JEUNES GRECS FAISANT BATTRE DES COQS DE GEROME

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� ' JEUNES GRECS FAISANT BATIRE DES COQS 18 46 XIxe siècle Peintre français Huile sur toile 143 x 204 cm �-- ------------ ---------- ------ ------� Biographie .(l; Fils d'un financier, Gérôme naît à Vesoul, en Haute-Saône, en 1824.

En 1839, il entre dans l'atelier de Paul Delaroche dont il admire le talent et qui l'encourage.

C'est à son maître que Gérôme doit son séjour à Rome.

Il lui doit aussi sa participation au Grand Prix de 1846, mais son travail est écarté par le jury car le dessin en est jugé peu convaincant.

Passionné d'anatomie et de botanique, Gérôme accompagne son ami le sculpteur Frémiet au Jardin des Plantes où tous deux ont pour habitude de s'exercer au dessin.

Bientôt, l'artiste produit ses premiè­ res œuvres importantes.

Delaroche, qui s'y intéresse, les fait connaître à la critique.

Cest le Salon de 1847, où il expose Jeunes Grecs fa isant battre des co q s, qui lui apporte le succès ; la toile attire notamment l'attention de Théophile Gautier.

Dès lors, Gérôme jouit d'une grande popu­ larité auprès des collectionneurs parisiens et les commandes officielles suivent rapide­ ment.

Parmi celles-ci, la décoration de la chapelle Saint-Jérôme en l'église Saint­ Séverin.

Passionné d'art antique, Gérôme se rend souvent au Moyen-Orient.

En 1854, il part en Turquie et en Grèce avec l'acteur ÇJot et en 1856, il séjourne six mois en Egypte.

En 1862, il épouse Marie Goupil, la fille du célèbre marchand de tableaux.

L'an­ née suivante, il enseigne à l'École des beaux­ arts où il comptera Fernand Léger parmi ses élèves.

C'est en 1867 qu'il signe une de ses œuvres les plus célèbres, La Mort de César (Walter Art Gallery, Baltimore).

Adversaire tenace de l'impressionnisme, Gérôme ne manqua pas une occasion d'attaquer les hommages rendus à Manet, en particulier l'e;xposition posthume qui se tint en 1884 à l'Ecole des beaux-arts.

Gérôme meurt le 10 janvier 1904.

© Nardini Editore, 1993.

VPC Larousse-Laffont pour l'édition française Analyse ......, Deux jeunes gens nus assistent au combat de deux coqs.

L'action se déroule dans un paysage aux tons clairs où les édifices évoquent l' Ant i­ quité, notamment la colonne au pied de laquelle se profile une sphinge et le dallage de pierre.

La beauté des corps nus, aux proportions idéalisées et au rendu lisse qui affirme la primauté du dessin, évoque la statuaire antique.

La Grèce hellénistique avait popularisé les combats de coqs dont elle a laissé de nombreuses interprétations sculptées, en particulier des terre cuites de peti­ tes dimensions.

L'œuvre C En 1847, le tableau est acquis par M.

Roux­ La borie.

Il est vendu en 1872 par la comtesse de Bu ssat, née Laborie , au beau-père de Gérôme, le marchand de tableau Goupil.

L'État l'acq uiert en 1873 pour le musée du Lux embourg et il entre au Lo uvre en 1920.

Depui s l'ouverture du musée d'Or­ sa y en 1986, il y figure en bonne place.

Une version plus petite de ce tableau se trouve dans la collect ion Chrysler .

Photo R.M.N.

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