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Ellington Duke (Edward Kennedy, dit)

Publié le 01/04/2019

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kennedy

Ellington Duke (Edward Kennedy, dit) Pianiste, compositeur et chef d'orchestre américain * 29.4.1899, Washington, D. C.

 

+ 24.5.1974, New York

 

Plus que prolixe, le \"Duke\" propose à son public une musique alliant rythmes afroaméricains et tonalités contemporaines en un style qui lui est très particulier. Durant les 50 années de sa carrière musicale, le big band est son domaine de prédilection. En 1969, alors que le free jazz et le jazz fusion sont depuis longtemps en vogue, son retour enthousiaste sur la scène du festival de jazz de Berlin, à l'occasion de son soixante-dixième anniversaire, fait à nouveau la preuve d'un talent inclassable toujours apprécié. Ceci tient en partie au fait qu'il adapte ses mélodies, faciles à retenir, (\"Sophisticated Lady\", \"Mood Indigo\") aux tempéraments respectifs des membres de son band. Sont connus de nombreux morceaux du Duke Ellington Orchestra, dus à ses musiciens (\"Take the A-Train\" de Billy Strayhorn) car, à son nom sont associés ceux de grands solistes comme Bubber Miley, Harry Carney ou Oscar Pettiford. Pour les 100 ans du Libéria, en 1947, Ellington compose la \"Liberian Suite\", et, pour Arturo Toscanini en 1952, \"Harlem\" pour groupe de jazz et orchestre symphonique. Après le décès du Duke (à l'âge de 75 ans), son fils Mercer (1919) reprend le big band.

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« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Ellington (Edward Kennedy. dit Duke), 1899-1974, né à Washington, pianiste, compositeur et chef d'orchestre américain.

Musicien exceptionnellement prolifique pendant plus d'un demi-siècle, Duke Ellington ne s'est pas contenté d'incarner les valeurs spécifiques du jazz – le swing et l'improvisation collective à son plus haut niveau –, il a aussi démontré qu'une musique peut rester profondément enracinée dans une tradition ethnique (celle du blues afro-américain) tout en portant la marque de la notion individuelle d'« œuvre », telle qu'on la définit dans la musique savante européenne.

Mieux, il y a ajouté une dimension humaine qui fait toute l'originalité de son héritage : alors que le compositeur « classique » écrit pour un effectif instrumental plus ou moins anonyme et amovible, Ellington a fait des principaux membres de son orchestre les dédicataires et les interprètes privilégiés de ses compositions, dont certaines sont d'ailleurs explicitement concertantes ( Concerto for Cootie , 1940).

L'abondance de ce répertoire original, sans cesse remis en chantier (au total, plus de mille titres), n'exclut pas la relecture subtile des succès du moment. Le style du « Duke ». Né dans une famille de la petite bourgeoisie noire de Washington, Ellington a forgé son style pianistique singulier à l'écoute des grands solistes stride de Harlem, où son orchestre, fondé en 1924, a animé les revues de cabarets comme le Cotton Club.

C'est la période jungle, où la concision exigée par la durée du 78-tours inspire des pièces denses et descriptives dominées par les sonorités étranges des cuivres bouchés : mélodies douces- amères ( Mood Indigo , Creole Love Call , Sophisticated Lady , Solitude ) ou stomps frénétiques ( Rockin'in Rhythm ).

À partir de 1940, le rayonnement mondial de l'orchestre, puis l'invention du microsillon ont permis au Duke de produire des œuvres plus amples, souvent des « suites » à thème comme Black, Brown & Beige (1944). Quelques grands solistes sont indissociables du style ellingtonien : les trompettistes Bubber Miley, Charles Cootie Williams, Ray Nance et Cat Anderson ; les saxophonistes Harry Carney, Johnny Hodges, Ben Webster et Paul Gonsalves ; les trombonistes Sam Nanton, Juan Tizol et Lawrence Brown...

sans oublier Ellington lui-même, pianiste dont l'harmonie audacieuse et le toucher « percussif » ont traversé toutes les modes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats blues Jackson Mahalia jazz - Une « musique d'art » d'essence populaire New York - La vie culturelle new-yorkaise orchestre - L'orchestre de jazz Pettiford Oscar Williams (Mary Elfrieda Scruggs, dite Mary Lou) Les livres Ellington Duke, page 1628, volume 3. »

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