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Funérailles d'Atala de Girodet-Trioson

Publié le 13/07/2012

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Le tableau, peint en 1808, fut acquis par l'État en 1818, lors de la Restauration. La même année était inauguré le musée du Luxembourg, consacré aux artistes vivants. L'État entreprit alors une véritable campagne...

« JfUN~ 1808 Peintre français Analyse ...., La scène se déro ule à l' intéri e ur d'u ne grotte .

U n moine barb u, le p ère Aubry, vêtu de bure brune, le capuchon re l evé sur la tête, sou­ tient par l es ép a ules une, jeune f emme d'une p âle ur imp ressi onnant e.

A g auc he, un jeune Indi e n aux cheveux noirs étreint le s j ambes de la jeune femme dont il pleure la mort.

Le peintre a choisi de représe nte r le moment qui précè d e l 'e nte rr em e nt de la je une Atala laquell e s'e st sui­ cidée pour rester fidèle à son vœu de chaste té.

La jeunesse et la f r a îch eur de la jeune femm e, sa beauté aussi, écla irent la compo sition ; e lle tient entre les mains un crucifix d e boi s.

Les deux h o m mes ont déjà creusé la tombe dans laqu elle ils s'a ppr ête nt à l'e n seve lir .

L'o uver tur e de la grotte laisse app ara ît re u n p aysage sauvage, la forêt où s'ét a ie nt réfug iés le jeune Ind ien et Atala.

Une croix se déta che sur le c ie l.

La lumière froide de l'aube, qui p én ètr e d ifficileme n t dans la grott e, éclaire le visage e t le corps d'Atala.

Sur les parois de la grotte sont inscr ites ces p aro l es : «J'ai passé comme la fleur.

J'ai séché comme l'herbe des champ s».

La tona­ lité généra le de l'œ uvre, en d épit de son em preint e né o-class iqu e, annonce le ro m a n­ tisme : évoca tion du dram e i ndividu el auquel la nature offre un refug e, évoca tion de la foi , exo­ tisme et pur eté d' Atal a, de l'I n dien Chatcas et de la forêt am ér i cai ne ...

L'art de Girod et, élève d e Huile sur toile 1ff1 x U7 cm Davi d, trou ve ici une d e ses plus hautes expre s­ sions.

La beauté de la composition qui unit les trois acteurs du drame, et c elle du dessin qui sou­ ligne les traits d' Ata la et trace les lignes du drap é et de la ch evelur e de Chatcas , font d'At ala le chef-d 'œu v re de l'a rt iste .

U n habile clair-obscur soulign e les deux élé m e nts ess enti els du drame : la croix qui symboli se l a foi d 'Ata la et la jeunesse d' un corps ré duit au silence.

L'œuvre C Le tableau, peint en 1808, fut acquis par l'État en 1818, lors de la Restaur atio n.

La même année était in au guré le musée d u Lux e mb ourg, consa cré aux artistes vivants.

L 'É t at entreprit alors une véri­ table ca m p agne d'ac quisition , où les grand es œuvres d e la pé riode néo - classi que furent parti culiè­ rement pri vilégiées .

Trois importants tabl eaux d e Girodet entr ère nt alors dans les coll ections natio­ nales: Fun éra ille s d'Atala, mais aussi Le Sommeil d 'Endymi o n et Scène du déluge en 1822.

On acquit aussi L'Am o ur et Psyché de Gé rard, en 1826, La Justice et la Ve ngeance pour s uivant le Crime de Prud 'hon en 1826 , et, natur elle m e nt, pl u­ sieurs toiles imp ortantes de Guérin et de Da vid.

Atala de Chateaubriand + En 1801, François Auguste René Chateau ­ briand publie Atala , un des textes fondateurs du romantisme européen.

qui inspire dès lors de nombreux peintres séduits par l' exotisme du récit.

Il s 'agit d 'un long épisode tiré de l' épopée des Natchez, consacrée à la simplicité des mondes primitifs et dont l' ensemble sera publié en 1826 .

Du même peintre : PICTO 607 à 607 c © Nardini Editore.

1994.

VPC L.arousse -La ffont po ur l' édition françai se, 1 994 .

R~édi~é en même , temps que~e~ en l805 ,Atala, ()U les' amoutS de de~ sauva~ ,dansJe désert , pëvini '" plus simplement A.tala, · h~toire d'une jeune Iridienne élevée dans 1~ foi éllrétienne qui résout par la mort l'impossible dilemme de la pas­ sion et de l'instinct d'une part ,. »

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