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La Comédie musicale

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

West Si de Story, de Robert Wise

et Jerome Robbins, relate l'histoire

de Roméo et Juliette transposée à New York.

Deux bandes rivales s 'y affrontent: tes Jets,

américains, et tes Sharks, portoricains.

Interprété par Natalie Wood, Russ Tambtyn et

George Chakiris, te film connut un immense

succès dans te monde entier.

« Le professionnalisme des frères Ziegfeld, hommes d'affaires et de scène, visionnaires géniaux, tranche sur cet amateur ism e.

Nées en 1907 , leurs Ziegfe/d Fa/lies , lointainement inspi­ rées de revues françaises , célèbrent le triomp he des girls américaines.

Vêtues de lamés et de four­ rures , auréo lées de soleils métalliques, ces der­ nières officien t à la manière de véritables prê­ tresses , inaugurant , vingt ans avant Mariene Die­ trich , l'ère de la femme fatale.

La révolution du parlant L'avènemen t du cinéma parlant , en 1927, bous­ cule encore plus fondamentalement le paysage artist iqu e.

Avec le Chanteur de jazz , d'Alan Cros­ land , le music-hall fait son entrée à l'éc ran.

Si le canevas reste mince- l'histoire interprétée par Al Jolson est cell e d 'un garçon refusant de devenir un chanteur religieux juif, comme son père, pour épouser le jazz- , la mutation est de taille.

Dès lors, l es films musicaux von t se mu l­ tipliant.

La plupart des productions all emandes, anglaises et françaises sont filmées à Berli n.

Le Chemin du Paradis, de Wilhelm Thiele, et Le Congrès s'amuse, d'Erik Chare il, enco re tr ès liés à l'opérette , restent marqués par les flonflons et la grandi loquence historique.

Adaptés le plus souvent de succès scéniques, les premiers films amér icains musicaux sont pour le ur part desser­ vis par des scénarios inconsistants.

The Desert Song, qui relate les mésaventures d'une Anglaise enlevée au Maroc par un chef rebelle , est à ce titre assez exemp laire.

L'intrigue, très sommaire , est essentie llemen t prétexte à des coup l ets lan­ goureux et à des numéros de danse exot iqu e.

De Broadway à Hollywood Le krach de Wall Street en 1929 et le terrible chô­ mage qui s 'abat sur les États-Unis et sur l'Europe annoncent le début d' une époque très no ire.

L'in­ sécur ité, l' insalubrité et la mendicité envah issent les villes: sous la plume de Théodore Dreiser et de John Dos Passos , aux États-Unis, les cap ital es se mettent à ressembler à de gigan tesq ues hydres de pierre qui absorbent tout goulûment, l es plai­ sirs comme les souffrances.

C'est dans ce contex­ te que s 'impose la comédie musicale hollywoo- ~ Yu/ Brynner et Gertrude Lawrence dans le Roi et moi (1951), film adapté d'un succès de Broadway -comme beaucoup de comédies hollywoodiennes .

Révélé à~ Broadway , Fred Astaire fit ses premières armes sur scène et à l'écran avec sa sœur Adèle .

Eleanor Powell , Rita Hayworth , Cyd Charisse et Judy Garland seront ses partenaires .

Mais c'est avec Ginger Rogers qu'il devait tourner le plus grand nombre de films : Fiying Down to Rio , Top Hat ou Swing Time , dont on voit un extrait ici, restent parmi les plus célèbres .

dienne.

Antidote plus que cac he-m isère, véri­ tabl e leçon de joie simple , elle s'ingénie à prou­ ver, en dépit des apparences, que le bonheur est proche et triomphe tôt ou tard de l'advers ité.

Souvent encore adaptés de succès scéniques - quelque 37 spectacles musicaux sont montés , au cours de la seule année 1929, à Broadway -, les «musicals" filmés son t désormais réal isés e n studio.

Décors, cos tum es, parties chantées: chaque détail est étudié avec le plus grand soin.

Des artistes aussi réputés que Bing Crosby et Frank Sinatra prêtent l eur voix à ces comédies ~Maurice Chevalier fut l'un des premiers Français à s 'imposer dans les comédies musicales américaines.

Les onze films qu'il tourna à Hollywood furent tous des succès.

Il est ici aux côtés de Jeannette MacDonald dans la Veuve joyeuse d'Ernst Lubitsch.

chantées.

Quant à la chorégraphie, jadis quasi inexistante, elle devient , sous l'impulsion de créa­ teurs comme Busby Bekerley, un art majeur.

Domestiqué , circonscrit dans ses moindres recoins , l'espace échappe désormais à toute tentative d 'errance et de hasard .

Habillées de manière souvent identique, de façon à former un seu l et même corps , les girls sont disposées selon un dessin savant et précis: coro lles fleuries, étoi les mosaïques ou kaléidoscopiques contribuent au triomphe de Chercheuses d'or (1933 ) de Mervyn LeRoy et de 42 Rue (1934) de Lloyd Bacon.. »

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