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INGRES

Publié le 03/09/2013

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1780-1867

SiDelacroix passe pour le chef du romantisme français au XIXe siècle, Ingres est considéré comme celui du classicisme. Peut-être le furent-ils du fait des circonstances, dans cette politique des arts qui n'est souvent pas moins systématique et passionnée que l'autre. Mais la réalité, leur réalité fut plus complexe.

Certes, M. Ingres est bien ce qu'on attend d'un chef du parti de l'ordre et de la tradition : autoritaire, dogmatique, doctrinaire. « Son caractère, dit Delécluze, était coulé d'un seul bloc, comme une statue de bronze «; peut-être, mais de bronze, prenons-y garde, c'est-à-dire de la matière qui, brassée par le feu, se plie le mieux aux élans et aux véhémences. Ingres participe de cette dualité.

Le 29 août 1780, Jean-Dominique naît à Montauban d'un maître tailleur toulousain, Jean-Marie-Joseph Ingres, aux dons divers, puisqu'il se fit peintre, miniaturiste, décorateur, « sculpteur sur plâtre « et même musicien, -- et de la fille d'un perruquier montalbanais. Leur fils hérite de la multiplicité des dons du père : il est violoniste au théâtre de Toulouse, en même temps qu'élève à son Académie ; il hésite entre la musique et la peinture. Il est essentiellement méridional, fruit de cette école, méridionale elle aussi, qui, au XVIIe siècle, en ce qu'on a appelé son « âge d'or «, dressa en face de l'art, classique de Versailles un appel au caravagisme et au baroque.

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