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LA CHUTE DES ANGES REBELLES de Beccafumi

Publié le 28/07/2012

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Selon l'historiographe Giorgio Vasari, cette oeuvre fut peinte pour l'église des Carmes de Sienne mais ne fut jamais terminée car probablement refusée par les moines. Ceux-ci demandèrent cependant quelques années plus tard au même Beccafumi un tableau sur le même sujet.

« LA CHUTE DES ANGES REBELLES Vers 1524 Peintre italien Analyse ....., Sous la protection des bras de Dieu, un ange-chevalier aux ailes constellées d'yeux lève son épée, app~lant les autres anges au combat.

Son geste déchaîne la bataille entre les jeunes esprits aux ailes célestes et leurs adversaires quasi papillonesques.

Frappés par les épées des envoyés divins, ces derniers sont chassés du ciel et tombent dans l'enfer où les attendent un énorme dragon et des damnés aux structures musculeuses évoquant fortement l'art de Michel-Ange.

Tiré de l'Apocalypse, le sujet se rapporte à la vision de l'ange chassant du ciel les anges rebelles et reje­ tant dans les abîmes les âmes damnées et le démon ici représenté par le dragon.

Une sensa­ tion d'agitation presque chaotique domine toute la scène, et c'est peut-être pour cela que les Car­ mes demandèrent à Beccafumi une nouvelle ver­ sion du sujet.

Dans cette deuxième mouture, encore au couvent des Carmes, tout est en fait · plus composé et doctrinal, notamment en raison de la présence de Dieu le Père qui donne ses ordres à l'archange.

Peint dans des tons sulfureux sur lesquels se détachent les tonalités délicate­ ment changeantes des vêtements des anges, la version demeurée aux Carmes semble représen­ ter un moment ultérieur de la lutte entre les anges.

Chacun est maintenant à son poste, les bons anges entourant le Père en demi-cercle, les mauvais acceptant sans sourciller leur destin dans les feux crachés par le dragon en lequel a été transformé Lucifer, le chef des anges rebelles.

() La Chute des anges rebelles, église San Nic­ colo del Carmine, Sienne.

Du même peintre : PICTO 228 et 228b © Nardini Editore, 1994.

Liriade pour l'édition française, 1994.

XVI e siècle H uile sur bois 348 x 228 cm L'œuvre C Selon l 'historiographe Giorgio Vasari, cette œuvre fut peinte pour l'église des Carmes de Sienne mais ne fut jamais terminée car probablem ent refu­ sée par les moines.

Ceux-ci demandèrent c ependant quelques années plus tard au même Becc afumi un tableau sur le même sujet.

Très fréquent dans la peinture du XVI" siècle tardif, ce thème symbolise la défense de la doctrine orthodoxe profe ssée par l'Eglise romaine contre l'hérésie luthéri enne qui s'était répandue dans l'Europe du Nord.

Archives Nardini Photo Scala, Florence.

32-10. »

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