beethoven), Violetta (la Traviata, Verdi) , Gilda (Rigo/etto, Verdi) , Mimi (la Bohème, Puc­ cini), Sophie (le Chevalier à la Rose , Richard Strauss) et Eva (/es MaÎtres chanteurs de Nurem­ berg, Richard Wagner).

Elisabeth Schwarzkopf aborda aussi la musi­ que contemporaine: en 1951, à la demande du compositeur Igor Stravinski , elle créa, à Venise, le rôle d'Anne Trulove dans The Rake's Progress.

Entre 1948 et 1963, elle se produisit souvent à la Scala de Milan et également aux États-Unis, où elle donna de nombreux concerts au cours des DATES CLÉS 1915 Naissance à Jarocin, près de Poznan.

1934 Entre à l'Académie de musique de Berlin pour étudier avec la soprano Maria lvogun.

1938 Débuts à l'Opéra de Berlin dans le rôle d'une fille-fleur dans Parsifal de Wagner.

1942 Premier récital de chants à Berlin, accompagnée par Michael Raucheisen.

Première interprétation à l'O péra de Vienne de Zerbinette, dans Ariane à Naxos, de Richard Strauss.

1943-1948 Se produ it ré.gulièrement avec l'Opéra de Vienne.

1947 Elle fait ses débuts à Londres sur la scène de Covent Garden, où elle incarne Dona Elv i ra dans Don Giovanni de Mozart; elle devient membre de la compagnie permanente de Covent Garden.

1948-1964 Se prod uit régulièrement à la Sca la de Milan, et au Fest ival de Salzbourg.

1951 Interpr ète le rô le d'Anne Tru love lors de la premiè re exéc ution d e l'opéra d' Igor S travinsk i, The Rake's P rogress.

1953 Ép ou se W a lter L egge, prod ucteu r des disques EMI e t direc te ur arti stiqu e du Ph ilh ar mo nia O rc h estr a.

1964-1966 Ell e se produit r éguli ère m ent sur la scène du Me tropo litan O per a, à New York.

1972 D erni ère re pré se nt ati o n d ans le rô le de la M aréc hale dan s le C heva lier à la rose, d e Rich a rd Str au ss, à Bru xell es.

E lle se co nsa cre à l'e n seig n em ent .

années 1950 et 1960 à San Francisco, à Chicago et réguli èreme nt au Metropolitan Opera de New York.

En 195 3, elle épo usa le producteur de dis­ ques Walter Legge.

Ce dernier allait exercer une influence profonde sur sa carrière, en l'aidant à trouver sa vraie personnalité artistique.

De précieux enregistrements À la suite de le ur collaboration , Schwarzkopf élar­ git son répe rtoire et commença à enregistrer ses premiers disques: des lieder de Schubert avec l'accompagnem en t d'Edwin Fisher, ceux de Mozart , avec Walt er Gieseking au piano, ainsi que deux versions classiques des Quatre Derniers Lie­ der de Strauss, l'une de 1954 , avec Otto Acker­ mann et le Philharmonia, et l'autre de 1966 , avec George Szell, qui dirigeait le Berlin Radio Orches­ tra.

Ses e nregistr ements du Chevalier à la rose , d'Ariane à Naxos et de Capriccio de Richard Strauss, réalisés dans les années 1950 , occupent une place particulière dans sa discographie.

Dans son superbe enregistrement de Cosi fan tutte de Mozart , où elle jouait le rôle de Fiordiligi, elle était accompagnée par une liste impression­ nante de solistes de premier plan: Ludwig, Stef­ fek , Kraus, Taddei et Berry, sous la direction du chef d'orchestre Karl Bôhm et du Philharmonia .

Dans Don Giovanni, où elle chantait Dona Elvira , elle fut dirigée par Carlo Guilini et accompagnée à nouveau par le Philharmonia.

Ses émouvants adieux à la scène eurent lieu à Bruxelles en 1972.

Elle y chanta pour la der­ nière fois le Chevalier à la rose.

La clé du succès Le succès d'Elisabeth Schwarzkopf réside dans sa technique vocale qui lui permet de communi­ quer au public toute l'émotion de la musique .

Elle était une véritable musicienne ainsi qu'une chanteuse fort cu ltiv ée.

Au bout d' une dizain e d'années de carrière, elle décida de limiter son répertoire et adopta une stricte discipline vocale, qui lui fit renoncer à une certaine spontanéité.

Après avoir abandonné la scène, elle se consa­ cra, dès 1979 , à l'enseign ement.

' Entre deux récitals , Elisabeth Schwarzkopf pose avec son chat siamois pour l'album de famille.

En d épit de son immense succès , elle est toujour s restée d 'une grande simplicité .. »

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