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Analyse de Guernica, par Picasso

Publié le 20/05/2014

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picasso
Analyse de Guernica : Les expressions: Toutes les bouches sont ouvertes et expriment l’effroi, la terreur ou la douleur, les personnages hurlants sont tournés vers le ciel, position qui accentue l’expression intense des visages. Le cheval : Presque au centre de la composition, il symbolise, des dires même du peintre, le peuple. Une lance transperce son flanc et le blesse à mort. La tête est rejetée en arrière, la bouche semble hurler et laisse visibles les dents et la langue pointue. Le taureau : La figure mythique du Minotaure est un motif central de l’œuvre de Picasso. Au milieu de la débâcle il apparaît impassible, statique. Seules la bouche ouverte et la langue pointue lui donnent une expression, et ses yeux sont humains. Il semble fixer le spectateur. C’est une figure ambigüe. Certains y voient une figure de la bestialité et de la cruauté, d’autres le symbole de la résistance. L'oiseau : A peine visible, entre le cheval et le taureau, il pourrait être une colombe, symbole d'espoir et de paix. La mère et l'enfant : Cette femme tient son enfant mort dans ses bras, évoquant une pietà, figure de la Vierge pleurant la mort du Christ. La douleur et les hurlements de la mère sont visibles, les yeux et les narines ont des formes de larmes, la langue pointue sort de la bouche hurlante. Le visage, à la fois de face et de profil est renversé, basculé vers le haut, la mère hurle au ciel sa détresse. L'enfant dans ses bras a les yeux vides, la tête et les bras ballants. Le soldat mort : Il git, démembré, dans le bas du tableau, la tête et un bras sont coupés. Sa main est encore refermée sur une épée brisée C’est la figure du combattant. De cette main sort une fleur,symbole d’espoir et de renaissance. Mais sa fragilité est soulignée par la finesse du contour. La femme dans les flammes : Elle a les bras levés au ciel, Picasso fait sans doute référence au tableau Tres de Mayo de Goya. La femme qui fuit: A droite, en bas, une femme se traîne, un genou presque à terre. Tout son corps, mais surtout son visage et son cou démesuré sont entièrement tendus vers la lampe. La femme à la lampe : D’une maison, une femme surgit vers la gauche et vers le centre de la composition. L’allongement de son bras et de sa tête, de forme effilée, donne une impression de mouvement très dynamique. Elle semble sortir de la ville détruite, en brandissant une lampe placée vers le centre de la composition. Cette petite lampe pourrait être un flambeau, symbole d’espoir Pablo Picasso était un artiste espagnol né à Malaga le 25 octobre 1881, mort le 8 avril 1973 à Mougins, enterré dans le parc du Château de Vauvenargues, Bouches du Rhône. Il est principalement connu pour ses peintures, et est l'un des artistes majeurs du XXe siècle. Il est, avec Georges Braque, le fondateur du mouvement cubiste. Pablo Picasso (1916)Son nom complet était Pablo Diego Jose Francisco de Paula Juan Nepomuceno Crispin Crispiniano de la Sentissima Trinidad Ruiz Picasso. Picasso a ainsi commencé la peinture dès son plus jeune âge et réalise ses premiers tableaux dès huit ans. En 1896, il entre à l'école des Beaux-Arts de Barcelone. Signant d'abord du nom de son père, Ruiz Blanco, il choisit finalement d'utiliser le nom de sa mère, Picasso, à partir de 1901. À partir de 1904, il s'installe à Paris, au Bateau-Lavoir. Il y rencontre sa première femme : Fernande Olivier. C'est le début de la période rose. Comme précédemment, c'est l'utilisation des teintes rosées dominantes qui explique cette dénomination. Les thèmes abordés restent mélancoliques et dominés par les sentiments ; on y trouve aussi de nombreuses références au monde du cirque. Picasso privilégia pendant cette période le travail sur le trait, le dessin, plutôt que sur la couleur. Très opposé à la guerre, il peint la célèbre Colombe de la paix. Pendant la guerre, en avril 1940, il fait à l'administration française une demande de naturalisation. Mais la citoyenneté française lui est refusée, malgré des dizaines d'années de résidence en France. Sur la foi, notamment, d'une fiche des Renseignements généraux qui le décrit comme « un anarchiste considéré comme suspect au point de vue national » et comme « un peintre soi-disant moderne ».
picasso

« Au milieu de la débâcle il apparaît impassible, statique.

Seules la bouche ouverte et la langue pointue lui donnent une expression, et ses yeux sont humains.

Il semble fixer le spectateur.

C'est une figure ambigüe.

Certains y voient une figure de la bestialité et de la cruauté, d'autres le symbole de la résistance. L'oiseau : A peine visible, entre le cheval et le taureau, il pourrait être une colombe, symbole d'espoir et de paix. La mère et l'enfant : Cette femme tient son enfant mort dans ses bras, évoquant une pietà, figure de la Vierge pleurant la mort du Christ. La douleur et les hurlements de la mère sont visibles, les yeux et les narines ont des formes de larmes, la langue pointue sort de la bouche hurlante.

Le visage, à la fois de face et de profil est renversé, basculé vers le haut, la mère hurle au ciel sa détresse.

L'enfant dans ses bras a les yeux vides, la tête et les bras ballants.. »

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