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LA BELLE DROGUISTE de MODIGLIANI

Publié le 11/09/2012

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La Belle Droguiste, tableau connu éga lement sous la dénomination La Belle Épicière, appartient à une série de portraits exécutés entre 1916 et 1918, qui ont pour sujets des personne s modestes saisies dans la vie quotidienne...

« MODIGUANI Amedeo lA BELLE DROGUISTE 1918 Peintre italien Biographie (?; Amedeo Modigliani est né à Livourne, le 12 juillet 1884.

Dès le plu s jeune âge, la maladie conditionne sa vie ; il est atteint s ucc essivement d 'une pleurésie , de la fièvre typhoïde et fina lement de la tuberculose qui le conduira après de nombreuses souffrances à la mort.

Malgré cette santé fragile , Amedeo Modigliani fréq uente le lycée , s'inscrit en 1902 à l'académie des beaux-arts de Florence et en 1903 à celle de Venise .

En 1906, il arrive à Paris où il vit à ses débuts rue Caulaincourt , près du Bateau-Lavoir.

Très tôt, il rencontre Picasso et Utrillo , mais c'est seulement en 1909, après son exposition de 1908 au salon des Indépendants , que Modi­ gliani s'installe à Montparnasse .

C'est là qu'il fait la connaissance du sculpteur roumain Constantin Brancusi.

Celui-ci jouera pour Modigliani un rôle déterminant.

Dès lors et jusq u'en 1912 , Modigliani se consacre pres­ que exclusivement à la sculpture.

En 1912, il expose au salon d 'Automne huit sculptures en pierre exécutées en taille directe.

Après être revenu à la peinture en 1913, l'artiste livourn ais se lie avec la poétesse Béatrice Hastings dont il fait de nombreux portraits.

En 1916, il rencontre Léopold Zborowski, poète polonais , qui devient son marchand et son ami fidèle jusqu 'à sa mort.

Pendant cette période , Modigliani vit intensément , jour et nuit, et fréquente les cafés de Montparnasse accompagné de ses amis, les artistes Pascin , Ortis de Zarate , Zadkine , Soutine et Kisling.

En 1918, Zborowski emmène Modigliani et sa femme Jeanne Hébuterne à Cagne s; l'ar­ tiste prolonge jusqu 'en 1919 son séjour sur la Côte d'Az ur dans l'espoir d'a méliorer sa santé.

Tentative inutile ; à son retour à Paris, il est transporté d'urgence à l ' hôpital de la Charité où il meurt le 24 janvier 1920.

Le lendemain de sa mort, sa femme se suicide.

COLLECI10N PARTICULIÈRE PARIS :xxe siècle Huile sur toile 100 x 65 cm Analyse ~ La Belle Droguiste, tableau connu éga lement sou s la dénomination La Belle Épicière, appar­ tient à une série de portraits exécutés entre 1916 et 1918, qui ont pour sujets des personne s modes­ tes saisies dans la vie quotidienne.

Dans cette toile , comme dans les deux vers ions de La Petite Servante (1916) ou encore dans La Marchande de fleurs , la silhouette du per sonnage est simple , rendue au moyen de formes essentiel­ les , primitives et si pures qu'elles donnent au sujet une dimension presque sacrée.

Les couleurs sont chaudes, l'émotion contr ôlée et tra nsmise par quelques éléments délicatement dos és.

Ces portraits sont le fruit d' une lon gue ré­ flexion de l'artiste sur les arts primitifs africain et préco lombi en comme chez beaucoup d'a rtiste s contemporains, mais aussi sur l'art siennois du XJv • siècle et surtout sur l'œuvre de Cézanne, transposée par Modigliani d'une mani ère très personnelle.

L'œuvre C Le titre de l'œuvre trouve son origine dans l 'inscription EPIC visible dans le haut du tabl eau.

La toile fut probabl ement peint e à Nice ou à Cagnes où Modigliani s 'était établi en 1918 et 1919 pour soigner sa san té fragile.

Du même peintre : PICTO 963 Photo 8-Vendôme / Étud e Loudmer © Nardini Editore .

1991 .

VPC La rousse-Laffont pour l'édi tion fr ançaise , 1991 .

R1-04-10. »

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