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Guernica de Picasso

Publié le 02/05/2012

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picasso

 L’œuvre que je vais vous présenter est une peinture de Pablo Picasso « Guernica «. Elle fût peinte en 1937. Elle est actuellement conservée au Musée de la Reina Sofia à Madrid. C’est une peinture gigantesque car ses dimensions sont 752 sur 351cm.
 Pablo Picasso était un peintre, dessinateur, graveur et sculpteur espagnol. Il est né en 1881 en Espagne et est mort en 1973 en France, où il a passé la majeure partie de sa vie. En 1907, lorsqu’il peint les demoiselles d’Avignon, il invente avec Georges Braque, un mouvement artistique propre à ses œuvres d’art : le cubisme qui est facile à caractériser grâce à ses formes simplifiées et éclatées. Beaucoup de ses œuvres sont connues telles que « Massacre en Corée «, « Les demoiselles d’Avignon «…

picasso

« Le tableau de Picasso n’est pas un tableau très simple en effet, sa succession d’images en fait un tableau très complexe.

Certaines figures sont très faciles à comprendre mais d’autres sont très ambigües.

C’est d’ailleurs un point relatif à Guernica. Tout d’abord, on peut remarquer un point commun à tous les personnages humains, ils ont tous la bouche ouverte et expriment la peur, l’effroi, la douleur.

Ils sont tous tournés vers le ciel, une position qui accentue l’expression des visages. Passons maintenant à l’analyse personnages par personnages, commençons par la mère et l’enfant. C’est une femme tenant son enfant dans ses bras.

Elle ressemble à une pietà, c’est-à-dire, la figure de la Vierge, pleurant la mort du Christ.

La mère souffre et pousse des hurlements.

Ses narines et ses yeux ont des formes de larmes, sa langue est pointue.

Son visage est pointé vers le haut, la mère hurle au ciel sa détresse.

L’enfant dans ses bras, on dirait, est mort ; Il a les yeux vides, les bras et la tête ballants. Passons au taureau.

Au milieu de toute cette pagaille, il apparaît calme, impassible, ne bougeant pas. Seuls ses yeux et sa bouche ouverte montre qu’il est vivant.

Il semble nous fixer.

Cette figure possède un double sens : on peut voir de la cruauté et de la bestialité et d’un autre côté, le symbole de la résistance. On va maintenant étudier l’oiseau : Il est peu visible et est situé entre le taureau et le cheval, on pourrait penser à une colombe, symbole de l’espoir. Le soldat mort désormais : Il se trouve en bas du tableau, gisant, démembré, en effet, sa tête et ses bras sont désolidarisés du corps.

Sa main tient encore une épée.

C’est la figure du combattant.

On peut apercevoir aussi une fleur, qui est symbole de renaissance et d’espoir. Passons au cheval : Il est au centre de la composition.

D’après les dires de Picasso, il symbolise le peuple.

Une lance transperce son flanc, le cheval est prêt à mourir.

Sa tête est rejetée en arrière, on dirait qu’il hurle, sa langue est pointue comme celles des autres personnages. , la femme à la lampe : La femme surgit d’on ne sait où, elle va vers le centre de la peinture.

Son bras allongé et sa tête, donne une impression d’un mouvement dynamique, brusque.

On dirait qu’elle sort de la ville bombardée, en brandissant cette bougie.

Cette bougie pourrait être un flambeau, symbole d’espoir. Avant-Dernière analyse de personnage maintenant, la femme à genou qui fuit : Son corps est tendu vers la lampe Dernière analyse : La femme dans les flammes : Les bras levés au ciel.

Picasso, ici, fait référence au tableu « El tres de Mayo » de Francisco Goya. Passons à la partie suivante : description des formes, des couleurs et la composition du tableau : On va d’abord se poser comme question, pourquoi Picasso déforme à tel point ses personnages et modifie les proportions :. »

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