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Frédéric Chopin

Publié le 17/01/2022

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D'origine polonaise, Chopin (1810-1849) commence sa carrière à 17 ans comme pianiste virtuose. Sa maîtrise du piano contribuera à en faire l'instrument par excellence de la période romantique. Cet instrument, inventé un siècle auparavant, possède une intensité sonore et des tons beaucoup plus développés que les instruments à clavier précédents, tels que le clavecin. La musique populaire polonaise joue un grand rôle dans les compositions de Chopin pour piano, notamment dans les Préludes, Nocturnes et Polonaises.

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« Peu après son arrivée à Paris, Chopin apprend que Constance vient de se marier et cette nouvelle le libère de sa douleur.

Il se lie alors avec la comtesse Delfina Potocka, cantatrice de talent.

Malgré la nature frivole de cette Polonaise, ce fut la seule femme qui ait répondu avec sincérité à l'amour de Chopin.

Puis il se fiança à Marie Wodzinska qui...

épousa le fils du parrain de Chopin 1 Ces deux liaisons furent de courte durée: Chopin ne pouvait s'attacher réellement car il semble bien qu'il n'avait pas complètement oublié Constance.

C'est grâce à Franz Liszt que Chopin fait la connaissance de George Sand.

Tout d'abord, il la trouve peu sympathique, puis s'éprend d'elle intellectuellement, et, enfin, éprouve une véritable passion.

Passion malheureuse, car une fois encore il est trompé et les sentiments que lui témoigne George Sand sont beaucoup plus ceux d'une infirmière que ceux d'une amante.

Il est vrai que la maladie pulmonaire de Frédéric Chopin ne cesse d'empirer ce qui décide George et Frédéric à s'installer à Majorque.

Nous sommes au cours de l'hiver 1838, seul un couvent abandonné de Valdemosa peut leur être proposé ...

car les habitants de l'ile craignaient la contamination.

C'est en cet endroit que Chopin achève les ·préludes· Opus 28.

Mais, bien plutôt que d'améliorer sa santé, ce séjour lui fut néfaste et la décision fut prise de rentrer à Paris.

1839-1849 (29 à 39 ans) NOHANT (près de Châteauroux) - ANGLETERRE-i:COSSE-PARIS­ Mais afin d'éviter à Chopin les fatigues de la •grande ville· George Sand l'invite dans son domaine de Nohant.

Il y fréquente Balzac, Arago, Quinet ...

Là, Frédéric reprend quelques forces.

G.

Sand fait preuve à son égard d'un dévouement maternel sans limite.

Mais sa passion dévorante de ·garde-malade· contribue à créer autour de Chopin, autour de son ·chopinet • comme elle l'appelait, cette légende du musicien agonisant à la sensibilité morbide.

On doit toutefois à G.

Sand d'avoir dans cette calme retraite, favorisé le génie de Fré­ déric Chopin qui atteint de 1839 à 1845 l'apogée de sa production.

En 1847, c'est la rupture avec G.

Sand.

Celle-ci refusait son appui financier à sa fille Solange et à son mari.

Chopin les aidait.

G.

Sand voulut le lui interdire et ce fut pour cette cause banale que leur liaison prit fin après dix années d'amitié légendaire.

Frédéric Chopin est au bout de son courage, la phtisie l'envahit chaque jour davantage, les leçons deviennent rares et la misère le guette.

Une grande déception encore lui est imposée à la lecture du ·Lucrezia Floriani • ouvrage dans lequel Sand décrit sa liaison avec lui.

Il trouve encore la force de partir en Angleterre et en !:cosse pour y donner des concerts.

Il devait rester au lit tout le jour afin d'être en bonne forme pour les récitals du soir.

Mais le brouillard écossais lui est défavorable.

Il n'a plus un sou vaillant et c'est grâce à l'aide de Jane Sterling, une riche élève écossaise, qu'il peut de nouveau se réinstaller à Paris.

On retrouve successivement Frédéric Chopin rue de Chaillot, square d'Orléans, rue Pigalle et enfin au 12 de la place Vendôme, où il devait décéder, à 39 ans, dans la nuit du 16 au 17 octobre 1849.

Sa vie s'est achevée dans d'atroces souffrances.

La fidélité de ses derniers amis a adouci cette triste fin.

Chaque jour, il avait la visite de Delacroix, celle de sa sœur préférée, Louise, et aussi la présence de celle qu'il avait aimée jadis, Delfina.

Sa dernière pensée va à sa mère dont il était sans nouvelles depuis l'invasion russe.

Et c'est en polonais qu'il prononça ces derniers mots ·Mère, ma pauvre mère·.

Son vœu était que son cœur fut transféré à Varsovie en l'église Sainte-Croix et que ses funérailles fussent célébrées aux accents du Requiem (10) de Mozart.

Il en fut ainsi.

La cérémonie fu­ nèbre n'eut lieu que le 30 octobre en l'église de la Madeleine et le corps de l'illustre Polonais repose au cimetière du Père-Lachaise.

LISTE DES PRINCIPALES ŒUVRES DE FRI!:Dt:RIC CHOPIN ET QUELQUES NOTES SUR LES ''VALSES'' A l'exception de quelques œuvres de Musique de Chambre: 1 trio -Une sonate pour violoncelle et piano -Des variations pour flûte sur des thèmes de Rossini -Un recueil de 17 chants polonais, toute l'œuvre de Frédéric Chopin est écrite pour le piano.

Avec orchestre: Variations sur le thème du Don Juan de Mozart.

2 concertos (fa mineur et mi mineur) Grande Polonaise en mi bémol.

Piano solo: 14 Polonaises (1817 -46) • 51 Mazurkas (1824-49) • 26 Préludes (1836-39) • 20 Nocturnes (1827-47) • 27 J:tudes (1829-36) • 19 Valses (1829-47) • 4 Impromptus 1834 42) • 4 Bal­ lades (1836-42) • 4 Scherzos (1835-43) • 3 Sonates (1828-1839-1844) • 4 Rondos •. »

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