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Greta Garbo

Publié le 02/04/2019

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1924

 

\"La Légende de Gosta Berling\"

 

Dirigée par Mauritz Stiller, Greta Garbo interprète une comtesse italienne que la tempête a jetée en Suède. Comme elle n'est pas heureuse en ménage, elle se tourne vers le précepteur, un pasteur divorcé qui retrouve goût à la vie grâce à cette relation. Après le succès de ce film muet, d'après un roman de Selma Lagerlof, Garbo et le metteur en scène Stiller s'en vont à Hollywood.

 

1931

 

\"Mata Hari\"

 

Greta Garbo séduit le public dans le rôle de cette danseuse néerlandaise, espionne pour le compte de l'Allemagne, qui fut exécutée pendant la Première Guerre mondiale, en France. Le film du metteur en scène George Fitzmaurice est apprécié du public surtout grâce à Greta Garbo qui est tout à fait elle-même.

 

1933

 

\"La Reine Christine\"

 

Ce film pathétique du metteur en scène Rouben Mamoulian reçoit un accueil enthousiaste de la critique. L'art de Greta Garbo force tout simplement le respect de la critique et du public.

 

1936

 

\"Le Roman de Marguerite Gautier\"

 

Le film du metteur en scène George Cukor présente Greta Garbo en Marguerite, dame du demi-monde, à qui un homme (Robert Taylor) est dévoué corps et âme. Elle finit par reconnaître elle aussi qu'elle l'aime, mais malheureusement elle meurt d'une maladie pulmonaire.

 

1939

 

Ninotchka

 

Sous la direction d'Ernst Lubitsch, Greta Garbo charme le public, pour la première fois, dans un rôle comique. Elle interprète une commissaire politique d'Union soviétique qui tombe amoureuse, à Paris, du comte d'Algout. En dépit de toutes les obligations du système politique, le film se termine bien. Le succès de cette comédie donnera lieu à une version musicale en 1957 intitulée \"Les Bas de soie\" mise en scène par Cole Porter.

« Greta Garbo, la « Divine » Le mystère qui entoure la star d'Hollywood dans de nombreux films est aussi insondable que la vie privée de cette Suédoise d'origine.

En 1928, Garbo connaît un succès avec La Femme divine, qui lui laissera à jamais son surnom.

A A gée de quat orze ans en 1920, Greta G ustafsson contribue aux revenus de la famille en travaillant chez un coiffeur de Stockholm, le soir, après l'école.

Mais sa beauté se remarque et, devenue actrice, elle connaît un premier succès en 1924, dans La Légende de Gosta Berling.

L'année suivante, elle enchaîne le tournage d'un film du metteur en scène Georg Wilhelm Pabst, La Rue sans joie, un témoignage véridique sur la crise sociale en Autriche au lendemain de la Première Guerre mondiale.

En 1928, elle est déjà une star d'Hollywood; par ses interpré­ tations intenses, la belle actrice a déjà triomphé dans toute une série de films : Love (1926), une adaptation d'Anna Karénine de Léon Tolstoï, La Femme divine et La Belle ténébreuse (1928), Terre de volupté (1929}, etc.

Lorsque Garbo joue, l'atmosphère est électrique.

Elle ·ne se comporte pas en femme soumise qui veut être aimée -elle est celle qui aime, et elle domine son partenaire à l'écran.

Garbo se comporte tout à fait différemment dans la vie privée : sa célébrité lui pèse, elle se retire.

Avec le patron de la MGM Louis B.

Mayer, avec lequel elle entretient des rapports 172 très froids, elle communique par télégrammes.

Et lorsque Mauritz Stiller- le metteur en scène qui avait découvert son talent et qui était vraisemblablement son amant - meurt en 1928, elle s'isole encore plus complètement.

D'un point de vue artistique, Garbo se lance sans cesse de nou­ veaux défis.

La censure, qu'impose l'instance de contrôle du cinéma américain, obtient que ses rôles de vamp soient adoucis.

L'aura de pécheresse qui l'entoure doit être remplacée par une morale bourgeoise acceptée par la classe moyenne.

Par ailleurs, le cinéma parlant est menaçant : quelques stars du cinéma muet, comme Lionel Barrymore, ne parviendront jamais à s'adapter à ce nouveau mode de communication.

Le premier film parlant de Garbo est une adaptation d'Anna Christie d'Eugene O'Neill.

« Garbo parle », titrent les journaux en 1930.

Il faut pourtant attendre près de quarante minutes avant qu'elle ne Une scène du film La Rue sans joie, avec Karl Ettlinger et Greta Garbo, en 1925. »

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