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Grand oral du bac : GIUSEPPE VERDI

Publié le 05/02/2019

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verdi

populaires, avec Le trouvère, inspiré d’un drame espagnol, et La Traviata (1853), sur un nouveau livret de Piave d’après Alexandre Dumas fils. Si les ambiances des trois opéras diffèrent, Verdi inaugure un style qui s’affranchit des limites de l’opéra traditionnel italien : une écriture orchestrale autonome, libérée des formules du simple accompagnement de la voix. C’est sa période romantique et sa musique se plie à l’expression des sentiments et à la complexité de la situation dramatique, comme dans le quatuor du dernier acte de Rigoletto. Le trouvère est une de ses œuvres les plus violentes et réclament des chanteurs des prouesses techniques inédites dans l’opéra italien. La Traviata connaît un échec retentissant lors de sa création au théâtre de La Fenice de Venise, le 6 mars 1853, mais le succès s’affirme dès l’année suivante. Une des grandes réussites de l’opéra réside dans la beauté de l’écriture vocale, en particulier pour le rôle de Violetta, et dans l’efficacité dramatique de la musique. Verdi a lâché les effets faciles et le

 

PRINCIPALES ŒUVRES

1842 Nabucco

 

1847 Macbeth

 

1849 Luisa Miller

 

1851 Rigoletto

 

1853 Le trouvère

 

1853 La Traviata

 

1855 Les vêpres siciliennes

 

1857 Simon Boccanegra

 

1859 Un bal masqué

 

1862 Z.a force du destin

 

1867 Don Carlos

 

1871 Aîda

 

1874 Requiem

 

1887 Otello

 

1893 Falstaff

Représentation d'Aïda. Créé en 1871 pour l’ouverture du canal de Suez, cet opéra est donné régulièrement dans le cadre grandiose de Louqsor en Égypte. L’amour y est décrit avec tous ses doutes, ses remords et ses angoisses.

Affiche pour

 

Falstaff. Le rire énorme et sarcastique de Falstaff montre combien chez Verdi le rire sombre peu à peu dans le drame, un monde terrible où les conflits sont féroces et les chutes sanglantes.

patriotisme pour explorer l’âme humaine ; le principe du drame musical au discours continu se précise: un récitatif uniquement mélodique qui maintient la tension dramatique.

 

Viva Verdi !

 

Sa production lyrique se ralentit ensuite. Créées à l’Opéra de Paris en 1855 pour la deuxième Exposition universelle, Les vêpres siciliennes semblent renouer avec la verve des œuvres de jeunesse, mais n’échappent pas à la grandiloquence. Toujours sur un livret de son ami Piave, Simon Boccanegra (1857) est un drame chanté sombre et imposant. Avec Un bal masqué (1859), Verdi réalise une synthèse dramatique où le lyrisme et l’élégance se marient au romantisme. S’il a un génie très italien de la mélodie, il surpasse ses prédécesseurs par son efficacité dramatique, et échappe d’instinct à l’influence de Wagner. Il vit passionnément les événements politiques de son pays, et en 1859 il s’enthousiasme pour l’action de Garibaldi. Son nom devient un symbole de l’unité nationale, et les inscriptions sur les murs « Viva Verdi» sont traduites par les patriotes « Viva Vittorio Emmanuele Re d'Italia ».

 

Quand le duché de Parme vote pour l’union avec le Piémont, Verdi est l’un des ambassadeurs qui se rendent à Turin pour porter à Victor-Emmanuel le résultat du plébiscite. En 1861, Cavour insiste pour qu’il fasse partie du premier Parlement italien. Il est ainsi élu député de Fidenza jusqu’en 1865. Il est également le bienfaiteur de sa région natale: travaux d’irrigation ou d’assèchement, plantations, construction d’un hôpital. Cela ralentit son activité créatrice. En effet, jusqu’en 1857, il fait représenter un ou deux opéras chaque année; mais, dans les quarante dernières années de sa vie, il en compose seulement six, qui sont des chefs-d’œuvre.

