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Grand oral du bac : LE DESSIN ANIMÉ

Publié le 02/02/2019

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Aladin (1994), une des dernières productions des studios Disney, véritable empire industriel. Ce dessin animé a connu un succès mondial.

Pendant ce temps, Disney développait des scénarios pour des longs métrages. Bien que ce ne soit pas à strictement parler le premier du genre, Blanche-Neige et les sept nains (1937) fut le premier à obtenir un succès international.

 

On comprit enfin que le dessin animé pouvait aussi mettre en scène une véritable intrigue et exploiter toutes sortes d’émotions, comme la peur ou la violence, même si Disney les mêlait à la comédie et aux sentiments et préférait les «happy ends». Pinocchio (1940), Fantasia (1940), Dumbo (1941) et bien d’autres suivirent.

 

L’animation informatisée

 

Depuis les années 1970, les ordinateurs ont révolutionné les techniques d’animation, permettant de gagner du temps et réaliser des économies substantielles. Les caméras à commandes électroniques sont précises et les ordinateurs, une fois programmés, peuvent créer des images en trois dimensions facilement modifiables. On peut les visualiser sous n’importe quel angle et modifier les couleurs et l’éclairage à volonté.

 

Nombre de séries de dessins animés illustrent parfaitement les possibilités offertes par l’outil

 

informatique avec des séquences d’action où les protagonistes, des robots par exemple, se métamorphosent, manœuvrent, tirent et s’écrasent à des vitesses prodigieuses.

 

Au fur et à mesure que l’on maîtrisait mieux la technique, on mêla animation et personnages réels, comme dans le grand succès de Disney, Mary Poppins (1964), et dans ce domaine, Qui veut la peau de Roger Rabbit? (1988) est une véritable prouesse.

 

Dans certaines séquences du spectaculaire Seigneur des anneaux (1978), d’après l’œuvre de John Ronald Tolkien, les scènes d’action ont été transformées en scènes d’animation grâce aux décors peints sur des feuilles d’acétate, ce qui donne un effet très original. Dans Le Bossu de Notre-Dame (1996), ces techniques ont permis de retravailler des images réelles (points de vue aériens sur la foule accourant vers la cathédrale). Parallèlement, une nouvelle tendance guide les scénarios, désormais inspirés de faits réels (Poca-hontas, 1995) ou de chefs-d’œuvre d’une littérature pas nécessairement enfantine (Le Bossu d’après Notre Dame de Paris de Victor Hugo). Le

Interpress

 Dans Qui veut la peau de Roger Rabbit ?

 

Roger Rabbit est un « toon »

 

marié à une splendide créature: Jessica la Divine. Un meurtre est commis et il est le principal suspect. Le détective Eddie Valiant mène l’enquête...

 

traitement lui-même s’affranchit de la mièvrerie des premiers Disney. Dans Qui veut la peau de Roger Rabbit ou Aladin (1994), le ton est proche de celui de Tex Avery: humour débridé et clins d’œil à l’époque contemporaine attirent un public adulte. Les acquis techniques du dessin animé ont bénéficié aux films pédagogiques et à la télévision. Graphiques, cartes et diagrammes s’animent, des symboles et des flèches apparaissent et disparaissent en toute aisance. La publicité a souvent recours, à ce procédé. L’impossible n’existe plus car désormais les objets parlent, les aliments volent littéralement. C’est l’une des principales utilisations de l’animation à la télévision, usage devenu si courant, qu’aujourd’hui on le remarque à peine.

« Le dessin animé petit livre illustré où chaque page porte un dessin légèrement différent de celui de la page précéden­ te: lorsqu'on le feuillette rapidement, les images se succèdent en un mouvement continu et semblent bouger.

Dans un dessin animé, la projection pro­ duit le même effet.

En 1829, le Belge Joseph Plateau, professeur à l'université de Gand, avait mis au point un pla­ teau tournant baptisé phénakistiscope.

Seize images, dessinées tout autour d'une roue, for­ maient une saynète animée lorsqu'on les regar­ dait tourner à travers une fente.

En 1892, le Français Émile Reynaud présenta ses "Pantomimes lumineuses>> au musée Grévin à Paris.

Son praxinoscope utilisait un jeu de petits miroirs fixes dans lesquels se reflétaient les images.

Les techniques d'animation Il y a plusieurs techniques d'animation.

On peut créer une illusion de mouvement en photographiant un objet, puis en le déplaçant un peu avant de le photographier de nouveau, et ainsi de suite.

Cette technique a été employée dans un des premiers films d'animation, The Humpty Dumpty Circus, de Albert E.

Smith vers 1898.

Celui-ci avait eu l'idée de Avec le dessin animé, il est facile de simplifier et de caricaturer.

La personnalité s'exprime par l'exagération des traits physiques, comme les muscles de Popeye, la fragilité d'Olive, ou les rondeurs de Betty Boop.

photographier les jouets de sa fille en les faisant bou­ ger légèrement entre chaque prise de vue.

Ce fut en fait son partenaire, James Stuart Blackton, qui inven­ ta véritablement le dessin animé ou "film d'anima­ tion d'objets» au tournant du siècle avec le film Humorous Phases of Funny Faces (Épisodes humoris­ tiques), mis au point en 1906.

Ce dernier était corn- posé de simples dessins au trait blanc sur fond noir et montrait des visages dont l'expression changeait; par exemple, un homme soufflant nochalamment sa fumée de cigarette au visage d'une femme.

Aupara­ vant, il y avait déjà eu des tentatives d'animation inté­ ressantes dans des films classiques, tel le Voyage dans la Lune, de Georges Méliès.. »

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