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LA DERNIÈRE CÈNE de RUBENS

Publié le 14/09/2012

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La Dernière Cène fut exécutée vers 1631- 1632. Elle avait été commandée par Catharina Lescuyer pour l'autel du Saint-Sacrement de l'église Saint-Rombaut à Malines, en mémoire de son père Pauwels Lescuyer...

 

« lA DERNIÈRE CÈNE 1631-1632 Peintre flamand Analyse ~ Rubens peign it La Dernière Cèn e peu de temps après la mission diplomatique qu'il con ­ duisit à Madrid, auprès de la cour de Philippe IV.

À cette occasion , il avait admiré les œuvres de Titien à l'Escorial.

Celles-ci séduisirent particu­ lièrement le peintre flamand dont les œuvres de cette période s'orientent vers une manière plus chaude et plus lumineuse.

On peut d'ailleurs déceler dans ce tableau certaines réminiscences italiennes , l'influence de Véronèse dans la dispo­ sition des personnages autour de la tab le et celle du Ca ravage (l'apôtre au premier plan à gauche rappelle une figure de La Vocation de saint Matthieu).

Rubens avait également sous les yeux le retable du même sujet exécuté par son maître Octave Van Veen pour la cathédrale d' Anvers.

L'agencement des figures s'en rapproche un peu mais l'esprit en est tout différent par le dyna­ misme, la vigueur et l'intensité dramatique.

Dans cette Dernière Cène, le peintre rassemble deux épisodes du récit évangélique.

Il présente la scène de l'Eucharistie, le Christ bénissant le pain , mais évoque aussi la révélation de la trahison de Judas par l'expression bouleversée des apôtres.

:xvue siècle Huile sur bois 304 x 206 cm Cette opposition entre le Salut offert par le Christ et la lutte désespérée de l'homme contre le mal est rendue par les deux figures au premier plan.

La Dernière Cène comprenait à l'origine une prédelle, composée de deux tableaux illustrant l'Entrée du Christ à Jérusalem et le Lavement des pieds.

L'œuvre C La Dernière Cène fut exécutée vers 1631- 1632 .

Elle avait été commandée par Catharina Lescuyer pour l'autel du Saint -Sacrement de l'église Saint -Rombaut à Malines , en mémoire de son père Pauwels Lescuyer .

En 1794 , le retable fut emport é à Paris par un commissaire de la République fran­ çais e.

Après sa restitution, il fut offert , en 181 7, à la pinacoth èque Brera en échange de deux autres tableaux.

L 'esquisse préparatoire se trouve aujourd'hui au musée Pouchkine de Moscou tandis que les deux tableaux de la prédelle sont conservés au musée des Beaux-Arts de Dijon .

L'atelier de Rubens + n est impossible de savoir avec exactitude le nombre d'élèves qui fréquentèrent l'atelier de Rub ens à Anvers.

En tant que peintre de cour, il n'était pas obligé d'enregistrer ses élèves sur les listes officielles de la guilde des peintres, selon la prescription faite à tous les autres maîtres.

Que l'atelier de l'artiste soit devenu à cette époque une sorte d'« usine » nous est confirmé par des témoignages dignes de foi comme celui d'Otto Sperling, médecin du roi du Danemark, origi­ naire d'Hambourg.

D ans ses mémoires, il relate une visite faite à l'atelier de Rubens en 1621.

Il décrit une vaste salle « avec une grande ouver- ture au milieu du plafond », dans laquelle se trouvaient « de nombreux jeunes gens qui travail­ laient à divers tableaux dont Ruben s avait pré­ paré les esquisses à la craie.

» Le maître n'aurait pu réaliser à lui seul le nombre considérable d'œuvres qui lui sont attribuées.

Il fut contraint de recourir au travail de nombreux collabora­ teurs, aides, élèves et spécialistes comme Frans Pourbus - plus particulièrement spécialisé dans le portrait -, Frans Snyder - qui peignait surtout des paysages et des scènes de chasse - et Jan Bruegel, dit «des Fleurs »ou « de Velours» , spécialiste des compositions florales.

Du même peintre : PICTO 311 à 326 Photo Costa , Milan.. »

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