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LA Danse de 1950 à 1959 : Histoire

Publié le 13/12/2018

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Les beaux jours

 

La danse classique se perpétue après guerre dans la lignée des Ballets russes de Serge de Diaghilev. Fidèles aux principes de ce qui fut à l’orée du siècle une «esthétique moderne», ceux qui président désormais aux destinées du ballet classique, dont la capitale européenne reste Paris, lui promettent une décennie fastueuse. Le marquis de Cuevas, avec les ballets du même nom, aura soin d’appliquer les leçons du maître, bien qu’avec un moindre talent. Cette parenté ne semble pas abusive, si l’on songe que dès l’entre-deux guerres, ce ballet rassemble les meilleurs éléments des anciens Ballets russes. Véritable oasis dans le désert où feront de beaux jours des noms encore pleins d’écho: Bronislava Nijinska, Leonide Massine, Michel Fokine, Serge Lifar, George Balanchine; Janine Charrat, Ro-sella Hightower, Roland Petit, Jean Babilée, pour les plus jeunes. Le marquis de Cuevas, dernier grand mécène de la danse, s'éteindra en 1961, avant de révéler au public du théâtre des Champs-Élysées une nouvelle étoile transfuge du Kirov, Rudolf Noureev. Il offre avec munificence à un public initié le grand répertoire romantique en alternance avec des œuvres créées à sa demande par ses prestigieux maîtres de ballets. Cette belle insouciance surprend, dans un temps où la civilisation occidentale, encore malade de la guerre, se voit bientôt prisonnière d’une paix forcée dont le prix démesuré reste pour tous source d’inquiétude. Les temps changent, la danse vit. Pendant que Serge Lifar règne sans concurrence sur l’Opéra, où ses créations se succèdent sans créer le miracle, Roland Petit, quittant les Ballets de Paris, va se plonger aux sources de la comédie musicale pour laquelle il montre déjà goût et talent. Les titres de ses ballets, la Croqueuse de diamants, Lady in the Ice, Ciné-bijou, résument son style.

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« émanent d'une stricte nécessité intérieure -, il devient rapidement le représentant d'un art pénétré d'humanisme.

À l'opposé d'une. »

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