 

Les chefs-d’œuvre

 

En 1861 et 1862, il se rend à Londres, à Paris et deux fois à Saint-Pétersbourg, pour la création de La force du destin. D’une action extravagante, cet

verdi

« Giuseppe Verdi populaires, avec Le trouvère, inspiré d'un drame espagnol, et La Traviata (1853), sur un nouveau livret de Piave d'après Alexandre Dumas fils.

Si les ambiances des trois opéras diffèrent, Verdi inaugure un style qui s'affranchit des limites de l'opéra traditionnel italien: une écriture orches­ trale autonome, libérée des formules du simple accompagnement de la voix.

C'est sa période romantique et sa musique se plie à l'expression des sentiments et à la complexité de la situation dramatique, comme dans le quatuor du dernier acte de Rigoletto.

Le trouvère est une de ses œuvres les plus violentes et réclament des chan­ teurs des prouesses techniques inédites dans l'opéra italien.

La Trav iata connaît un échec retentissant lors de sa création au théâtre de La Fenice de Venise, le 6 mars 1853, mais le succès s'affirme dès l'année suivante.

Une des grandes réussites de l'opéra réside dans la beauté de l'écriture vocale, en particulier pour le rôle de Vi oletta, et dans l'efficacité dramatique de la musique.

Verdi a lâché les effets faciles et le PRINCIPALES ŒUVRES 1842 Nabucco 184 7 Macbeth 1849 Luisa Miller 1851 Rigoletto 1853 Le trouvère 1853 La Traviata 1855 Les vêpres siciliennes 1857 Simon Boccanegra 1859 Un bal masqué 1862 La force du destin 1867 Don Carlos 1871Aîda 1874 Requiem 1887 Otello 1893 RI/staff ......

Représentation d'A ida.

Créé en 1871 pour l'ouverture du canal de Suez, cet opéra est donné régulièrement dans le cadre grandigse de Louqsor en Egypte.

L'amour y est décrit avec tous ses doutes, ses remords et ses angoisses.

Affiche pour Falst aff.

Le rire � énorme et sarcastique de Falstaff montre combien chez Verdi le rire sombre peu à peu dans le drame, un monde terrible où les conflits sont féroces et les chutes sanglantes.

patriotisme pour explorer l'âme humaine; le prin­ cipe du drame musical au discours continu se précise: un récitatif uniquement mélodique qui maintient la tension dramatique.

Viva Verdi! Sa production lyrique se ralentit ensuite.

Créées à l'Opéra de Paris en 1855 pour la deuxième Expo­ sition universelle, Les vêpres siciliennes semblent renouer avec la verve des œuvres de jeunesse, mais n'échappent pas à la grandiloquence.

Tou­ jours sur un livret de son ami Piave, Simon Bocca­ ne gra (1857) est un drame chanté sombre et imposant.

Avec Un bal masqué (1859), Verdi réa­ lise une synthèse dramatique où le lyrisme et l'élégance se marient au romantisme.

S'il a un génie très italien de la mélodie, il surpasse ses prédécesseurs par son efficacité dramatique, et échappe d'instinct à l'influence de Wagner.

Il vit passionnément les événements politiques de son pays, et en 1859 il s'enthousiasme pour J'action de Garibaldi.

Son nom devient un symbole de l'unité nationale, et les inscriptions sur les murs « Wua Verdi» sont traduites par les patriotes « Wva Wttorio Emmanuele Re d'lta/ia ».

Quand le duché de Parme vote pour l'union avec le Piémont, Verdi est l'un des ambassadeurs qui se rendent à Turin pour porter à Vi ctor -Emma­ nuel le résultat du plébiscite.

En 1861, Cavour insiste pour qu'il fasse partie du premier Parle­ ment italien.

Il est ainsi élu député de Fidenza jusqu'en 1865.

Il est également le bienfaiteur de sa région natale: travaux d'irrigation ou d'assè­ chement, plantations, construction d'un hôpital.

Cela ralentit son activité créatrice.

En effet, jusqu'en 1857, il fait représenter un ou deux opé­ ras chaque année; mais, dans les quarante der­ nières années de sa vie, il en compose seulement six, qui sont des chefs-. »

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