LA CURÉE DE COURBET
Publié le 16/07/2012
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Exécutée vers 1857, La Curée fut achetée environ 5 000 dollars en 1866 par un groupe d'artistes bostoniens, appelé l'« Allston Club «...

«
Peintre français
LA CURÉE
1857
r
ill11118 01.111/11/0111111.--
COURBET Gustave
MUSEUM OF FINE ARTS
BOSTON
xixe siècle
Réalisme
Huile sur toile 210,2 x 183,5 cm
Détail
Analyse
fr
La toile représente un moment de repos
pendant la chasse au chevreuil : la scène se
déroule sans doute dans la forêt du Grand Jura,
près d'Ornans, le village natal de Courbet.
L'ar-
tiste ne cessa de peindre durant toute sa vie les
lieux, les habitants et les coutumes de Franche-
Comté, où il passa son enfance.
Exposée au Salon de 1857,
La Curée
fut le
premier tableau d'une longue série consacrée à la
chasse, qui se vendit plutôt bien.
L'oeuvre était
conçue au départ pour être de petites dimensions
et très concentrée.
Le peintre décida plus tard de
la modifier et d'agrandir la partie supérieure
consacrée au paysage.
Courbet travailla beau-
coup sur chacun des éléments du tableau, comme
le prouvent d'autres toiles qui reprennent cer-
tains détails de la scène :
Deux Chiens et un lièvre
(Metropolitan Museum, New York) et
Le Che-
vreuil mort.
Courbet s'est lui-même représenté
dans l'habit du chasseur.
La Curée
est la première toile de Courbet
acquise par les États-Unis et le peintre français,
qui devait peu après affronter des événements
assez dramatiques, se sentit particulièrement fier
des nombreux éloges recueillis en Amérique.
Quelques étudiants français avaient
demandé à Courbet d'ouvrir une école publique
de peinture.
L'artiste leur répondit en publiant
une lettre dans le
Courrier du Dimanche
du 25
décembre 1816 ; cette réponse frappa particuliè-
rement le critique Castagnary, qui vit dans les
propos du peintre le « manifeste du Réalisme ».
Courbet accepta la proposition des étudiants et
ouvrit rapidement son « école », qui suscita de
nombreux commentaires, parfois contraires.
Cas-
tagnary raconte ainsi sa visite à l'atelier : « En
ouvrant la porte, nous vîmes un curieux specta-
L'oeuvre
a
Exécutée vers 1857,
La Curée
fut achetée
environ 5 000 dollars en 1866 par un groupe d'artis-
tes bostoniens, appelé l'« Allston Club ».
La Curée
fut ensuite vendue à Henry Sales qui la prêta au
Museum of Fine Arts de Boston en 1877, année de
la mort de Gustave Courbet.
cle.
Debout sur ses pattes, avec du foin éparpillé
tout autour, l'oeil dilaté, le museau noir allongé
vers le sol et la queue remuant d'un air impatient,
un boeuf roux tacheté de blanc était attaché par
les cornes à un anneau de fer solidement fixé
dans le mur.
C'était là le modèle.
» Tout autour
étaient disposés les chevalets, devant lesquels de
jeunes peintres travaillaient en silence.
Courbet
passait de l'un à l'autre, prodiguant des conseils
et ajoutant parfois aux toiles une petite touche,
pour se faire mieux comprendre.
Il y avait vérita-
blement de quoi scandaliser le Paris officiel !
L'« École » ouverte de Gustave Courbet
Du même peintre : PICTO 702 à 709
Photo Museum of Fine Arts, Boston.
O
Nardini Editore, 1993.
VPC Larousse-Laffont pour l'édition française 1993
24-24.
»
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