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GROUPE DE BAIGNEURS de CÉZANNE

Publié le 01/09/2012

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Il s'agit d'une des nombreuses vers ions du th ème des baigneurs et baigneuses, sujet entrepris par Cézann e à la fin des années 1870 et repris inlassablement ju squ 'à la fin de sa vie. Le thème trouve son ex pression la plus aboutie dans la réalisation magistrale des très cé lèbr es Grandes Baigneus es du Mu se um of Art de Philadelphie. L'intégr ation du nu au paysage es t un suj et traditionnel de la peinture classique : son objecti f - et sa difficulté - est d'équilibrer harmonieusement la représe nt ati on de la nature et celle de la figur e humaine.

« GROUPE DE BAIGNEURS Vers 1890 Peintre français Analyse ~ Il s'agit d 'une d es no m bre u ses vers io ns du thè m e d es baign eurs e t baig n eu ses, suje t entr e­ pri s pa r C é zann e à la f in des années 1870 et r epri s inl ass abl e m e nt jusqu'à la f in d e sa vie .

L e thèm e trouve s on express io n l a plu s a bo uti e dans l a r éalisation magistra le d es très célèbres Gran­ des Bai gn e uses du Mu seum of Art d e Phil ad el­ phi e.

L 'intégr a tion du nu au p aysage est un suje t traditi onne l d e la pe intur e class iqu e : son o bjectif - et sa difficult é - est d'é quilibr er h a rmoni eu­ sement la repr ése ntation d e la natur e e t celle de l a figur e hum aine .

Céz anne sub stitu e la sen satio n optique aux r ègles rass urantes d e la pers p ective class iqu e : l es me siècle Toil e 60 x 82 cm figures, aux contour s peu d é fini s, apparti ennent pleinem e nt à la natur e e nv ironnante g râ ce a u r ésea u s ubtil de to uch es co lor ées qui créent une exce pti onnelle unit é c h roma tiqu e.

L 'a mpl eu r e t l a solidit é d es ba ig n e urs le ur do nnent une monu­ m e ntalité car actéristiqu e d es œuv r es de Céza nne .

L'œuvre C Exposée au Salo n d 'Auto m ne de 1904 , la t oile d es B aig n e urs app artenait à la collect i o n de J.F.

R eb er à Lausa nne.

E lle fit su ccess ivem ent parti e d es collections R ose m be rg et Gourga u d avan t sa don a­ tion au L ou vre en 1 965 par l a ba r onne Eva Ge bhard-G ourgau d.

L 'œuv re fait auj ourd 'hui par­ tie du fonds du m usée d' O rsay.

Cézanne, au-delà de l'impressionnisme + L'œu v re de Cézanne marque clairement le passage de l'impressionnisme au post­ impressionni s me.

Comme tant de ses contempo­ rains illu s tre s, Gauguin , Van Gogh, Renoir ou Monet , il manifeste, après la première période d 'épanou iss em ent du mouvement , une volont é d 'aller au-d elà de la traduction immédiate d'une version fugitive et changeante de la réalité.

« Il y a deux choses dans la peinture », répétait Cézan ne : « l'œil et le cerveau ; l' un et l'autre doivent s'aider réciproquement ».

Aux yeux du peint re nourri de culture humaniste, la sensation obéit à sa propre logique , celle des « sensation s color é es » et Cézanne soutenait en fait qu 'il exist e une « logique de la couleur ».

« L'artiste ne doit obéir qu 'à elle , jamais à la logique du cerv ea u », affirmait-il, et pour cela , «l'étude réelle et prodigieuse à entreprendre , c'est la div ersité du tableau de la nature.

» Grâce à son extraordinaire sens de l'observation , sa « petite sens ation » comme l'appelait l' artiste , Cézanne parvient à une représent ation de la ré alité telle­ ment éloignée des codes de la perspectiv e classi­ que qu'elle le pousse à transgresser toutes les règles relatives à la forme , aux proportions et aux accords chromatiques , pour n'obéir qu'à son intuition.

L' idéal humaniste et rationnel de la Renaissance n' avait pas survécu aux décevantes conséquences socio-politiques de l'industrialisa­ tion au xrx e siècle ; Cézanne et ses contemporain s ne se fiaient plus qu'à la sensation immédiate .

Pour Paul Cézanne, la couleur , la lumi ère sont un champ d'exploration idéal car elles expriment la structure intime, profonde , du réel.

Il répétait souvent que la couleur était pour lui « le lieu où notre univers et notre cerveau se rencontrent ».

Introv e rti, solitaire , Cézanne n'a pas cherché comme la plupart des impressionnistes à traduire une sensation imm édiate , mais plutôt à rendre visible une harmonie supérieure qui échappe à la plupart d'entre nous.

Du même p eintre: P IC TO 775 à 7 9 2 Photo R.M .N .

© Na rdin i Edi tore , 199 1.

VPC Larousse- Laffont pour l'édition française , 1991.

R2-02-08. »

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