Jérôme Bosch et de Giuseppe Arcimboldo

Quelles que soient les oeuvres de Jérôme, qu'il s'agisse de L'Excision de la pierre de la folie, des Sept Péchés capitaux, des Noces de Cana, de La Nef des fous, du Jardin des délices, du Jugement dernier ou du Tryptique de la Tentation, c'est toujours à des visions de l'au-delà que l'on a affaire, un monde où le fantastique, le monstrueux, l'incroyable sont... normaux. La métamorphose, l'horreur, l'abjection, l'inconcevable, ne provoquent rien d'autre que des ricanements, des grimaces. Les personnages que peint Bosch ne semblent en rien étonnés de chevaucher un poisson, de discuter avec une loutre qui dégaine un poignard...