Devoir de Philosophie

La Chapelle rouge d'Hatshepsout

Publié le 03/10/2013

Extrait du document

on la voit entrant dans le temple, puis confir¬mée dans sa royauté par une consultation oraculaire et prêtant serment. La souverai-ne était, on le sait, très pro-che d'Amon. Dans son temple funéraire de Deir el-Bahari, elle est représentée comme un pharaon né des amours de la reine mère et du dieu. Aménophis III reprendra d'ail-leurs plus tard ce thème de la théogamie dans le temple de Louxor.

La Chapelle rouge est reconstituée essentiellement sur la base d'une maquette élaborée à partir de l'observation des blocs décorés. De nombreuses lacunes ont dû être comblées par de la pierre moderne. Ce procédé de reconstruction, appelé anastylose, est employé pour la restauration de nombreux édifices antiques.

« sionnelles, durant lesquelles sa statue sortait de son naos pour visiter la rive ouest, le domaine des morts.

Lorsque Thoutmosis Ill, fils de Thoutmosis Il, monta sur le trône à la mort d'Hatshepsout, il commença par terminer la décoration de l'édifice, laissée inachevée par sa belle-mère, puis le fit démonter.

Comme plus tard la magnifique Cha­ pelle blanche de Sésostris 1er et la chapelle d'Albâtre d'Amé­ nophis 1 •r, la Chapelle rouge d'Hatshepsout servit de rem­ plissage pour le pylône érigé par Thoutmosis Ill.

Un sauvetage inattendu L a chapelle d'Hatshepsout constituant un obstacle à l'extension du sanctuaire, Thoutmosis Ill se vit en effet dans l'obligation de la faire démonter.

Ce démantèlement protégea l'édifice non seule­ ment de l'usure du temps, mais aussi des dégradations perpétrées à Karnak sous le règne du pharaon hérétique Akhénaton .

Les archéologues en retrouvèrent en effet cer­ tains blocs intacts à l'intérieur du pylône.

Après s'être un temps contenté d'exposer ces pierres dans le musée en plein air de Karnak, le Centre d'étu­ de franco-égyptien entreprit un fastidieux travail de re­ montage, gigantesque puzz­ le en trois dimensions dirigé par François Larché.

Dès 1898-1899, l'archéologue Georges Legrain avait décou­ vert les premiers blocs de la chapelle.

Au vu des textes et de la décoration, il avait rapi­ dement compris qu'ils fai­ saient partie d'une chapelle­ reposoir, un type architectu- UN PUZZLE DE PLUSIEURS TONNES La Chapelle rouge est reconstituée essentiellement sur la base d'une maquette élaborée à partir de /'observation des blocs décorés.

De nombreuses lacunes ont dû être comblées par de la pierre moderne.

Ce procédé de reconstruction, appelé anastylose, est employé pour la restauration de nombreux édifices antiques.

rai attesté depuis le Moyen Empire.

Plus tard, dans les an­ nées 1930, Pierre Lacau, alors directeur du Service des Anti­ quités d'Égypte, et Henri Chevrier décidèrent de re­ constituer la chapelle, com­ me ils l'avaient déjà fait pour la Chapelle blanche de Sésos­ tris I•' et la chapelle d'Albâtre d'Aménophis 1•'.

Dans un pre­ mier temps, ils réalisèrent des plans et une maquette prépa­ ratoire, mais le projet ne fut jamais mené à bien.

Leur étu­ de fut néanmoins publiée en 1977-1978, et c'est sur cette base, augmentée des quel­ ques blocs découverts par la suite, que la chapelle fut re-. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles