ÉTUDES SYMPHONIQUES de Schumann.
Publié le 16/04/2016
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ÉTUDES SYMPHONIQUES de
Schumann. Composées en 1835, et publiées sous le N° 13 d’Opus, elles représentent, en face du Carnaval, ou de la Première Sonate en fa dièze mineur dont elles sont contemporaines, une maturité de conception qui s’explique si l’on considère la pensée qui les a fait naître. Robert Schumann (1810-1856) a hésité toute sa vie entre la pièce aphoristique d’une part, et les « grands genres » qui lui offraient à la fois des cadres déjà existants et éprouvés, et des possibilités de rénovation. Parmi ces cadres à la fois rassurants et exigeants, dont Schumann était décidé à assumer les disciplines, celui du « thème varié avait été élevé par Mozart et surtout Beethoven au rang d’un art majeur.
Le thème, on le sait, est d’un amateur, von Fricken, père du premier amour de Schumann : Ernestine, - l’Estrella du Carnaval. Mais il tient de Schumann sa formation harmonique et son développement dramatique. Schumann, depuis l’intonation en ut dièze mineur jusqu’à l’éclatement subit, en triomphal majeur, du même ton promu ré bémol (avec suspension de sol dièze à la Var. IX), conduit ici un crescendo intérieur d’essence quasi-beethovénienne. Ces Études sont une véritable réplique à la IXe Symphonie, et comme elle, un hymne à la joie douloureuse des forts. Variations au sens strict,
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