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Analyse lineaire le rouge et le noir exipit

Publié le 23/04/2022

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« L.A:3 « Une mise en scène de la mort » Stendhal (de son vrai nom Henri Beyle) est un écrivain français du XIXe siècle, né le 23 janvier 1783 à Grenoble et mort le 23 mars 1842 à Paris.

C'est un écrivain réaliste et romantique ; connu pour ses œuvres Le Rouge et le Noir et La Chartreuse de Parme.

Le Rouge et le Noir, sous-titré Chronique du XIX ᵉ siècle, puis Chronique de 1830, est un roman écrit par Stendhal, publié pour la première fois à Paris le 13 novembre 1830, c’est une longue œuvre qui retrace la destiner de Julien Sorel.

Le texte analysé est un extrait de l’expiait, dernier chapitre de l’œuvre.

Julien se sert des femmes pour gravir les échelons de la société.

Dans la première partie du roman, il séduit Mme de Rénale, la femme du maire de Verrières, puis, dans la deuxième partie du roman, Mathilde de la Mole, la fille du marquis de la Mole.

Mais le mariage de Julien avec Mathilde est annulé suite à une lettre de Madame de rénal adressée au marquis et dénonçant l’arrivisme du jeune homme.

Furieux, Julien revient à Verrières et tire sur Mme de rénale, qui n’a été que blessée.

Bien que Madame de Rênal lui pardonne son geste, Julien est condamné à mort.

Sa décapitation devrait être le point d’orgue dramatique de cet épilogue, mais Stendhal donne une autre tonalité à la fin de son roman.

Dans quelles mesures, la morrt du protagoniste consacre-t-elle son ultime ascension sociale ? Nous y répondrons en nous referant aux trois mouvement du texte, le premier de la ligne 1 a la ligne12 « Un adieu surhumain », le second, de la ligne 13 a la ligne 25 « Une mise en scène extravagante de la mort.

Et enfin, le dernier et troisième mouvement, de la ligne 26 à la fin de l’extrait « Un amour mortel ». Le premier mouvement s’ouvre sur Stendhal qui accélère spectaculairement le récit et projette le lecteur directement après la mort de Julien.

La phrase de transition fait en effet comprendre brutalement que Julien est déjà mort : « Fouqué réussit dans cette triste négociation » (l.1).

A l’évocation du « corps de son ami » (l.2), le lecteur comprend définitivement que Julien a été exécuté et qu’il est décédé. Cette ellipse est ambiguë et peut conduire à deux lectures opposées de la scène : 1 – Au premier abord, Stendhal souhaite créer un effet de saisissement chez le lecteur qui en s’attend pas à une mort si soudainement annoncée.

2 – Mais on peut aussi penser que Stendhal occulte le moment tant attendu de la mort de Julien comme s’il l’effaçait de l’histoire pour montrer l’inanité d’une vie ambitieuse.

L’issue du roman n’est pas centrée sur la mort de Julien mais sur la mise en scène macabre menée par Mathilde de la Mole qui occupe désormais le premier plan.

Le caractère théâtral de Mathilde commence par la phrase « Il vit entrer Mathilde » (l.2) qui donne l’impression que nous sommes au théâtre.

Le discours direct à la ligne 5 « Je veux le voir » met en avant l’autorité de Mathilde.

L’euphémisme « ce qui restait de Julien » (l.6) attenue le terme cadavre.

Le registre pathétique qui se rapporte à Mathilde aux lignes qui suivent (« se. »

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