Grand oral du bac : WALT DISNEY

« Walt Disney L'ère des longs métrages En 1934, Disney décide de passer au long métra­ ge, format que toutes les avancées techniques testées sur des courts métrages peuvent avanta­ ger.

Ainsi naît Blanche-Neige et les Sept Nains, qui sort en 1937.

Pour cet essai, Disney prend tous les risques: sa fortune personnelle ainsi que les biens de sa famille financent l'auda­ cieux projet.

Le film remporte un succès mon­ dial considérable.

Adaptée d'un conte de Grimm, cette œuvre aux personnages si atta­ chants est particulièrement remarquable par sa réussite esthétique (beauté des couleurs aux très nombreuses nuances), et la qualité du sus­ pense ménagé par le découpage.

Puis Pinocchio sort, trois ans plus tard, en 1940.

La même année, Walt Disney réalise une de ses plus ambi­ tieuses créations: l'illustration par des dessins animés de grands morceaux de la musique clas­ sique.

Ainsi naît Fantasia.

La soumission totale du dessin à la musique (J.

S.

Bach, P.

Tchaïkows­ ki, Ludwig van Beethoven, etc., sous la direction de Leopold Stokowski et interprété par le Phila­ delphia Orchestra) est tout à fait dans l'esprit des 75 Silly Symphonies.

La réussite de certains morceaux (Mickey en apprenti sorcier, le ballet des hippopotames et des crocodiles) a fait de Fantasia un film culte, néanmoins «boudé>> par une partie du public à sa sortie.

C'est à cette époque que la compagnie connaît d'importantes transformations.

Après son démé­ nagement dans ses nouveaux locaux de Sur­ bank, la firme s'organise et, d'artisanale, elle prend progressivement une dimension plus industrielle avec entre le milieu et la fin des années 1930 un décuplement de ses effectifs.

Désormais la production est rationalisée avec des équipes spécialisées à chaque étape de la créa­ tion et de la production.

Les animateurs sont alors formés au sein d'un institut créé spéciale­ ment pour eux.

Après l'entrée en guerre des États-Unis en 1941, les Productions Walt Disney sortent quelques films de propagande anti-nazie, avec Donald dans le rôle du héros.

Après la réussite et le succès des premiers longs métrages, !'«usine à rêves» continue sur sa lancée en créant une longue série de films, que l'on peut partager en deux genres: le genre ani­ malier, Dumbo (1941), Bambi (1942), et sa parti­ culière beauté dans la représentation des pay­ sages, La Belle et le Clochard (1955), Les 101 dal­ matiens (1961); et les histoires avec des protago­ nistes humains: Cendrillon (1950), Alice au Pays .......

En 1940, Walt Disney réalise deux longs métrages: Pinocchio et Fantas ia .

Fantasia est un dessin animé • artistique • où l'on retrouve Mickey, plus • rond • et moins u.

• coquin • qu'à ses � débuts, dans le rôle de ,qJ l'apprenti sorcier.

� Entreprise originale, 1 le film est une suite de a morceaux musicaux � classiques illustrés par � des scènes comiques :g_ et oniriques.

L'univers ii7 Walt Disney devient � une véritable • usine à © rêves•.

Incarnant un .....

véritable empire commercial, Walt Disney se lance dans la création de parcs d'attractions à thème et diversifie ses activités: production musicale, documentaire animalier, télévision, vidéo, chaîne de boutiques, produits dérivés.

Avec son spectaculaire Magic Kingdom, le parc de loisirs Walt Disney World, ouvert en 1971 à Orlando {Floride), attire chaque année environ trente millions de visiteurs.

des Merveilles (1951), Peter Pan (1953), La Belle au Bois dormant (1959), Merlin l'Enchanteur (1963), etc.

Cette classification perdure dans la production Disney, même après la mort de son créateur.

En dehors des dessins animés, les docu­ mentaires puis les films traditionnels -toujours destinés aux enfants -produits par la firme rem­ portent aussi un vif succès, comme par exemple 20 000 lieues sous les mers (1954).

Puis, la très fameuse comédie musicale, Mary Poppins (1964), qui réunit brillamment à la fois le dessin animé et des personnages réels.

Disney après Walt Lorsqu'il meurt en 1966, Walt Disney laisse derriè­ re lui un empire florissant, repris par son frère puis par son neveu Roy.

La production de longs métrages est scandée par les succès, entre autres, du Livre de la jungle (1967), de Robin des Bois (1973) et du Roi lion (1994).

La cible privilégiée de ces films est en premier lieu les enfants; pour­ tant le public adulte s'y retrouve également porté par l'humour- parfois débridé, comme par exemple dans Aladdin, sorti en 1992 -omnipré­ sent des productions.

Les Studios Disney s'inté­ ressent également aux œuvres issues de la littéra­ ture classique, comme en témoignent La Belle et la Bête (1991) de Mme Leprince de Beaumont, et en 1996, Le Bossu de Notre-Dame inspiré de Notre-Dame de Paris, un des chefs-d'œuvre de Victor Hugo.

Enfin, l'empire Disney, ne consiste pas seule­ ment en une industrie cinématographique pros­ père mais aussi en une manne commerciale de produits dérivés et de parcs de loisirs.

Leur créa­ tion est une idée de Walt Disney qui souhaitait y voir les parents s'amuser autant que les enfants.

Le premier Disneyland ouvre ses portes en 1955 en Californie.

L'initiative a un tel succès qu'elle se décline bientôt en trois autres parcs: Walt Disney World (1971), avec le Magic Kingdom, recouvre aujourd'hui plus de 11 000 ha d'activi­ tés (soit la superficie de Paris) à Orlando en Floride, Disneyland Tokyo au Japon (1983) puis Disneyland Paris à Marne-la-Vallée, tout d'abord appelé Euro Disney (1992).. »